Procès du putsch manqué de 2015: « attendez-vous à beaucoup de surprises »Avocat du gal Gilbert Diendéré

Membre du collectif d’avocats commis à la défense du général Gilbert Diendéré, dans l’affaire du putsch manqué de septembre 2015, Me Barterlé Mathieu Somé, s’est confié à Sidwaya, à quatre jours de l’ouverture du procès prévue pour le mardi 27 février 2018. Il livre sans détour ses attentes et ses craintes par rapport au dossier.  … Lire la suite

Procès du putsch manqué de 2015: voici la liste des témoins du parquet militaire

Putsch déjoué

Le tribunal militaire de Ouagadougou a indiqué que le procès du Gal Gilbert Diendéré et 83 autres personnes, soupçonnées d’être impliquées dans le coup d’Etat déjoué de septembre 2015, s’ouvre le 27 février 2018. Le parquet militaire également a trié sur le volet 45 témoins dont des noms prestigieux. Je te livre également cette liste in … Lire la suite

Procès du putsch manqué de 2015: voici la liste des témoins du Gle Diendéré

Le tribunal militaire de Ouagadougou a indiqué que le procès du Gal Gilbert Diendéré et 83 autres personnes, soupçonnées d’être impliquées dans le coup d’Etat déjoué de septembre 2015, s’ouvre le 27 février 2018. Ce procès, historique, s’ouvrira le 27 février prochain devant la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou délocalisée, à cette occasion, … Lire la suite

Putsch de Septembre 2015 : Le général Diendéré à la barre le 27 février

Dans un communiqué, le tribunal militaire de Ouagadougou a indiqué que le procès du Gal Gilbert Diendéré et 83 autres personnes, soupçonnées d’être impliquées dans le coup d’Etat déjoué de septembre 2015, s’ouvre le 27 février 2018 Le procès est public et est délocalisé pour la circonstance dans la salle des banquets de Ouaga 2000, précise … Lire la suite

Sécurité: Marche meeting à Yako pour demander le justice pour le Général Gilbert Diendéré

« Juger ou libérer Diendéré ! Justice équitable pour le Général Gilbert Diendéré ! Mon Général, tout le Passoré vous soutient ! » ce sont autant de slogan qu'on pouvais lire sur les pancartes ce samedi à Yako.

En effet les fils et filles du Passoré à travers une marche-meeting ont demander l’accélération d’un jugement équitable au profit du Général Gilbert Diendéré, arrêté depuis le 30 octobre 2015 suite au coup d’Etat manqué.

Venus des 9 communes que compte la province du Passoré, les populations de la localité ont arpenté les artères de la ville pour exiger un procès équitable et diligent pour leur fils, frère et père, le Général Gilbert Diendéré.

A cet effet, ils ont marché environ 45mn, du CMA de la ville, en empruntant la « rue de l’hôpital » et ce, jusqu’au Haut-commissariat du Passoré, où les attendaient une sécurité impressionnante, les autorités communales ainsi que le représentant du Haut-commissaire du Passoré, Karidiata Kaboré, par ailleurs préfet du département de Yako pour transmettre ledit message.

« Nous estimons que la démarche du pouvoir politique ainsi que le pouvoir judiciaire actuel n’est pas du tout équitable dans le procès du putsch manqué.

La preuve en est qu’il y a des hauts gradés de l’armée et certains civils en passant par le général Yacouba Isaac Zida que le Général Diendéré a cité lors de la confirmation des charges contre lui.

Ces derniers doivent être rapatriés si nous voulons réellement une équité dans le procès de ce coup d’Etat manqué. Donc nous, nous estimons que c’est une manière de saper la justice », a martélé Sidnoma Franck Sankara.

Le préfet du département de Yako, Mme Kaboré, représentant le Haut-commissaire du Passoré a rassuré les marcheurs de sa promptitude à transmettre le message de toute la province à qui de droit.

Coup d’Etat du 15 octobre 1987: Un témoin parle, le nom de Gilbert Diendéré ressurgit

Interrogé par nos confrères du Courrier_confidentiel, un des militaires du Centre National d’Entraînement de Pô CNEC à l’époque s’est exprimé sur ce qui s’est passé. Un extrait: CC: Avant les coups de feu qui ont éliminé SANKARA et ses compagnons, il y a eu, semble t-il, un tir assourdissant dont l’objectif était de tromper la … Lire la suite

Coup d’état du 15 Septembre 2015: Gilbert Diendéré parle depuis la MACA

L’ancien chef d’état-major particulier de l’ancien président Blaise Compaoré s’est exprimé dans les colonnes de Jeune Afrique.

