Grogne à l’école nationale de police : un consensus trouvé et le mot d’ordre de grêve levé

Le mot d’ordre de suspension des cours et formations décrété le 5 février par les élèves et les encadreurs de l’école nationale de police (ENP) a été levé, suite aux engagements des premiers responsables du ministère de la Sécurité. Une rencontre tenue jeudi matin, le Secrétaire général du ministère de la Sécurité accompagné notamment du … Lire la suite

Déguerpissement CMA secteur 30: le maire de l’arrondissement 11 très remonté contre le maire Central

La police municipale a procédé mercredi matin à une opération de déguerpissement des commerçants installés le long de l’hôpital du district de Bogodogo (ex CMA secteur 30). Trois blessés, une personne tabassée en plus de nombreux dégats , c’est le bilan que dresse le maire de l’arrondissement 11 .  Le maire de l’arrondissement 11 de la … Lire la suite

L’impôt unique sur les traitements et salaires : qu’est ce qui a changé avec le code général des impôts ?

L’Article 55 du Code des impôts abrogé depuis le 1er janvier 2018 disposait qu’Il est institué au profit du budget de l’Etat un impôt unique sur les traitements et salaires applicable à l’ensemble des traitements publics et privés, indemnités, émoluments et salaires de toute nature, perçus au cours de la même année, y compris les … Lire la suite

Procès Putsch : La NAFA redoute  »la mainmise de l’exécutif »

La Nouvelle Alliance du Faso (NAFA, Opposition) a dénoncé mardi, ‘’la mainmise de l’exécutif sur le tribunal militaire», redoutant un procès impartial contre le Général Djibril Bassolé, appelé à la barre le 27 février pour sa supposée implication dans le putsch déjoué de septembre 2015. « La justice militaire ne saurait être impartiale et ne pourrait … Lire la suite

Sommet à Niamey du G5 Sahel sur la force militaire conjointe

Un sommet des chefs d’Etat du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad), s’est ouvert mardi à Niamey pour boucler le financement de la force militaire conjointe et assurer sa montée en puissance, a constaté un journaliste de l’AFP. Les présidents burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, tchadien Idriss Déby, mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz, … Lire la suite

Interpellation des conducteurs de la Toyota Land Cruiser V8 immatriculé 61710040BF , voici ce qui s’est passé

Le vendredi 2 février 2018, la police nationale avait publié sur les réseaux sociaux, un avis de recherche concernant un véhicule « Toyota Land Cruiser V8 immatriculé 61710040BF ». Suite à la diffusion de l’annonce en question, moins d’une heure a suffi à la police nationale pour interpeller les conducteurs dudit véhicule dont l’immatriculation est fausse . … Lire la suite

Politique: « Nous n’allons pas servir le CDP comme (Feu) Salif Diallo, Simon Compaoré et Roch Kaboré l’ont servi » Achille Tapsoba

Le président par intérim du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, ex parti au pouvoir) Achille Tapsoba a démenti le samedi  3 février 2018 à Kongoussi, les rumeurs de rivalités entre lui et Eddie Komboïgo, à propos du contrôle du parti. «Nos problèmes ne se règlent pas sur les réseaux sociaux et dans  … Lire la suite

Affaire Inoussa Kanazoe: le RENLAC invite la justice à faire son travail en toute sérénité




Le 19 avril 2017, M. Inoussa KANAZOE, PDG du groupe Kanis International et de l’entreprise CIMFASO, a été arrêté avec certains de ses collaborateurs dans le cadre d’une procédure judiciaire engagée à leur encontre pour, entre autres, « faux et usage de faux en écriture de commerce », « fraude fiscale », « usage frauduleux de numéro IFU », « tromperie du consommateur », « abus de confiance aggravée », « blanchiment des capitaux », selon Mme le Procureur du Faso près le TGI/Ouagadougou.


