Fada N’Gourma : Plusieurs élèves blessés suite à des échauffourées avec les FDS ( AIB)

Plusieurs scolaires ont été blessés lundi dont le président de la coordination régionale des élèves de l’Est, Marc Arthur Thiombiano, suite à des échauffourées entre Forces de défense et de sécurité (FDS) et élèves grévistes contre les reformes scolaires engagées par le gouvernement. Le président de la coordination régionale des élèves de l’Est, Marc Arthur … Lire la suite

Ouagadougou: course poursuite entre élevés et policier au rond point des Nations Unies.

En marge d’une manifestation des élèves cet après midi du 29 Avril des élèves s’ont sont pris à un confrère de Radio Omega. Le rond point des nations unies s’est transformés en champ d’affrontement ce Jeudi, lorsque des élèves nt voulu manifesté en marge d’une rencontre entre le Ministre de l’éducation nationale, de l’alphabétisation et … Lire la suite

Reprise des cours: Le gouvernement adopte un nouveau mode de contrôle et d’évaluation des élèves.

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 06 mai 2020 à Kosyam en séance ordinaire sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence Roch Marc Christian KABORE, président du Conseil des ministres. Au titre du ministère en charge de l’Education Nationale, le conseil a adopté un décret portant modalité de contrôle et d’évaluation … Lire la suite

Bam : Des élèves séquestrent le proviseur et le personnel du lycée départemental de Tikaré

Baccalauréat/BEPC

Le proviseur du lycée départemental de Tikaré Abdoulaye Kaboré et son staff administratif ont été brièvement retenus jeudi matin dans leurs bureaux, par des élèves en colère, a appris l’AIB auprès de l’intéressé. Ce jeudi matin, des élèves du lycée départemental de Tikaré (25km de Kongoussi) ont organisé un sit-in pour exiger de l’administration, l’organisation … Lire la suite

Évènement de Boussé: les élèves demande vérité et justice

Le Jeudi 18 Janvier 2018 une délégation de l’ Association des Elèves du Secondaire de Ouagadougou (AESO) a rendu visite au camarade Kanfando Soumaïla élève en classe de 3eme à l’ hôpital Blaise Compaoré. L’ objectif de cette visite était de s’enquérir de son état de santé et de s’informer sur la situation. En rappel … Lire la suite

Crise scolaire: Manifestations devant le MENA, les élèves bloquent la RN1

Une foule d’élèves a manifesté devant leur le Ministère de l’éducation nationale et de l’alphabétisation ce Mardi 19 Décembre . 

Les élèves disent manifester contre le silence des autorités concernant les évaluations dont une revendication a été soumise depuis le 23 novembre 2017. Ils prétendent par ricochet soutenir les enseignants qui avaient déposé stylos rouges et craies devant le MENA le 29 novembre dernier.

« Nous sommes sortis pour revendiquer nos évaluations du premier trimestre. Nous ne pouvons pas étudier sans faire de devoirs. Nous n’apprécions pas le silence des autorités par rapport à cette question. Si les enseignants manifestent leur mécontentement en abandonnant les stylos rouges et les craies, il est de bon ton, pour les autorités, de prêter une oreille attentive à leurs doléances », scande un élève, visiblement remonté.

Par ailleurs sur l'axe Koudougou -Ouagadougou ,ce matin, les élèves ont bloqués le passage à tout véhicule venant des deux sens à partir de Kokologho à la manière de celui de Tita qui s'est soldé par des victimes du camp des manifestants . Les raisons avancées sont entre autre le soutien à leurs enseignants dans leur mouvement, le fait que leurs enseignants aient déserté les classes ce matin.

Manifestation des élèves: Le gouvernement appelle à la retenue

L’hebdomadaire Conseil des ministres s’est tenu ce jeudi 7 décembre 2017. Du compte-rendu du ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, on retiendra que :

Au ministère en charge de l’Economie, le Conseil a examiné les résultats de l’enquête nationale sur le secteur de l’orpaillage au Burkina Faso. Réalisée au premier trimestre de cette année, cette enquête fait état de plus de 400 sites fonctionnels d’exploitation artisanale ou semi-artisanal de l’or au Burkina.