A propos du coup d’Etat

« Je n’étais au courant de rien. Ce sont des sous-officiers [dont il refuse de donner l’identité] qui étaient à la manœuvre. Peu après, des hommes sont venus chez moi pour m’informer de la situation.» Comme aucun offi­cier des autres corps de l’armée n’acceptait endosser la respon­sabilité du coup de force, il décide d’assumer en prenant la tête de ce mouvement. Car « j’étais un des seuls à pouvoir le faire. Je l’ai fait dans un esprit d’apai­sement, pour essayer d’aboutir à une solution consensuelle.» Aussi pour aboutir à l’organisa­tion d’élections « véritablement démocratiques et ouvertes à tous». Pour lui, il fallait le faire « pour le bien du pays ».

Blaise Compaoré, Guillaume Soro, Djibril Bassolé et le coup d’Etat

 » Beaucoup pensent à un geste télécommandé par Blaise Compaoré depuis Abidjan, où il est exilé. « C’est totalement faux, rétorque son fidèle bras droit. Il ne m’a appelé qu’une fois, dans les premières heures, pour savoir ce qui se passait au pays. » Il admet aussi avoir reçu un autre appel de Côte d’ivoire, celui de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, accusé d’avoir soutenu les putschistes. Pour lui proposer son aide? « Non. Comme Blaise, il cherchait juste à s’informer de la situation.» Quant à Djibrill Bassolé, l’ex-chef de la diplomatie de Compaoré, également inculpé dans cette affaire, il certifie ne l’avoir vu qu’une seule fois pendant ces évé­nements. Bassolé, assure-t-il, lui a simplement proposé «de demander au Niger de jouer les médiateurs».  »

Diendéré accuse Yacouba Isaac Zida d’être responsable de la dégradation de la situation qui aurait occasionné le coup d’Etat

« Il voulait se débarrasser de tous les officiers qui étaient plus gradés que lui. Mais la troupe n’a pas accepté. Zida s’est alors mis en tête de démanteler le régiment. »

Selon lui, l’ex-Premier ministre a « tout fait » pour se maintenir le plus longtemps pos­sible au pouvoir. « Il cherchait un moyen de repousser les élections.

Il a provoqué le RSP à dessein, au fil des mois, pour le mener à la faute et provo­quer un désordre qui lui serait favorable. » S’il voulait rester au sommet de l’État, c’était « pour conti­nuer à s’enrichir illé­galement».

Devant témoins (il cite les ambassadeurs de France et des États­ Unis de l’époque), Gilbert Dienderé affirme avoir alerté Michel Kafando à plusieurs reprises au sujet des « magouilles » de Zida. «L’histoire me donne aujourd’hui rai­son. Personne ne m’a écouté et Zida a fui le pays à cause de toutes ces affaires.»

Avec JA

MACA: Affaire Thomas Sankara, Terrorisme au Burkina, le Général Gilbert Diendéré parle

Inculpé en 2015 pour des faits d'attentat, assassinats, et recel de cadavres dans le meurtre de Thomas Sankara, le général Gilbert Diendéré a a donner de la voix depuis la Maison d'Arret et de Correction ou il est detenu.

« Je n’étais pas au courant d’une quelconque opération contre Sankara. J’ai été informé après les événements, comme Blaise, qui était malade, chez lui, quand cela est arrivé.» Foi du Général, « aucun ordre» n’a été donné à Hyacinthe Kafando (meneur du commando qui a tué Sankara) qui, de ses dires, jouissait d’une certaine autonomie.

Déja en 2016 devant le juge d’instruction François Yaméogo, le patron de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avait raconté la meme version.

À en croire le général putschiste, ce serait l’ex-chef de la sécurité rapprochée de Compaoré, Hyacinthe Kafando et ses hommes qui auraient assassiné le capitaine. Poursuivant sa déposition, il dit avoir simplement « rendu compte à sa hiérarchie (Compaoré) » après avoir constaté les dégâts. Suivant sa logique, il n’aurait pas pris part à la liquidation physique du révolutionnaire burkinabè.

Notons que le 15 octobre 1987, le président Thomas Sankara et douze de ses hommes ont été lâchement assassinés par un commando. Son compagnon Blaise Compaoré lui a succédé après avoir déclaré Sankara décédé.

Le général Diendéré, homme fort du régime de l'ex-président Blaise Compaoré, renversé par des émeutes populaires en 2014, a été inculpé en 2015 d'"attentat, assassinats, recel de cadavres" dans l'affaire Sankara.

Terrorisme au Burkina

S’exprimant sur une question d’actualité, notamment l’insécurité grandissante au Burkina, le général aurait estimé que les responsables de la dissolution du RSP présentée comme l’unité la mieux équipée et la mieux formée de l’armée ont « cassé un maillon essentiel [du) système sécuritaire » et que la situation ne serait « peut-être pas la même » si l’ex-garde présidentielle était toujours sur pied.

