TIC: Bobo-Dioulasso en mode Télévision Numérique Terrestre

Après Banfora, la ville de Bobo-Dioulasso a abrité, le lundi 9 octobre 2017, une conférence publique sur la Télévision numérique terrestre (TNT) sous le thème : « Le Burkina Faso entre bientôt dans la Télévision numérique ».    La cérémonie d’ouverture a été présidée par le ministre de la Communication et des relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou. Au cours des échanges, le ministre Rémis Fulgance Dandjinou a annoncé que depuis le 30 septembre 2017, les postes téléviseurs adaptés peuvent recevoir les images de la TNT à Bobo-Dioulasso. Pour le démontrer, après la conférence, la délégation qui s’est rendue sur le site de la SBT a pu effectivement admirer une dizaine de chaînes déjà captées à Bobo-Dioulasso. Ce sont, entre autres, la RTB, Impact TV, Burkina Infos, BF1, RTB Zénith, TV Maria, CVK, 3 TV, Oméga TV. A l’instar des autres pays de la sous-région (UEMOA, CEDEAO), le Burkina Faso a opté pour la norme de compression MPEG-4 et la norme de diffusion DVB-T2. Pour recevoir les chaines de la TNT, il faut s’équiper d’un adaptateur TNT de norme DVB-T2/MPEG-4 pour brancher à votre téléviseur actuel et vérifier que vous disposez d’une antenne râteau UHF ou s’équiper d’un poste téléviseur avec TNT intégrée de normes DVB-T2/MPEG-4 et d’une antenne râteau UHF. Tous en remerciant les uns et les autres, le ministre Dandjinou a invité les participants à la conférence, surtout les femmes fortement mobilisée, à être les relais du ministère en charge de la Communication auprès des communautés, afin de les informer largement sur les changement en cours au Burkina Faso dans le domaine de l’audiovisuel. DCPM/MCRP

