La Tunisie se prépare pour une élection présidentielle cruciale le 6 octobre prochain. L'autorité électorale a validé la candidature de trois candidats, dont le président sortant Kaïs Saïed. Parmi les 17 candidats initiaux, seuls Ayachi Zammel et Zouhair Maghzaoui ont réussi à se qualifier pour la course contre Saïed.
Ayachi Zammel, un homme d'affaires à la tête d'un petit parti pro-affaires, a été placé en garde à vue. Cette arrestation intervient après des allégations de falsification de signatures d'électeurs. Ces accusations avaient déjà mené à l'arrestation du trésorier de son ancien parti le mois dernier pour des raisons similaires. Cette situation complexifie la candidature de Zammel et soulève des questions sur la transparence du processus électoral.
Zouhair Maghzaoui : L'Alternative de Gauche
L'autorité électorale a approuvé Zouhair Maghzaoui, ancien député et figure de la gauche panarabe, comme l'autre candidat. Maghzaoui se positionne comme une alternative au président sortant, mais fait face à une baisse de la participation politique en Tunisie. Depuis l'arrivée au pouvoir de Kaïs Saïed en 2019, la mobilisation électorale a chuté, avec un taux de participation de seulement 11% lors des élections locales de l'année dernière.
Tunisie : Un Contexte Politique Sous Tension
Le scrutin présidentiel se déroule dans un contexte de méfiance croissante envers le processus politique. Les récents événements, comme les arrestations pour irrégularités électorales, pourraient renforcer cette défiance. Les défis économiques et politiques continuent. Le pays cherche une issue stable et démocratique à cette crise électorale.
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