Cette arrestation intervient à la suite d’une cascade de révélations de scandales faites par la presse, qui impliqueraient gravement et au premier chef, M. Inoussa KANAZOE. Dans le cadre du traitement du dossier, des tentatives de corruption et des pressions diverses ont été alléguées. Dans la parution n° 128 du 25 mars 2017 du bimensuel Courrier Confidentiel, le journaliste investigateur par qui l’affaire a été portée sur la place publique, a confié avoir subi d’énormes pressions, afin de le contraindre à renoncer à la publication de « l’Acte 2 » de son article.

Il poursuit en livrant la teneur des échanges entre lui et un émissaire du Directeur Général de CIMFASO, M. Inoussa KABORE. « Essaie de voir si tu peux surseoir à l’Acte 2. On va se voir après », lui aurait lancé ledit émissaire qui ne tardera pas à lui préciser ceci : « il faut qu’on te soutienne (…). Tu sais, cher ami, ce n’est pas pour rien que certains journaux ont fermé (…). Mais on va voir pour arranger tout ça ; si tu as ça régulièrement, c’est pas beaucoup, mais ça crée des ressources financières pour le journal. Ou bien ? », etc.

Ces pressions n’ayant pas pu stopper le journaliste dans son élan, ce sont les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) en charge des enquêtes préliminaires sur l’affaire qui seront pris pour cible. En attestent, les graves déclarations du Capitaine LOMPO au cours de la conférence de presse du 24 avril 2017 animée par le Parquet du TGI de Ouagadougou sur ladite affaire : « Nous sommes partis avec des propositions de plusieurs centaines de millions, et nous avons même passé le cap du milliard ».

Qui sont les auteurs de ces tentatives de corruption ? Pourquoi misent-ils tant pour sauver Inoussa KANAZOE ? D’ores et déjà, le REN-LAC tient à féliciter les acteurs qui ont refusé la corruption et qui ont permis à cette affaire d’être sur la place publique ; il souhaite vivement que ces tentatives de corruption soient traitées avec diligence pour faire comprendre à ceux qui croient toujours que tout s’achète (y compris la justice), qu’ils doivent déchanter. Il y va de la crédibilité de la justice.
Par ailleurs, une certaine opinion voudrait faire croire que l’interpellation de KANAZOE Inoussa pourrait influencer le niveau des flux d’investissements au Burkina Faso parce que l’arrestation d’un des leurs peut créer la panique au sein des opérateurs économiques.

Cette opinion est-elle ignorante ? Verse-t-elle dans la provocation et dans l’imposture ? Veulent-ils nous faire croire que le secteur économique privé est devenu un refuge pour des présumés malfrats en quête d’immunité ? Un opérateur économique quelle que soit sa « puissance », reste tout de même un simple citoyen, donc un justiciable comme les autres citoyens.


Fidèle à sa mission anti-corruption, le REN-LAC tient avant tout, à saluer à sa juste valeur la procédure déclenchée pour l’élucidation de cette affaire. Il souhaite vivement que cette procédure soit, non pas une simple action de communication, mais plutôt un véritable signal d’une traque sincère de la grande délinquance en col blanc ; puisse ce signal indiquer que la justice burkinabé est en train de s’assumer et de s’élever progressivement à la hauteur de la soif de justice qui tenaille le Peuple burkinabé.

