Burkina:le Général Diendéré sort de son silence

Vivement le Général Diendéré en a gros sur le cœur. Connu pour son calme habituel le Général Gilbert Diendéré a profité de la visite des députés de l’Assemblée nationale à la Maison d’arrêt et de correction de l’armée (MACA) le 30 mars 2017, pour se prononcer sur des propos de Simon Compaoré selon qui, l’ex-Régiment de … Lire la suite

Attaque de Yimdi: « Zida voulait qu’on élimine le Général Diendéré, Salifou Diallo, le Colonel Kéré » sergent Poda




 Dans le procès des EX RSP le sergent-chef Ali Sanou est appelé à la barre ce samedi 01 Avril afin de répondre aux mêmes chefs d’accusations. Notons qu'il est considéré comme le cerveau de l'attaque et lui même l'a reconnu avant de demander pardon à ses frères d'armes.

Le sergent Chef a reconnu avoir déserté l'armée  en temps de paix, afin de protéger sa vie qui était menacé par l’ex-Premier ministre Yacouba Isaac Zida, lieutenant colonel durant les fais.

Selon lui, c’est le général qui est à l’origine de la mutinerie de 2011. Selon ses explications, si la garde présidentielle a tiré cette année, c’est parce que Zida qui était commandant à l’époque, a réuni des jeunes qu’il a incité à se soulever aussi comme les autres corps de l’armée. Le même Isaac Zida a incité des jeunes à venir foutre la merde au camp selon ses mots, mais a échoué dans cette autre tentative quand Ali Sanou et certains de ses frères d’armes leur ont opposé de la résistance a confié l’intéressé.
 Au préalabe c'est le sergent Poda Ollo Stanislas qui comparaissait devant la barre.

Zida voulait qu'on élimine le Général Diendéré, Salifou Diallo, le Colonel Kéré

Pour les faits de désertion, le sergent Poda explique l’avoir fait pour sauver sa vie. Il a fait cas des différents problèmes sous la Transition. Dans sa relation des faits, le Sergent Poda indexe Isaac Zida d’avoir tout planifié pour diviser l’ex RSP.

En effet selon l’accusé, Zida lui avait confié comme à d’autres de son corps, une mission dont la finalité serait non seulement l’assassinat de certains officiers tels que : le général Gilbert Diendéré, le Colonel Kéré, etc. ; mais aussi de certains politiques en l’occurrence l’actuel président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo. En contrepartie de l’exécution de ladite mission, lui personnellement devrait recevoir une prime de 60 millions de francs CFA, une villa, une formation en Israël afin de passer à un grade supérieur d’après lui. Son désaccord à cette proposition va lui valoir des menaces ce qui va l’emmener à quitter le pays pour se refugier en Côte d’Ivoire le 28 septembre 2015 a-t-il confié.

Ayant refusé, il a subi des menaces depuis fin juillet 2015. Aussi ajoute-t-il, Isaac Zida a « donné 25 millions de F CFA à Delwendé pour empoisonner la cuisine ». De toute sa relation des faits, le sergent prend à témoin le collège des sages, Michel Kafando, l’ancien président Jean Baptiste Ouédraogo, les généraux Zagré et Diendéré. « On n’est pas contre la transition, c’est Zida qui nous mettait en conflit avec la population », dit-il. Le sergent Poda dit avoir quitté le Burkina le 28 septembre 2015 pour la Côte d’Ivoire.

A titre d’exemples, l’accusé a indiqué que dans la nuit du 27 août de la même année, six individus se sont rendus à son domicile. Ne l’ayant pas trouvé, ils ont menacé son frère de s’en prendre à sa personne au cas où il ne revenait pas sur sa décision. Les menaces ne se sont pas arrêtées là selon le caporal. En effet, il a également confié que son père a refusé une proposition de Zida qui faisait état de création d’une OSC qui aura pour base dans son village. Ce refus toujours selon le fils va valoir au père, une peine d’emprisonnement de 10 mois. C’est donc face à ces situations et aux intimidations incessantes que le militaire a jugé bon de déserter afin de préserver sa vie a-t-il souligné.

Procès des 22 Ex-RSP : « Moi on ne m’a pas torturé mais ils ont humilié ma famille » dixit Soulama Seydou

Jour 3 du procès des militaires de l’Ex RSP sur l’attaque de la poudrière de Yimdi aujourd’hui 30 mars 2017. En effet, si depuis le début du procès les  « manœuvres et tortures à la gendarmerie»  dénoncées sont récurrentes, la date d’aujourd’hui ne fait pas exception. En effet, les militaires Yonli Andy, Djimaldine Napon, le sergent Coulidiati … Lire la suite

Procès des 22 Ex-RSP : « Zida, s’il te propose quelque chose et tu refuses, il faut savoir ce qui va arriver » Caporal Zouré Boureima

Jour 2 du procès des militaires de l’Ex RSP, quatre prévenus ont déjà comparu aujourd’hui 29 mars 2017 à la justice militaire. La plupart d’entre eux ont jusqu’à cinq chefs d’accusation. Il s’agit du complot militaire, vol aggravé, désertion en temps de paix, détention d’armes de guerre et aggression. Sous une chaleur de plomb, les … Lire la suite

Attaque de la poudrière de Yemdi: « j’ai été enchainé et mis à poil sous un arbre » le caporal




Le procès des militaires présumés impliqués dans le dossier de l’attaque en 2016 de la poudrière de Yimdi s’est ouvert ce mardi 28 mars 2017 devant le tribunal militaire de Ouagadougou. Dans ce procès, le sergent-chef Ali Sanou et 21 autres sont poursuivis pour complot militaire, désertion à l’étranger en temps de paix, vol aggravé, détention illégale d’armes à feu ou de munition.

