Le Mozambique est en proie à une série de manifestations violentes suite à l'annonce des résultats de l'élection présidentielle du 9 octobre. Selon le Centre pour la démocratie et les droits humains (CDD), ces manifestations ont fait 11 morts à travers le pays, principalement en raison des interventions policières. La province de Nampula, au nord, a été particulièrement touchée, avec six décès signalés.
Le parti Frelimo, au pouvoir, a été déclaré vainqueur de l'élection, un résultat contesté par l'opposition. Venâncio Mondlane, l'un des principaux opposants, a revendiqué la victoire et rejeté les résultats officiels.
Violences post-électorales au Mozambique: Une réponse policière contestée
La police mozambicaine n’a pas confirmé le bilan des 11 morts avancé par le CDD. Toutefois, elle a reconnu deux décès dans les provinces de Nampula et Niassa. Un porte-parole de la police avait mentionné 20 blessés vendredi, sans parler de victimes mortelles.
Les manifestations ont touché plusieurs régions du pays, et plus de 450 personnes ont été arrêtées. La contestation des résultats électoraux a alimenté la tension, alors que les forces de l'ordre tentent de maintenir le contrôle.