En tout état de cause, cet élan doit s’étendre et se renforcer à l’égard de tous ceux (politiciens, hommes d’affaires…) qui, des décennies durant, ont bâti leur fortune sur des pratiques mafieuses et criminelles, aux antipodes de la bonne gouvernance. La situation actuelle de notre pays, au fond du gouffre, relève de leur incurie.
Face au développement progressif des pressions exercées d’une part, par des politiques et d’autre part, par des détenteurs de pouvoir économique en vue d’empêcher à tout prix la manifestation de la vérité dans les affaires de justice, le REN-LAC :
-  condamne fermement ces agissements malsains et prend l’opinion publique à témoin, quant à ce qui pourrait advenir à l’un quelconque des acteurs impliqués dans le traitement des scandales de fraudes fiscales ;
-  adresse ses vives félicitations et ses encouragements aux journalistes d’investigation, aux OPJ et à tous les autres acteurs judiciaires qui ont su résister avec dignité à ces épreuves ;
-  invite tous les acteurs de la justice à résister aux différentes pressions et à traiter avec diligence cette affaire dans le strict respect des droits de la défense ;
-  exhorte Mme le Procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou à tout mettre en œuvre afin que toutes les tentatives de corruption alléguées dans le cadre du traitement de ce dossier ne restent pas impunies, comme elle l’a promis lors de sa conférence de presse du 24 avril 2017 ;
-  encourage la justice et l’ensemble des magistrats intègres à multiplier les efforts pour l’élucidation de tous les crimes économiques pendants en justice afin de donner foi à l’expression « nul n’est au-dessus de la loi » ;
-  appelle le pouvoir à prendre toutes les dispositions pour la protection de tous ceux qui contribuent à la manifestation de la vérité dans les affaires de crimes économiques ;
-  invite les opérateurs économiques sincères à emprunter le chemin de l’assainissement du milieu des affaires en se battant résolument contre les pratiques mafieuses et en s’engageant dans le combat pour un Burkina prospère où il fait bon vivre.
Fait à Ouagadougou le 1er mai 2017
Pour le Secrétariat Exécutif

Dr. Claude WETTA

Journée mondiale de liberté de la presse : Message du Ministre de la Communication




Ce jour, 3 mai 2017, le monde de la presse, la communauté des médias commémore la journée mondiale de la liberté de la presse. Au Burkina Faso, la grande famille de la presse et de la communication a choisi de marquer cette journée par une réflexion autour du thème « Défis sécuritaires au Burkina Faso : rôle et responsabilité des médias ! », dans une communion avec la communauté des Nations Unies qui a proposé le thème : « Des esprits critiques pour des temps critiques : le rôle des médias dans la promotion de sociétés pacifiques, justes et inclusives ».
Chers Consœurs,
Chers confrères,

L’Assemblée générale des Nations unies a voulu, depuis 1993, que le 3 mai soit une journée d’évaluation, de défense de la liberté de la presse, un cadre d’alerte de l’opinion publique et surtout d’interpellation des États quant au respect de leurs engagements envers la liberté de la presse.
Cette année, vous n’avez pas dérogé à la tradition en convoquant le débat au sein des professionnels des médias sur les problèmes qui touchent la liberté de la presse, l’éthique et la déontologie professionnelle.
Vous avez choisi de porter la réflexion sur le rôle et la responsabilité des médias face aux questions sécuritaires, questions qui troublent la cohésion sociale et la paix au Burkina Faso. Autant qu’elle remet en cause les libertés fondamentales, les droits de l’homme et les pratiques démocratiques, la menace sécuritaire fait partie des facteurs susceptibles de compromettre la liberté et l’indépendance des médias, de façon directe et indirecte. La liberté de presse va de pair avec la sécurité des journalistes et celle des populations.

Les attentes vis-à-vis des médias, dans la lutte contre l’insécurité, sont très fortes. Pour que leurs contribution soit efficiente, ils doivent pouvoir agir librement, de manière indépendante, sans toutefois perdre de vue leur responsabilité sociale.
Cela implique qu’ils agissent à l’abri de toute intimidation et qu’ils évitent de servir de relais pour l’expression de sentiments extrémistes ou d’opinions susceptibles de troubler la paix sociale.
C’est dire combien la thématique s’inscrit dans les préoccupations actuelles de l’ensemble des burkinabè.
Il me plait donc de saluer le choix du thème et le travail des médias qui, malgré des contraintes diverses, contribuent à la sensibilisation de l’opinion nationale sur les comportements citoyens à adopter en cette période délicate. Il s’inscrit en droite ligne des initiatives concertées engagées ici et là pour promouvoir un traitement adéquat de l’information sécuritaire.
Chers Consœurs,
Chers confrères,