Démissions des 13 députés de l’UPC: Voici ce que Zéphirin Diabré a dit

Pour répondre aux « tentatives de déstabilisation auxquelles l’Union pour le Progrès et le Changement fait face en ce moment, Zéphirin DIABRE et son équipe se sont présentés face aux hommes de médias ce lundi 9 octobre 2017. Voici sa déclaration: Déclaration liminaire lue par le Président Zéphirin DIABRE Mesdames et messieurs les journalistes, La direction politique de l’Union pour le Progrès et le changement a souhaité vous rencontrer ce matin, pour vous éclairer sur la situation qui prévaut au sein du parti, suite notamment à ce qui est annoncé dans la presse comme la création de ce que la presse qualifie de deuxième groupe parlementaire de l’UPC à l’Assemblée nationale burkinabè. Nous sollicitons ici l’appui de la presse pour porter l’information juste aux burkinabé. A l’heure où nous parlons, il n’existe pas un groupe parlementaire dénommé UPC /Renouveau, pour la simple raison que la création des groupes parlementaires se fait suite à une rencontre de la conférence des présidents, et à un acte du Président de l’Assemblée nationale. A ce jour, et à notre connaissance, aucune conférence de président ne s’est réunie et le Président de l’Assemblée nationale n’a signé aucun acte officiel matérialisant la création d’un tel groupe. Ceux qui parlent dans la presse au nom d’un groupe parlementaire qui se dénommerait UPC / Renouveau Démocratique font donc une usurpation de titre, car un tel groupe n’existe pas. L’UPC demande solennellement au Président de l’Assemblée nationale, de réunir la conférence des présidents et de trancher la question le plus urgemment possible afin de situer l’opinion publique : oui ou non un nouveau groupe parlementaire est-il créé au sein de l’Assemblée nationale de notre pays? En attendant, il appartient à la presse de trouver l’appellation qui convient le mieux dans cette affaire. Mesdames et Messieurs, Dans l’après-midi du 04 octobre dernier, le président du parti, assisté d’un Vice-président et du Secrétaire général national, a reçu à sa demande une délégation de 04 députés. Ceux-ci étaient venus informer la direction du parti qu’avec d’autres camarades, ils avaient décidé de démissionner du groupe parlementaire UPC et de déposer une demande auprès du Président de l’assemblée nationale en vue de se constituer en un nouveau groupe. La notification a donc été verbale. Interrogés par la direction du parti sur les mobiles de leurs actions ils se sont bornés à répondre qu’ils avaient été mandatés par leurs pairs, pour donner l’information, pas pour donner des explications. Dans les échanges, de part et d’autre, l’idée d’une rencontre avec la direction a été suggérée. La direction a marqué son accord. Mais la délégation a estimé qu’elle devait d’abord rendre compte au groupe avant d’aviser. Lasse d’attendre, la direction du parti leur a envoyé un courrier en date du vendredi 06 Octobre pour proposer une rencontre le lendemain samedi 07 octobre. Elle attend toujours la réponse. En l’absence d’une correspondance officielle adressée à la direction du parti, celle-ci ne situe pas les raisons qui motivent une telle démarche. C’est à la faveur des déclarations faites par les uns et les autres dans les divers canaux de communication, que le parti voit apparaitre pêle-mêle ce qui semble être les motivations de cette initiative. La principale semble être liée à la publication, le 10 septembre 2017, par le bimensuel « Courrier confidentiel », d’une liste de députés UPC accusés d’avoir trempé dans un complot avec les plus hauts responsables du MPP en vue de la création d’un nouveau parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020. Il faut signaler à ce stade, au passage, que déjà le 10 août dernier, le Courrier confidentiel citant des sources internes au MPP, annonçait qu’une opération de déstabilisation des partis d’opposition était en préparation, et que l’UPC en était la cible principale. Les démissionnaires reprochent essentiellement à la direction du parti de n’être pas venue à leur secours en les défendant. Pire, ils soupçonnent celle-ci d’être à l’origine de la fuite. Ils ont écrit une lettre à la direction du parti dans ce sens, lettre qu’ils ont fait fuité dans les réseaux sociaux. La réponse de la direction du parti à cette accusation avait été clairement formulée dans une lettre envoyée aux intéressés le 19 septembre 2017 et qui dit en substance que : – ce n’est pas la direction, mais plutôt un organe de presse qui a porté l’accusation – la direction estime que lorsqu’un membre du parti est mis en cause dans la presse, c’est d’abord à cette personne d’apporter un démenti, avant que le parti ne puisse éventuellement se prononcer. La direction s’attendait à ce que, le jour même de la parution de l’article, un démenti cinglant de leur part soit opposé, pour situer les militants et l’opinion ; – la direction s’attendait à ce qu’ils prennent immédiatement l’initiative de la rencontrer et la rassurer, si tel était leur état d’esprit ; – enfin, la direction s’attendait à ce que, sans délai, ils aillent à la rencontre des militants en province pour échanger avec eux et les rassurer ; Cette position est et sera toujours celle de la direction du parti. Une accusation insidieuse de la part des démissionnaires, tente d’accréditer l’idée que l’opération a été montée pour les écarter et préparer dés aujourd’hui la succession dans leurs provinces en 2020. Cela est absurde parce que ce n’est la direction qui choisira les candidats, mais les militants, en fonction du bilan de tout un chacun. Une autre propagande distillée par les démissionnaires tente d’accréditer aussi l’idée, que la direction refuse de les recevoir. C’est absolument faux ! Les démissionnaires n’ont jamais demandé formellement à rencontrer la direction du parti. C’est la direction qui a pris l’initiative de les faire rencontrer par une mission composée du Vice-président Amadou SANON et du Secrétaire général national Adama SOSSO. De plus, lors du SEN du 02 octobre 2017, un participant a soulevé la question en présence de deux des démissionnaires. Le Président a banalisé en disant qu’il ne souhaitait pas polémiquer sur la supposée action du défunt PAN et que pour lui … Lire la suite

Africa Gold Insider: « Les investisseurs ne se feront plus anarquer », Patrick Gagnon de Sanama International

