Bobo-Dioulasso: Des Membres de la commission Ad’hoc d’Attribution de Parcelles Condamnés à 12 mois de Prison.

Bobo-Dioulasso

Des membres influents de la Commission ad hoc pour l’attribution des terrains dans le développement spécial du District No. 6 à Bobo-Dioulasso se sont retrouvés dans un enchevêtrement de controverse et de scandale.

Burkina-corruption: En 2019, le rapport de Transparency international classe le Burkina Faso à la 85ème

Le 23 janvier dernier, l’ONG Transparency International a publié son rapport 2019 sur la corruption dans le monde. L’Indice de Perception de la Corruption (IPC) publié par Transparency International note les pays et territoires selon leurs niveaux perçus de corruption dans le secteur public, en s’appuyant sur 13 évaluations d’experts et des enquêtes menées auprès … Lire la suite

Corruption: le Burkina s’enfonce de plus en plus

L’Autorité supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE/LC), a remis trois rapports en début de matinée au président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Le contrôleur général, Luc Marius Ibriga a appelé à redoubler d’effort dans la lutte contre la corruption.  Plus les années passent , plus le Burkina s’enfonce dans … Lire la suite

Rapport d’enquête à la magistrature: Le public doit accéder au contenu selon le REN-LAC.

Ceci est un communiqué de presse du Réseau National de Lutte Anti-Corruption (REN-LAC) parvenu à notre rédaction COMMUNIQUE DE PRESSE Le 06 juillet 2017 la commission d’enquête du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) informait l’opinion publique nationale et internationale de la remise de son rapport d’enquête à la présidente du CSM. Selon les termes … Lire la suite

La gouvernance économique du Burkina inquiète le REN-LAC

Le Réseau national de lutte anti- corruption (REN-LAC)  s’est inquiété mardi,  des nombreux cas de malversations financières, révélés ces derniers jours par les médias et un rapport officiel avant d’appeler à une forte mobilisation contre la corruption. «Les malversations révélées par le rapport 2015 de l’ASCE-LC (Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de la lutte … Lire la suite

Renouvellement du parc automobile des institutions : L’UPC exige la publication du mode et de la procédure d’acquisition des véhicules

Ceci est un Communiqué de presse de l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) sur la décision du Gouvernement d’acquérir de nouveaux véhicules. A travers le compte-rendu du Conseil des ministres du 07 juin 2017, l’Union pour le Progrès et le Changement(UPC) a appris que le Gouvernement a adopté « un rapport relatif à l’acquisition … Lire la suite

Affaire Inoussa Kanazoe: le RENLAC invite la justice à faire son travail en toute sérénité




Le 19 avril 2017, M. Inoussa KANAZOE, PDG du groupe Kanis International et de l’entreprise CIMFASO, a été arrêté avec certains de ses collaborateurs dans le cadre d’une procédure judiciaire engagée à leur encontre pour, entre autres, « faux et usage de faux en écriture de commerce », « fraude fiscale », « usage frauduleux de numéro IFU », « tromperie du consommateur », « abus de confiance aggravée », « blanchiment des capitaux », selon Mme le Procureur du Faso près le TGI/Ouagadougou.


Cette arrestation intervient à la suite d’une cascade de révélations de scandales faites par la presse, qui impliqueraient gravement et au premier chef, M. Inoussa KANAZOE. Dans le cadre du traitement du dossier, des tentatives de corruption et des pressions diverses ont été alléguées. Dans la parution n° 128 du 25 mars 2017 du bimensuel Courrier Confidentiel, le journaliste investigateur par qui l’affaire a été portée sur la place publique, a confié avoir subi d’énormes pressions, afin de le contraindre à renoncer à la publication de « l’Acte 2 » de son article.

Il poursuit en livrant la teneur des échanges entre lui et un émissaire du Directeur Général de CIMFASO, M. Inoussa KABORE. « Essaie de voir si tu peux surseoir à l’Acte 2. On va se voir après », lui aurait lancé ledit émissaire qui ne tardera pas à lui préciser ceci : « il faut qu’on te soutienne (…). Tu sais, cher ami, ce n’est pas pour rien que certains journaux ont fermé (…). Mais on va voir pour arranger tout ça ; si tu as ça régulièrement, c’est pas beaucoup, mais ça crée des ressources financières pour le journal. Ou bien ? », etc.

Ces pressions n’ayant pas pu stopper le journaliste dans son élan, ce sont les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) en charge des enquêtes préliminaires sur l’affaire qui seront pris pour cible. En attestent, les graves déclarations du Capitaine LOMPO au cours de la conférence de presse du 24 avril 2017 animée par le Parquet du TGI de Ouagadougou sur ladite affaire : « Nous sommes partis avec des propositions de plusieurs centaines de millions, et nous avons même passé le cap du milliard ».