Selon le classement mondial de la liberté de la presse, édition 2017, récemment publié par Reporters sans frontières, le Burkina Faso est classé 42e mondiale sur 180 pays, 5e en Afrique et 1er en Afrique francophone, confortant son positionnement de 2016, malgré une situation sécuritaire généralement défavorable à nos frontière et dans le monde.
Cependant, ce rang ne doit pas occulter la nécessité constante d’être attentif à toutes les atteintes potentielles à la liberté de la presse.
En effet, RSF décrit une évolution générale de la liberté de la presse tributaire d’un climat mondial de peur et de tensions, aggravé d’une velléité croissante des Etats et des intérêts privés à contrôler le contenu des médias. Le nombre de journalistes et de techniciens menacés, emprisonnés ou assassinés dans le monde témoigne de ce climat d’insécurité.
Au Burkina Faso, le gouvernement, comme l’ensemble des acteurs de la société civile restent attachés à la liberté et au pluralisme des médias, élément charnière de la bonne gouvernance. Le valeureux rang que nous saluons tous, à juste titre, est le fruit des engagements tenus par les acteurs des médias, dans leur diversité et par les décideurs à différents niveaux.
A ce titre, permettez-moi de rendre un hommage appuyé aux journalistes, aux organisations professionnelles des médias qui, inlassablement, défendent l’indépendance des médias au prix de leur vie.
Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour, non seulement accompagner cet élan, mais aussi œuvrer au renforcement des capacités structurelles des médias, structurer durablement l’appui à leur développement, afin de garantir cette liberté, d’assurer la quiétude des hommes de médias dans l’exercice de leur profession.
Je formule le vœu que les acquis significatifs en matière de liberté et de consolidation du climat sécuritaire au Burkina Faso se pérennisent, afin que le rôle éminemment important des médias dans l’enracinement de la démocratie au Burkina Faso soit promu.

Vive la liberté de la presse !
Bonne fête à toutes et à tous !

Message du ministre de la fonction publique, du travail et de la protection sociale à l’ occasion du 1er mai 2017, fête du travail




Chaque année depuis 131 ans, les travailleurs du monde entier, commémorent l’anniversaire du massacre des ouvriers de Chicago qui, en mai 1886, ont bravé les forces de répression pour revendiquer la journée de travail de huit (08) heures.

Cette commémoration est une reconnaissance des droits des travailleurs dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable. Ainsi, le 1er mai, loin d’être une simple occasion de souvenirs, est une opportunité d’introspection offerte à l’ensemble des acteurs du monde du travail, afin de poursuivre le renforcement de la promotion du bien-être au travail.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

En cette occasion unique dans l’année, je voudrais, au nom du Gouvernement, adresser à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs de notre pays, ainsi que leurs organisations notamment syndicales, mes vœux chaleureux de bonne fête du travail.

Puissent les années à venir être des années de paix, de prospérité et d’amélioration des conditions de travail et de vie !

Je voudrais ici témoigner également la solidarité du Gouvernement à toutes celles et à tous ceux qui ont connu des difficultés dans leurs familles, à l’occasion de leur travail ou qui ont perdu leur travail ainsi qu’aux familles de travailleurs ayant prématurément quitté ce monde.

Je saisis cette mémorable occasion pour féliciter et remercier les travailleuses et les travailleurs admis à la retraite pour les sacrifices consentis dans la construction de notre cher pays.

Travailleuses et travailleurs du public et du privé,

La commémoration de la fête du travail en cette année 2017 intervient dans un contexte national difficile. Confronté à de nombreux défis et à de fortes attentes sur plusieurs fronts, notamment ceux de l’emploi, de la sécurité et du développement, le Gouvernement s’attèle à y apporter des réponses idoines, par la mise en œuvre déterminée du Plan national de développement économique et social (PNDES).

Ces situations difficiles n’ont nullement compromis le courage et le dévouement des travailleurs dans la quête permanente d’un mieux-être et du souci de préservation de l’outil de production.