Ce vendredi 6 octobre 2017, ouagadougou a abrité la conférence de lancement de Africa Gold Insider, le plate-forme qui permettra selon son promotteur Patrick Gagnon, « de faire rayonner le domaine aurifaire artisanal ». Africa Gold Insider, c’est une serie de 75 conférences internationales en vue d’éclairer les prospects sur la réalité de l’or au Bukrina Faso.  Un contexte défavorable? Non pas nécessairement, selon le Directeur de SANAMA International, car pour lui, « l’Afrique est le vivier que tous les observateurs ont en ligne de mire » Souvent mal informés et non-informés des réalités locales, certains investisseurs se font anarquer dès leur arrivée ou sont simplement dépossédés après des investissements importants dans divers projets. C’est de la mauvaise réputation qui en est issue que certains privés et publics sont réticents à venir s’installer pour un meilleur développement du secteur. Pour M. Patrick Gagnon, « tout cela constitue un frein au développemnt économique et une décroissance du secteur de l’exploitation artisanale et semi-mécanisée de l’or. Car dit-il, « j’ai moi -même été victime de la méconnaisance du domaine ». Il y a trois ans, toujours selon le PDG de SANAMA International, qu’il a suivi des recommandations diverses qui lui ont créé de véritables problèmes. A combien peut-on estimer ces pertes? « Il ne me parait pas important de m’appesentir sur la somme exacte au niveau des pertes, mais plutôt de partager les leçons de cette mauvaise expérience ». Car dit-il, le domaine aurifère nourrit bien son homme au Burkina FASO. Pour preuve, 3 millions de personnes vivent de ces activités au pays des hommes intègres, pour 50 millions en Afrique sub-saharienne. Les conférences internationales AFRICA GOLD INSIDER, 75 au total, se tiendront dans  45 villes d’Amérique, d’Europe, d’Asie et d’Océanie à partir de janvier 2018. Elle dureront 11 mois et se finiront à Sidney en Australie. Les conférences s’articuleront autour de 4 thèmes principaux dont les réalités du terrain, l’achat de l’or et de l’équipement, le traçage de l’or et le blanchiment des capitaux. Au sortir des conférences, les participants détiendront les secrets les mieux gardés d’Afrique, foi du PDG de SANAMA GOLD. Pour ce faire, 5 conférenciers mèneront les activités. Il s’agit de Patrick GAGNON en qualité d’expert en négoce d’or Africain, du Dr Kader Cissé, Ancien ministre en charge des Mines au Burkina Faso et de Jean Bosco Mantoro entre autres, ancien directeur des Mines du Burkina. Le coût de participation aux conférences Il faudra débourser 795 dollars US pour y participer. Note: Le coût du kilogramme d’or est de 23 millions de Franc CFA

Préforum sur la Sécurité: Le Ministre d’État préside la cérémonie d’ouverture

Le Préforum sur la Sécurité a débuté ce lundi 09 octobre 2017, à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture de cette rencontre de deux (02) jours a été présidée par le Ministre d’État, Ministre de la Sécurité Simon_Compaoré. Le pré-forum se veut une plateforme d’échanges, de dialogue sur les questions relevant de la défense et de la sécurité du Burkina Faso. « Ce faisant, en réunissant pendant deux jours les experts, les forces de défense et de sécurité, les officiels, les universitaires, la société civile, il s’agira plus spécifiquement de fédérer le maximum de sensibilités et d’avoir des discussions ouvertes sur tous les sujets à même de mieux appréhender les enjeux sécuritaires actuels et à nous orienter vers des solutions structurantes et efficientes », a déclaré le Ministre en charge de la sécurité. Selon Simon_Compaoré, notre pays est conscient que la prise en compte des défis sécuritaires est une condition préalable à tout processus de développement socio-économique et appelle à une mobilisation de tous pour renverser les prévisions alarmistes. « Dans un tel contexte, s’avère nécessaire un diagnostic sans complaisance de la situation dans le but de bâtir des stratégies ambitieuses, aptes à inverser les tendances préoccupantes du moment », a reconnu le le Ministre. Au cours des travaux, les participants auront à plancher sur deux thèmes qui constituent la trame de ce pré-forum: « L’offre de sécurité (intégrant l’ensemble des contributions des forces de défense et sécurité) et la gouvernance et le contrôle démocratique des forces de défense et de sécurité (intégrant la problématique de la communication en matière de sécurité ) ». Le pré-forum, aux dires de #Simon_Compaoré, doit son organisation au vif souhait du Chef de l’Etat de voir le forum national connaître une meilleure réussite. « Les recommandations du pré-forum vont être présentées au cours du forum proprement dit afin de permettre, à l’occasion, d’enrichir les débats. Dans la même veine, il sera organisé du 17 au 19 octobre 2017 des foras régionaux sur toute l’étendue du territoire national », a dit le Ministre d’État. En rappel, le forum national est prévu pour se tenir du 24 au 26 octobre 2017. Il est placé sous le thème : « Garantir la paix et la sécurité pour un développement durable au Burkina Faso: La nécessité d’une réforme du secteur de la sécurité « . La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du Ministère de la Sécurité