Et si la production est estimée à 9,5 tonnes, le ministre Dandjinou a indiqué que seulement 2,7 tonnes sont effectivement achetés via les comptoirs officiels. Pour ce faire, le gouvernement a pris des mesures afin de faire face à l’exportation frauduleuse du métal jaune.

Aussi, le Conseil a également ratifié un accord de financement conclu le 14 octobre 2017, entre le Burkina Faso et la Banque islamique du développement(BID) au profit du projet de construction de la centrale électrique de 50 mégawatts à Kossodo à Ouagadougou. La mise en œuvre de laquelle centrale sera effective, rapporte le porte-parole du gouvernement, en décembre 2019.

Par ailleurs, le porte-parole du gouvernement est revenu sur les manifestations des élèves qui obstruent le passage sur certains axes routiers. Si le gouvernement reconnait le droit de grève au Burkina Faso, note Rémis Dandjinou, le gouvernement invite les élèves à la retenue et exhorte les acteurs de l’éducation à redoubler d’efforts afin de faire des élèves, des leaders de demain.

Sur la question des échauffourées qui ont eu lieu à l’université de Ouagadougou, son collègue en charge de l’Enseignement supérieur a regretté ce « spectacle désolant » et indiqué que des mesures ont été prises pour que les cours se poursuivent convenablement.

Le premier responsable en charge du département en charge de l’Enseignement supérieur a aussi ajouté que les universités vont activer les conseils de discipline pour statuer sur cet incident.

Arrivée de Macron: la fermeture des écoles divisent le gouvernement et les Syndicats.

Baccalauréat/BEPC

A quelques heures de l'arrivée l'arrivée du président Macron au Burkina, les positions sur sa venue semble tranchée. Nous assistons à une vrai bataille dans l'opinion . Tandis que le Ministre de l'éducation nationale justifie la fermeture des écoles , les syndicats estiment que cette décision est très décevantes.

Jean-Martin Coulibaly , Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.

<< Il n'y a pas à s'insurger pour cette suspension des cours; nous avons un très grand événement qui vient, c'est une tradition dans ce pays que pour associer l'ensemble des acteurs à un grand événement, on prend une certaine mesure. Quand nous avons le 11 décembre nous prenons des mesures, quand nous avons le Salon international de l'artisanat de Ouagadougou (SIAO), le Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)... Le Président du Faso a décidé lui-même d'y mettre un cachet particulier en faisant une réception officielle au palais de Kosyam et il est de bon ton que tout le monde puisse être associé. Il ne faut pas lire en cela autre chose que ça et c'est tout. Nous sommes fiers de l'avoir fait>>

Basolma Bazié

"Ce que nous observons comme comportement des autorités dans le cadre des préparatifs sur l’arrivée d’Emmanuel MACRON, telle que la fermeture des classes est très décevant. En effet, c’est comme un esclave qui n’est point prêt à s’affranchir et informe à chaque instant son maître que ses chaînes d’esclavages se sont desserrées !! Donc il l’invite à les serrer davantage !!
C’est un comportement contraire aux valeurs africaines que ces autorités chantent en se référant à l’hospitalité. En effet, l’hospitalité africaine est débarrassée de l’hypocrisie, du mensonge et du complexe d’infériorité (le maquillage des réalités). Mais l’habitude a une peau assez dure, d’autant qu’en 1994, avec le sommet France-Afrique, certains s’étaient même permis d’attraper les fous en ville, les ligoter et aller les jeter à des distances incroyables, pour des questions de « salubrité » de la ville aux yeux d’étrangers. Donc voyez-vous que fermer des écoles est le moindre mal !! Mais le traitement jadis réservé à ces fous était-il africain ?
Quand on connait l’hospitalité africaine, on ne comprime pas sa presse en une seule question face à un président, MACRON Emmanuel soit-il ? Les journalistes qui ont vaillamment couvert l’insurrection et la résistance en consentant des sacrifices multiples et énormes, sont en majorité jeunes. A quelle jeunesse MACRON veut-il rendre hommage en les comprimant en une question ?"