Cependant, l’ampleur du défi de créer un avenir à notre jeunesse nous interpelle tous, travailleurs burkinabè à nous engager, d’avantage sur les chantiers de la production des richesses dans tous les secteurs afin de consolider l’économie nationale et de créer des emplois décents. Cette obligation d’engagement patriotique interpelle en particulier les travailleurs du public auxquels la société réclame plus d’abnégation, plus de déontologie et plus d’efficacité dans l’accomplissement du service public.

Au cours des deux dernières années, de nombreuses crises sociales ont paralysé le fonctionnement de services publics et d’entreprises privées. Ces crises dont l’une des explications plausibles tient à l’accumulation des problèmes sur de nombreuses années écoulées ont donné l’occasion au Gouvernement de réaffirmer à plusieurs reprises sa foi au dialogue social qui constitue en démocratie, la forme de régulation sociale universelle la plus achevée. Aussi, tous les acteurs du monde du travail se doivent-ils de faire de ce dialogue un outil incontournable de promotion du travail décent.

Soucieux de l’amélioration des conditions de vie des travailleurs en particulier et des populations de notre pays en général, le Gouvernement a en effet toujours affiché sa volonté de dialogue qui a été réaffirmée par le Chef du Gouvernement, Son excellence Monsieur Paul Kaba THIEBA, à l’occasion de son discours sur la situation de la nation devant la représentation Nationale le 14 avril 2017, je cite : « Mon Gouvernement est profondément attaché au respect des libertés garanties par la loi fondamentale du pays. Il met en avant le dialogue social comme cadre d’expression et de résolution des revendications sociales, notamment salariales. La récente rencontre Gouvernement/syndicats sanctionnée par un communiqué final a indiqué les avancées dans le traitement des problèmes globaux des travailleurs. Toutefois, le dialogue se poursuit sur les questions en suspens… », fin de citation.

C’est dire que le Gouvernement, les partenaires sociaux (patronat-travailleurs) peuvent et doivent s’entendre sur l’essentiel, non seulement en intégrant le bien-être du travailleur et de sa famille, mais aussi et surtout en préservant l’outil de production, dans le dialogue et la recherche du consensus.

Au demeurant, le Gouvernement restera attentif à l’examen des points de préoccupations qui seront contenus dans le cahier de doléances du 1er mai 2017, et cela avec esprit de suite et détermination. Dans tous les cas, le Gouvernement compte sur la disponibilité des organisations syndicales afin qu’ensemble, nous puissions relever les défis majeurs qui se dressent devant nous.

Travailleuses et travailleurs du Burkina Faso,

Au cours de cette année 2017, d’importants chantiers et défis nous attendent et requièrent la participation des partenaires sociaux pour leur réalisation effective. Il s’agit, entre autres, de :

–       l’opérationnalisation du Haut Conseil du Dialogue Social qui a vocation à être l’instance d’analyse des préoccupations du monde du travail en vue de leur apporter les réponses appropriées ;

–      la concertation avec les partenaires sociaux sur les conditions de rémunération des agents de la fonction publique avant la fin de l’année 2017 ;

–      l’élaboration et l’adoption du répertoire interministériel des métiers de l’Etat et les textes d’application du Statut Général de la Fonction Publique d’Etat ;

–      la relecture de la loi relative au Code du travail et ses textes d’application de manière consensuelle aussi bien pour conformer notre corpus juridique  à la règlementation internationale mais aussi pour répondre aux préoccupations des acteurs de l’entreprise ;

–      la poursuite des négociations des conventions collectives sectorielles et d’entreprises ;

–      l’opérationnalisation de l’assurance maladie universelle dont les activités contribueront à soulager les populations en matière de santé ;

L’année 2017 est de ce fait encore une année de défis pour le monde du travail. Et le Gouvernement sait compter sur l’engagement et la constante disponibilité de l’ensemble des forces vives de notre pays afin que les efforts conjugués et l’esprit de dialogue consolidé renforcent le socle de la gouvernance nationale et favorisent la résolution des préoccupations de l’ensemble des travailleurs et du peuple burkinabè.

Bonne fête de travail à toutes les travailleuses et à tous les travailleurs du Burkina Faso !

 

Je vous remercie