L’Union pour la renaissance Parti sankariste (UNIR/PS) poursuit son périple de structuration. Après, les régions de la Boucle du Mouhoun et du Centre Ouest le samedi dernier, ce dimanche 16 juillet 2017 le cap a été mis sur la région du Plateau central.
Me Bénéwendé Stanislas Sankara, président de l’UNIR/PS, accompagné d’une forte délégation a installé le coordonnateur régional du Plateau central. Adama Sawadogo, c’est celui qui a désormais la lourde charge de coordonner toute la région. C’était lors d’une cérémonie officielle d’installation dans la maison des jeunes de Boussé archicomble de militants.
Après son dernier congrès ordinaire tenu en janvier 2017, l’UNIR/PS est dans une dynamique d’implantation et de structuration du parti sur toute l’étendue du territoire national. Le parti compte déjà à son actif sept coordonnateurs régionaux installés sur les 13 régions que compte le Burkina Faso. Dans son mot introductif, le 2e vice-président du parti, Athanase a salué la forte mobilisation des militants venus de tous les recoins du plateau central. Il les a en outre invités à militer pour la promotion de la paix et de la cohésion sociale.
Le bilan à mi-parcours des installations des coordonnateurs régionaux est satisfaisant à en croire le premier responsable du parti, Me Bénéwendé Stanislas Sankara : « c’est un grand motif de satisfaction, nous nous sommes rendus compte que tous les chefs-lieux qui ont accueilli ces cérémonies d’installation qu’il y avait de l’engouement, une forte mobilisation ». Il renchérit : « Ici à Boussé, on a vu une forte mobilisation des conseillers municipaux de la région de l’UNIR/PS et surtout une présence massive de femmes et de jeunes ». Autres motifs de satisfaction, « c’est la présence d’autres partis politiques notamment nos amis alliés de la Mouvance Présidentielle et aussi les partis politiques de l’opposition et la société civile venus nous soutenir. Cela nous renforce dans l’idée qui est que l’UNIR/PS reste un parti de rassemblement, un parti politique de convergence ».
Pour Me Sankara l’essentiel de ces cérémonies d’installation consiste à expliquer aux coordonnateurs régionaux les missions qui leur sont dévolues, à savoir travailler à l’implantation et à l’épanouissement du parti.
Tour à tour les responsables des structures du parti de l’œuf de Boussé se sont succédés au parloir en passant par le responsable des jeunes, celui des personnes du troisième âge et la représentante des femmes. Chacun a réaffirmé son appartenance à l’UNIR/PS et s’engage à œuvrer pour le rayonnement du parti. Pour la responsable des femmes, « la désignation d’un coordonnateur, loin d’une idée quelconque de pouvoir ou de chefferie, c’est plutôt un sacerdoce ». Car, « A la différence, le coordonnateur est appelé à implanter le parti dans son ressort territorial, donc un travail colossal. Par contre, un chef, lui est assis et il appartient à ses sujets de lui fournir tous ses besoins. Pour ce faire, nous lui accordons notre soutien total ».
La tâche qui attend le nouveau coordonnateur est énorme et il en est conscient : « Il me revient de travailler à la mise en place des structures fédérales dans les trois provinces que sont le Kourwéogo, l’Oubritenga et le Ganzourgou, ensuite nous devons travailler pour l’implantation des structures communales au niveau des 20 communes du plateau central, mettre en place les structures spécifiques c’est-à-dire les structures des jeunes, des femmes, des anciens, des opérateurs économiques et aussi défendre les intérêts du parti au niveau de la région ». Pour y parvenir, Adama Sawadogo dit compter sur l’appui du Secrétariat exécutif national (SEN), sur l’engagement et la détermination des militants et militants des 3 provinces.
Quant au secrétaire national à la structuration du parti, le député Alexandre SANKARA, « c’est une joie que j’éprouve aujourd’hui à Boussé en assistant à l’installation du coordonnateur régional du plateau central. C’est une joie légitime car ce sont les coordonnateurs qui feront le travail d’implantation du parti dans les régions. A y écouter les attributions qui leur sont dévolues, c’est une charge énorme qui pèse sur leurs épaules et en tant que responsable de la structuration, je ne peux que les accompagner dans leur mission ».