Procès du Putsch de septembre 2015: Pas de liberté provisoire pour les detenus

Pas de liberté provisoire pour les accusés Zerbo Mohamed, Guelwaré Minata et Koussoubé Roger. Ainsi en a décidé Seidou Ouédraogo, le président du tribunal militaire , ce samedi 31 mars 2018.  Le tribunal a jugé que leurs requêtes étaient recevables dans la forme mais au fond, ces demandes étaient mal fondées. Les accusés ont d’abord … Lire la suite

Procès du Putsch de septembre 2015: Me Paulin Salembéré conteste la décision de maintien du président Seidou OUEDRAOGO

Dans cette lettre ouverte adressée à Madame le Premier président de la Cour de cassation, Me Paulin Salembéré, un des avocats des accusés (Badiel Eloi, Nébié Moussa et Deka Mamadi), conteste le rejet de leur demande de récusation du Président Seidou Ouédraogo et du Conseiller Emmanuel Konéné de la Chambre de jugement du Tribunal militaire. … Lire la suite

Suspension du procès: la réaction de Me Mathieu Somé, Avocat de la défense

Le procès de Gilbert Diendéré et de ses 83 co-accusés a été suspendu, le jeudi 22 mars 2018, deuxième jour de reprise de l’audience. En attendant le lundi 26 mars prochain pour la réouverture, le tribunal devra statuer sur des questions préliminaires soulevées par les avocats de la défense. • Avocat de la défense, Me … Lire la suite

Procès du Putsch de septembre 2015: un Malien du Mouvement arabe de l’Azawad sur le banc des accusés

Le procès des auteurs du putsch manqué de septembre 2015 doit reprendre ce 21 mars. Sur le banc des accusés : 83 Burkinabè, mais aussi un Malien membre du Mouvement arabe de l’Azawad, un groupe armé actif dans la région de Tombouctou. Nous sommes le 21 octobre 2015 au soir, dans le quartier Tanpouy de … Lire la suite

Procès du putsch du 16 septembre 2015: la réaction de Guy Hervé Kam

Le procès du putsch du Conseil National pour la Démocratie (CND) s’est ouvert ce mardi 27 février 2018 à la salle des banquets de Ouaga 2000. L’Audience a étée suspendu et les avocats de la défense se sont retirés de l’audience parce qu’ils contestent la légalité et la régularité du tribunal qui siège. La réaction de … Lire la suite

Procès du putsch du 16 septembre 2015: ce qu’il faut retenir du 1er jour

Âpres des années d’attente le peuple Burkinabé doit prendre son mal en patience. En effet le procès qui s’est ouvert ce 27 Février 2018 laisse planer des jours d’incertitudes . En effet à la fin du premier jour le tribunal devant juger le Gle Diendéré et complice n’est toujours pas constitué.  Pourtant pour constituer le … Lire la suite

Procès du putsch : Pascal Zaida exige la retransmission en directe sur les médias d’Etat

Des OSC

Les  nations,  les Etats arrivent  souvent à un  carrefour où s’entrechoquent  des évènements qui participent  à construire l’histoire. Cette histoire doit se construire sans passion et dans la vérité. Ainsi, le procès du putsch manqué du 16 septembre 2015 qui s’ouvrira le 27 février 2018 fait partir de    ces évènements. Un procès  qui se tient, … Lire la suite

Procès du putsch manqué de 2015: voici la liste des témoins du parquet militaire

Putsch déjoué

Le tribunal militaire de Ouagadougou a indiqué que le procès du Gal Gilbert Diendéré et 83 autres personnes, soupçonnées d’être impliquées dans le coup d’Etat déjoué de septembre 2015, s’ouvre le 27 février 2018. Le parquet militaire également a trié sur le volet 45 témoins dont des noms prestigieux. Je te livre également cette liste in … Lire la suite

Procès du putsch manqué de 2015: voici la liste des témoins du Gle Diendéré

Le tribunal militaire de Ouagadougou a indiqué que le procès du Gal Gilbert Diendéré et 83 autres personnes, soupçonnées d’être impliquées dans le coup d’Etat déjoué de septembre 2015, s’ouvre le 27 février 2018. Ce procès, historique, s’ouvrira le 27 février prochain devant la chambre de jugement du tribunal militaire de Ouagadougou délocalisée, à cette occasion, … Lire la suite

Décision du groupe de Travail des Nations unies: Djibril Bassolé sort de son silence

Je ne peux que me réjouir comme vous de l’avis n°39-2017 (Burkina Faso) du Groupe de Travail des Nations Unies sur la détention arbitraire.

Cet avis est la résultante d’une confrontation rigoureuse entre la requête de mes avocats que je félicite au passage et « la réponse du Burkina à la communication soumise au groupe de travail sur la détention arbitraire relative à la privation de liberté de Monsieur Yipènè Djibrill Bassole ».
Il est aussi sans doute le résultat d’investigations indépendantes et impartiales que les experts des Nations Unies ont fait mener sur le terrain 9 mois durant.
En tous les cas, leurs appréciations objectives des faits a établi que ma détention qui totalise bientôt 2 ans sans procès et que vous avez dénoncée dès les premières heures est totalement arbitraire.
Toutefois, nous ne devrions pas considérer l’avis n°39-2017 (Burkina Faso) comme une victoire de mes Avocats contre le Gouvernement du Burkina Faso.
Nous devrions le voir plutôt comme une contribution de la communauté internationale à l’édification d’un véritable état de droit démocratique au Burkina Faso. Dans ce sens, l’avis des Nations Unies invite le Burkina Faso « à modifier sa législation ou sa pratique afin de les rendre conformes aux obligations mises à sa charge par le droit international dans le droit fil du présent avis ».
En clair, il ne suffira plus pour les autorités compétentes de notre pays, de démontrer qu’une disposition violant manifestement les droits humains est conforme à la législation interne pour avoir gain de cause. Il s’agira pour notre pays désormais de conformer sa législation et sa pratique à la déclaration universelle des droits de l’homme et au Pacte International relatif aux Droits civil et politique que le Burkina Faso a ratifiés depuis le 04 Janvier 1999.
Si victoire il y a, l’avis du Conseil de droits de l’homme des Nations Unies qui confirme le caractère arbitraire de ma détention, est une victoire du droit et de la vraie justice contre l’arbitraire et la manipulation.
C’est une victoire de plus des femmes et des hommes épris de justice et de paix contre l’autoritarisme, la tyrannie et les intrigues du pouvoir.
J’en suis moralement et profondément soulagé.
En ce qui concerne ma libération effective que vous formulez jour et nuit dans vos prières et supplications, nous nous en remettrons à ALLAH Le Tout Puissant. Que sa volonté soit faite.
Pour finir, je vous invite à méditer cette déclaration du Pape François qui a retenu mon attention dans mes nombreuses lectures à la MACA. Je cite :
« Si DIEU s’arrêtait à la justice, il cesserait d’être DIEU ; Il serait comme tous les hommes qui invoquent le respect de la loi. La justice seule ne suffit pas et l’expérience montre que faire uniquement appel à elle risque de l’anéantir. C’est ainsi que DIEU va au delà de la justice avec la miséricorde et le pardon ».
À bientôt