Grogne des Elèves et Scolaires de Ouagadougou, voici La lettre adressée au ministre de l’ éducation

Baccalauréat/BEPC

Monsieur le Ministre,

Depuis cette la rentrée scolaire 2017-2018 les scolaires de la ville de Ouagadougou, à l’instar de ceux des autres localités du Burkina sont confrontés à d’énormes difficultés du fait de la crise que traverse notre système éducatif.

En effet, cela fera bientôt deux mois que dans bon nombre d’établissements de la ville, des élèves sont privés d’enseignants et évaluations dans de nombreuses matières. Les perspectives d’en disposer dans les brefs délais sont quasi inexistantes.

Cette situation est consécutive, comme nous le mentionnions dans notre déclaration liminaire du 13/11/2017, à « l’entrée en lutte de nos braves enseignants pour l’amélioration de leurs conditions de vie de vie et de travail.

En effet, les enseignants nouvellement affectés dans les différents lycées de la ville sont sans salaires depuis plus de huit mois. C’est en toute logique que ces derniers refusent de rejoindre les salles de classes sans le paiement intégral de ce que le gouvernement leur doit ».

Cette situation faut-il le rappeler se passe dans une indifférence totale dont vous seul semblez avoir le secret. Sinon comment comprendre que malgré les interpellations des élèves et de l’opinion nationale aucune action concrète n’est prise pour résoudre les préoccupations des enseignants ?


En plus de ces difficultés sus mentionnées, les élèvent restent toujours confrontés à des problèmes dont vous et vos services sont parfaitement familiers. Il s’agit notamment :
Sur le plan des infrastructures, des effets néfastes du continuum qui sont venus aggraver le manque de salle de classe, des effectifs pléthoriques, l’absence de bibliothèque et de laboratoire fonctionnels, etc. ;
Sur le plan social, « nous notons avec regret que malgré nos interpellations depuis déjà quatre ans, il n’existe toujours pas de bus et/ou de lignes spéciales pour les élèves.

Quand on connait la densification croissante de la circulation à Ouagadougou, on imagine alors le grand danger auquel est exposé la plus part de nos camarades qui se voient ainsi obliger d’utiliser leurs propres moyens de déplacement ou d’attendre jusqu’à des heures indus.

De plus l’abonnement de la SOTRACO reste hors de portée pour la plus part des élèves dont les parents ploient déjà sous le coup des frais de scolarité exorbitant, des cotisations souvent injustifiées des parents d’élèves, des frais de contribution à la formation et les autres frais divers » (voir déclaration du 13/11/2017). Une absence et/ou un disfonctionnement total des cantines scolaires.


Dans l’enseignement technique, de nombreux élèves restent confrontés à l’absence de suite dans les filières d’étude qui se limitent pour la plupart au BEP. Cette année plus d’une trentaine d’élèves de la filière « Structure métallique » restent sans aucune perspective de poursuivre leur scolarité ;


Sur le plan des libertés, nous notons qu’avec l’avènement de votre régime au pouvoir l’option semble être la répression et les restrictions de libertés syndicales. En effet, il ne se passe un jour seul jour sans que nos camarades ne fassent l’objet de menaces et/ou d’intimidation de la part des proviseurs et directeurs d’établissement.


C’est pourquoi, Monsieur le Ministre, par la présente, les élèves vous expriment leur incompréhension de votre silence face à tous ces problème auxquels ils font face et protestent contre cette manière de faire, héritée du régime déchu, qui consiste à les tourner en rond et qui les oblige à user d’autres moyens pour se faire entendre. Ils vous tiennent par ailleurs responsable de toute dégradation du climat dans les différents établissements, les jours à venir.
Tout en vous souhaitant une bonne réception, soyez rassuré, Monsieur le Ministre de notre ferme détermination à nous battre autour de nos justes revendications.

Coordonnateur
Sankara Dramane

Education: Le Projet Fond Enfants vole au secours de plus de 700 élèves à Bilanga

Le projet Fond Enfants, en collaboration avec la mairie de Bilanga, a établi, au profit des élèves non déclarés des écoles primaires et coraniques, des jugements supplétifs et des extraits d’actes de naissance. Plus de 700 élèves ont bénéficié de cette opération. Pour la présente opération, ce sont les communes de Coalla et de Bilanga, … Lire la suite