Qui sont les auteurs de ces tentatives de corruption ? Pourquoi misent-ils tant pour sauver Inoussa KANAZOE ? D’ores et déjà, le REN-LAC tient à féliciter les acteurs qui ont refusé la corruption et qui ont permis à cette affaire d’être sur la place publique ; il souhaite vivement que ces tentatives de corruption soient traitées avec diligence pour faire comprendre à ceux qui croient toujours que tout s’achète (y compris la justice), qu’ils doivent déchanter. Il y va de la crédibilité de la justice.
Par ailleurs, une certaine opinion voudrait faire croire que l’interpellation de KANAZOE Inoussa pourrait influencer le niveau des flux d’investissements au Burkina Faso parce que l’arrestation d’un des leurs peut créer la panique au sein des opérateurs économiques.

Cette opinion est-elle ignorante ? Verse-t-elle dans la provocation et dans l’imposture ? Veulent-ils nous faire croire que le secteur économique privé est devenu un refuge pour des présumés malfrats en quête d’immunité ? Un opérateur économique quelle que soit sa « puissance », reste tout de même un simple citoyen, donc un justiciable comme les autres citoyens.


Fidèle à sa mission anti-corruption, le REN-LAC tient avant tout, à saluer à sa juste valeur la procédure déclenchée pour l’élucidation de cette affaire. Il souhaite vivement que cette procédure soit, non pas une simple action de communication, mais plutôt un véritable signal d’une traque sincère de la grande délinquance en col blanc ; puisse ce signal indiquer que la justice burkinabé est en train de s’assumer et de s’élever progressivement à la hauteur de la soif de justice qui tenaille le Peuple burkinabé.

En tout état de cause, cet élan doit s’étendre et se renforcer à l’égard de tous ceux (politiciens, hommes d’affaires…) qui, des décennies durant, ont bâti leur fortune sur des pratiques mafieuses et criminelles, aux antipodes de la bonne gouvernance. La situation actuelle de notre pays, au fond du gouffre, relève de leur incurie.
Face au développement progressif des pressions exercées d’une part, par des politiques et d’autre part, par des détenteurs de pouvoir économique en vue d’empêcher à tout prix la manifestation de la vérité dans les affaires de justice, le REN-LAC :
-  condamne fermement ces agissements malsains et prend l’opinion publique à témoin, quant à ce qui pourrait advenir à l’un quelconque des acteurs impliqués dans le traitement des scandales de fraudes fiscales ;
-  adresse ses vives félicitations et ses encouragements aux journalistes d’investigation, aux OPJ et à tous les autres acteurs judiciaires qui ont su résister avec dignité à ces épreuves ;
-  invite tous les acteurs de la justice à résister aux différentes pressions et à traiter avec diligence cette affaire dans le strict respect des droits de la défense ;
-  exhorte Mme le Procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou à tout mettre en œuvre afin que toutes les tentatives de corruption alléguées dans le cadre du traitement de ce dossier ne restent pas impunies, comme elle l’a promis lors de sa conférence de presse du 24 avril 2017 ;
-  encourage la justice et l’ensemble des magistrats intègres à multiplier les efforts pour l’élucidation de tous les crimes économiques pendants en justice afin de donner foi à l’expression « nul n’est au-dessus de la loi » ;
-  appelle le pouvoir à prendre toutes les dispositions pour la protection de tous ceux qui contribuent à la manifestation de la vérité dans les affaires de crimes économiques ;
-  invite les opérateurs économiques sincères à emprunter le chemin de l’assainissement du milieu des affaires en se battant résolument contre les pratiques mafieuses et en s’engageant dans le combat pour un Burkina prospère où il fait bon vivre.
Fait à Ouagadougou le 1er mai 2017
Pour le Secrétariat Exécutif

Dr. Claude WETTA

Corruption: 2 760 milliards de Fcfa disparu des caisses de l’Etat Gabonais entre 2006 et 2012

2 760 milliards de Fcfa ont disparu entre 2006 et 2012 a t-on appris d’un communiqué de la commission nationale de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite (CNLCEI) au Gabon. A titre d’exemple elle rapporte que 600 milliards ont été frauduleusement payés aux fournisseurs par l’Etat par la Direction générale du budget et des … Lire la suite

Millenium Challenge Accunt: le député Bissiri Sirima aurait t’il détourné une V8 ?

La brigade d’intervention de la douane a finalement mis la main sur la voiture cossue du député Joseph Bissiri Sirima. Il pèse sur cet ex-Coordonnateur national de l’important programme américain au Burkina Faso, le Millénium Challenge Accunt (MCA) des soupçons de détournement de bien public. Une voiture V8 acquise dans le cadre du projet a … Lire la suite