 

le premier à comparaitre à la barre est le caporal Abdoul Nafion Nebié qui a répondu aux questions du parquet, de son avocat et du président du tribunal. Sur les quatre chefs d’accusation qui pèsent sur lui, il reconnait seulement la désertion en temps de paix.

Dans son récit on apprend qu'il à quitté le camp Naba Koom lors de son bombardement pou se retrouver à Po. "J’ai été rejoint par le Sergent-chef Sanou Ali qui m’a demandé de l’accompagner en Côte d’Ivoire. Nous sommes passés par le Ghana pour rejoindre la Côte d’ivoire, parce que c’est cette route que je connais. Le sergent-chef Sanou Ali à cacher ses armes dans les herbes pour pouvoir passer à la frontière avec le Ghana », a expliqué le prévenu.

Selon le Caporal il a été maltraité depuis son arrestation à Léo jusqu’à à Ouaga. Il a été enchainé sous un arbre à la gendarmerie de Léo, et mis à poil. C’est nu et derrière un pick up qu’il serait arrivé au camp Paspanga à Ouaga.

Les enquêteurs à la recherche de forte somme d'argent?

Il poursuit en notant que les enquêteurs ont fouillé partout dans son village pour retrouver une certaine somme d’argent (en euro et en dollar) qu’il détiendrait et remise par l’ancien président Blaise Compaoré en vue de préparer l’attaque de la poudrière de Yimdi puis de la MACA. ‘’Même la tombe de mon grand-père a été fouillée », a-t-il laissé entendre. ‘’Si j’avais des euros et des dollars j’allais disparaitre et aller vivre tranquillement’’, aurait-il dit aux gendarmes.

« A toutes les questions, mon client a répondu. On a tenté de lui tendre des pièges, il n’a pas été pris. On lui demandait pratiquement des aveux, mais tant qu’on n’a pas commis des faits, on ne peut pas avouer »,selon son avocat commis d’office, Me Yelkouni Olivier.

Il dit mettre en cause les enquêtes de la police judiciaire. Que ce soit celles de la gendarmerie que du commissariat de police. « L’article 430 du code de procédure pénale dit que les enquêtes de police ne valent qu’à titre de simples renseignements. Il ne suffit pas de brandir un procès-verbal d’enquête de police(…) si c’était des aveux, on n’aurait pas eu besoin encore que le prévenu comparaisse pour qu’on lui pose des questions... », selon l'avocat.

Affaires écoutes téléphonique: l’expert estime qu’il n’ya pas eu de trucage/ montage




Fin septembre 2016, la justice militaire burkinabè avait demandé à l’expert allemand Hermann Künzel d’analyser les enregistrements téléphoniques présumés mettant en cause Djibrill Bassolé, l’ex-ministre de Blaise Compaoré, et Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale ivoirienne, dans la tentative de coup d’État de septembre 2015.

D’après nos informations, une traduction du rapport de cet expert a été présentée aux avocats de Bassolé le 23 décembre dernier au tribunal militaire de Ouaga. Une phrase de conclusion retient l’attention : « Les analyses acoustiques et linguistiques appliquées à la conversation “3. Soro to Bassole as at 22h11” [nom du fichier audio] dans la version mise à notre disposition par le tribunal n’ont produit ni indice ni trace d’un trucage/montage. »

Après avoir adressé une note au juge d’instruction pour critiquer cette expertise, les avocats de Bassolé s’indignent de n’avoir toujours pas eu accès au rapport original ni à ses annexes et affirment qu’il subsiste « une obscurité totale sur les conditions [de réalisation] et les auteurs » de ces enregistrements présumés, effectués, selon eux, hors de tout cadre légal.

Jeune Afrique

Burkina Faso: la réaction des Burkinabé à la radiation du Général Zida

Depuis quelques temps, un sujet fait la une des Burkinabès : il s’agit bien évidemment de la radiation du Général Yacouba Isaac Zida. Le moins qu’on puisse dire c’est que les avis sont partagés. Tiemtoré Adama , « cette nouvelle est la bienvenue ». Selon son entendement Zida s’est moqué de l’intelligence des Burkinabès parce que ce dernier n’avait … Lire la suite

MACA: apres sa sortie de clinique voici la réaction du Général Djibril Bassolé

Apres un récent séjour à dans une clinique de Ouagadougou le Général Djibril Bassolé a réagit via sa page facebook. « Je vous remercie du fond du coeur pour le témoignage de sympathie que vous m’avez démontré à l’occasion de mon séjour à la Polyclinique internationale de Ouagadougou. Rendons grâce à Dieu qui préserve notre santé, … Lire la suite

Procès des militaires de l’ex RSP: une parodie de justice selon Djibril Bassolé

le verdict du procès de Madi Ouedraogo et de ses compagnons a fait réagir le Général Djibril Bassolé incarcéré à la maison d’arrêt et de correction de l’armée ( MACA). Il qualifie de parodie de justice ce procès. Chers Amis,  Le procès de Madi Ouedraogo et de ses compagnons d’infortune est une parodie de justice. … Lire la suite

Procès des militaires de l’ex RSP: 15 ans de prison ferme pour le caporal Madi Ouedraogo

Le procès de Madi et les 28 autres a livré son verdict . Les  » cerveaux », le Caporal Madi Ouédraogo, le sergent Mahamadi Zalle et le marabout Cheick Alassane Ouédraogo, « ladji » écopent de 15 ans ferme. – 20 accusés reconnus coupables – 9 déclarés non coupables – Les peines vont de 6 à 15 ans de prison … Lire la suite