Par ailleurs le ministre de la sécurité n’entend pas recourir aux généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé détenus à la Maison d’arrêt et de correction des armées pour venir à bout de la menace terroriste.

Ses procès dans ces deux affaires, celui qui séjourne depuis septembre 2015 à la Maison d’arrêt et de correction des armées, aurait affirmé les attendre pour « s’expliquer et dire la vérité ».

 

Burkina: la Justice refuse une nouvelle fois la liberté provisoire au Général Djibril Bassolé

La chambre de contrôle de la justice militaire a, une fois de plus, refusé, ce lundi 28 août 2017, d’accorder la liberté provisoire au Général Djibrill Bassolé.

Le général Djibil Bassolé est emprisonné à la MACA depuis septembre 2015 pour complicité dans le coup d’Etat du Conseil National pour la Démocratie (CND).

En rappel des charges retenues contre le Général Djibrill Bassolé il n’en resterait qu’une seule à savoir la trahison. Détenu dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, il lui était reproché entre autres d’ «attentat à la sûreté de l’Etat, de collusion avec des forces étrangères pour déstabiliser la sécurité intérieure, d’incitation à l’indiscipline…»

 

 

Attaque de Yimdi: « Zida voulait qu’on élimine le Général Diendéré, Salifou Diallo, le Colonel Kéré » sergent Poda




 Dans le procès des EX RSP le sergent-chef Ali Sanou est appelé à la barre ce samedi 01 Avril afin de répondre aux mêmes chefs d’accusations. Notons qu'il est considéré comme le cerveau de l'attaque et lui même l'a reconnu avant de demander pardon à ses frères d'armes.

Le sergent Chef a reconnu avoir déserté l'armée  en temps de paix, afin de protéger sa vie qui était menacé par l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida, lieutenant colonel durant les fais.

Selon lui, c’est le général qui est à l’origine de la mutinerie de 2011. Selon ses explications, si la garde présidentielle a tiré cette année, c’est parce que Zida qui était commandant à l’époque, a réuni des jeunes qu’il a incité à se soulever aussi comme les autres corps de l’armée. Le même Isaac Zida a incité des jeunes à venir foutre la merde au camp selon ses mots, mais a échoué dans cette autre tentative quand Ali Sanou et certains de ses frères d’armes leur ont opposé de la résistance a confié l’intéressé.
 Au préalabe c'est le sergent Poda Ollo Stanislas qui comparaissait devant la barre.

Zida voulait qu'on élimine le Général Diendéré, Salifou Diallo, le Colonel Kéré

Pour les faits de désertion, le sergent Poda explique l’avoir fait pour sauver sa vie. Il a fait cas des différents problèmes sous la Transition. Dans sa relation des faits, le Sergent Poda indexe Isaac Zida d’avoir tout planifié pour diviser l’ex RSP.

En effet selon l’accusé, Zida lui avait confié comme à d’autres de son corps, une mission dont la finalité serait non seulement l’assassinat de certains officiers tels que : le général Gilbert Diendéré, le Colonel Kéré, etc. ; mais aussi de certains politiques en l’occurrence l’actuel président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo. En contrepartie de l’exécution de ladite mission, lui personnellement devrait recevoir une prime de 60 millions de francs CFA, une villa, une formation en Israël afin de passer à un grade supérieur d’après lui. Son désaccord à cette proposition va lui valoir des menaces ce qui va l’emmener à quitter le pays pour se refugier en Côte d’Ivoire le 28 septembre 2015 a-t-il confié.

Ayant refusé, il a subi des menaces depuis fin juillet 2015. Aussi ajoute-t-il, Isaac Zida a « donné 25 millions de F CFA à Delwendé pour empoisonner la cuisine ». De toute sa relation des faits, le sergent prend à témoin le collège des sages, Michel Kafando, l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, les généraux Zagré et Diendéré. « On n’est pas contre la transition, c’est Zida qui nous mettait en conflit avec la population », dit-il. Le sergent Poda dit avoir quitté le Burkina le 28 septembre 2015 pour la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemples, l’accusé a indiqué que dans la nuit du 27 août de la même année, six individus se sont rendus à son domicile. Ne l’ayant pas trouvé, ils ont menacé son frère de s’en prendre à sa personne au cas où il ne revenait pas sur sa décision. Les menaces ne se sont pas arrêtées là selon le caporal. En effet, il a également confié que son père a refusé une proposition de Zida qui faisait état de création d’une OSC qui aura pour base dans son village. Ce refus toujours selon le fils va valoir au père, une peine d’emprisonnement de 10 mois. C’est donc face à ces situations et aux intimidations incessantes que le militaire a jugé bon de déserter afin de préserver sa vie a-t-il souligné.