La coopération russo-burkinabè franchit une nouvelle étape. En effet, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a effectué une visite officielle de 72 heures à Moscou, à l’invitation de Vladimir Poutine. Ce déplacement diplomatique, du 8 au 11 mai 2025, marque une avancée significative dans les relations entre le Burkina Faso et la Fédération de Russie.
Selon le ministre des Affaires étrangères, Karamoko Jean-Marie Traoré, cette visite a été fructueuse. Plusieurs axes prioritaires ont été abordés pour renforcer la coopération russo-burkinabè, notamment dans les domaines de la formation, de l’énergie, de la sécurité et de la défense.
La séance de travail entre les deux chefs d’État a permis de passer en revue plusieurs projets stratégiques. Le Président Poutine et son homologue burkinabè ont réaffirmé leur volonté commune d’intensifier la coopération russo-burkinabè. Des discussions ont porté sur la formation universitaire, la recherche scientifique, l’accès à l’énergie et le renforcement des capacités en matière de défense.
Un parallèle peut être fait avec les relations historiques entre la Russie et plusieurs pays africains dans les années 1960, où Moscou soutenait des programmes de développement et d’éducation. Aujourd’hui, le Burkina Faso entend tirer profit de cette dynamique renouvelée.
Coopération russo-burkinabè : la diaspora et les alliances renforcées
Au cours de son séjour, le Président Traoré a aussi échangé avec la communauté de la Confédération des États du Sahel (AES) vivant en Russie. Il a insisté sur l’importance des filières scientifiques et techniques dans le développement national. Cet appel s’inscrit dans une vision stratégique de long terme pour moderniser le pays.
Par ailleurs, la rencontre avec le Président vénézuélien Nicolas Maduro a permis de raviver les liens historiques entre les deux nations. Le ministre Traoré s’est dit satisfait, soulignant que cette mission a élargi les perspectives de la coopération russo-burkinabè.
Le séjour du Chef de l’État à Moscou a donc posé les bases d’un partenariat plus structuré. De nouveaux accords sont en vue pour accompagner le Burkina Faso dans ses priorités de développement.