Turquie

Turquie: Erdogan remporte l’élection présidentielle 

La commission électorale turque a annoncé que Recep Tayyip Erdogan avait remporté l'élection présidentielle au deuxième tour, qui s'est déroulé dimanche en Turquie.

Cette victoire permet à Erdogan de rester au pouvoir jusqu'en 2023, après avoir été au pouvoir depuis 2003. Les résultats ont été annoncés après le dépouillement de plus de 99% des bulletins de vote, avec Erdogan obtenant 52,5% des voix.

L'opposition a contesté les résultats, affirmant que les élections n'étaient pas justes et équitables, mais les observateurs de l'Union européenne ont déclaré que le vote avait été transparent et démocratique.

Sur la base des résultats provisoires, il a été constaté que M. Recep Tayyip Erdogan a été réélu président de la République, a déclaré le président du Haut Comité électoral turc (YSK), Ahmet Yener, cité par l'agence étatique Anadolu.

Au pouvoir depuis vingt ans, M. Erdogan a recueilli 52,14 % des suffrages, contre 47,87 % pour son adversaire Kemal Kiliçdaroglu, après le décompte de près de 99 % des voix.

Juché sur un autobus devant son domicile d'Istanbul, sur la rive asiatique du Bosphore, le chef d'État de 69 ans a pris la parole devant une mer de drapeaux rouges brandis par une foule enthousiaste.

Notre nation nous a confié la responsabilité de gouverner le pays pendant les cinq prochaines années, a-t-il lancé au terme d'une élection qui l'a contraint pour la première fois à un second tour.

Le seul gagnant aujourd'hui, c'est la Turquie, a conclu M. Erdogan.

Des rassemblements spontanés se sont formés partout dans les villes où le Reis a triomphé, en particulier au cœur de l'Anatolie.

Kemal Kiliçdaroglu a réagi peu après le discours du président Erdogan. Il a déclaré qu'il était attristé pour la Turquie et qu'il continuerait à se battre pour son pays.

Kiliçdaroglu, le chef du parti d'opposition en Turquie, a été un critique virulent de la politique d'Erdogan et de son gouvernement. Il a plaidé pour la démocratie, les droits de l'homme et l'état de droit en Turquie, qui a été constamment menacée ces dernières années.

Bien qu'il soit confronté à de multiples défis, notamment des arrestations et des accusations de terrorisme, Kiliçdaroglu reste attaché à sa cause et à son pays. Sa déclaration reflète les inquiétudes de nombreux Turcs qui s'inquiètent de l'avenir de leur démocratie et de l'érosion de leurs libertés.


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