Forum national sur la Sécurité: « Des fora auront lieu dans les treize régions » Simon COMPAORE

Voici la déclaration du Ministre Simon COMPAORE à la conférence de presse de ce mardi 3 octobre 2017 sur la tenue du forum national sur la Sécurité.  « Ouagadougou, le 03 octobre 2017 Je voudrais à l’entame de mon propos liminaire dire merci à toute la presse nationale et internationale pour avoir répondu à mon invite pour ces échanges. C’est l’occasion pour moi de renouveler toute ma reconnaissance aux femmes et aux hommes de médias qui accompagnent, au quotidien, les actions de mon département ministériel et celles du gouvernement grâce à vos actions de veille et d’interpellation citoyenne indispensables à la consolidation de notre sécurité et notre démocratie. Votre rôle est un adjuvent à la marche vers un Burkina solidaire dans la quête d’un mieux-être conséquent. Mesdames et Messieurs, les hommes de médias, C’est un secret de polichinelle ! Depuis quelques années, notre pays est confronté à de nombreux défis sécuritaires liés au contexte sous régional marqué par la montée du terrorisme et de l’extrémisme violent, à l’incivisme, à l’intolérance, à la récurrence des attaques à main armée et la criminalité urbaine qui génèrent un sentiment général d’inquiétude. A l’évidence, nous avons à faire à une forme de « guerre » diffuse et tous azimuts qui ne respecte pas les grilles habituelles qui nous permettent de nous situer, par exemple, à l’intérieur du domaine de la sécurité ou de la défense. Notre vision d’ensemble, à la fois analytique et prospective en matière de sécurité intérieure, prône la reconnaissance du lien inextricable entre le développement et la sécurité et préconise la sécurité comme une composante de la politique publique et de la gouvernance qui invite à un examen public plus rigoureux des systèmes de sécurité. Des systèmes de sécurité qui ne permettent pas uniquement de réduire les risques de conflits. Ils permettent également, lorsqu’ils sont efficaces, de créer des environnements qui favorisent le développement, obéissent aux règles démocratiques et respectent l’obligation de rendre compte. Cette organisation articule la réforme du secteur de la sécurité autour des trois défis suivants qui sont interdépendants : 1- La définition d’un cadre institutionnel clair sur la mise en place d’un système de sécurité qui intègre les politiques de sécurité et de développement et inclut tous les acteurs concernés ; 2- Le renforcement de la gestion des institutions sécuritaires 3- La constitution des forces de sécurité compétentes et professionnalisées qui soient responsables devant les instances civiles. Malgré les efforts du gouvernement, les défis sécuritaires à relever restent perceptibles. Soucieux d’assurer la sécurité à ses citoyens, conformément aux prescriptions de notre constitution, l’Etat Burkinabè a opté d’entamer une réforme profonde qui permettra de garantir la paix et la sécurité nécessaires au développement économique et social du Burkina Faso. Dans cette veine, une réflexion doit se mener dans le cadre d’un forum national sur la sécurité. Organisé par mon département ministériel il est prévu pour se tenir du 24 au 26 octobre 2017 ici à Ouagadougou sous le thème, « Garantir la paix et la sécurité pour un développement durable au Burkina Faso : La nécessité d’une réforme du secteur de la sécurité ». L’objectif global de ce forum est de faire un diagnostic complet de la situation de la sécurité dans notre pays en vue de déterminer des axes stratégiques pour l’élaboration d’une politique nationale de sécurité. Pour atteindre cet objectif, il est nécessaire de : – Déterminer les thématiques pertinentes permettant de faire l’état des lieux de la sécurité ; – Réaliser des études approfondies et crédibles relatives à la sécurité nationale ; – Faire une analyse complète de la situation de sécurité à partir des informations recueillies ; Pour une meilleure réussite du forum national sur la sécurité, une organisation des travaux en trois étapes a été adoptée. Il s’agit de la tenue d’un atelier de réflexion sur un certain nombre de thèmes avant le forum (atelier pré-forum), du 09 au 10 octobre 2017. Les recommandations du pré-forum devront être présentées au cours du forum national et reversées dans le rapport final. Cela a l’avantage de réduire le nombre de thèmes à aborder et de les affiner, afin d’atteindre des résultats plus probants. Les thèmes retenus pour les travaux du pré-forum sont les suivants :  l’offre de sécurité au Burkina Faso  la bonne gouvernance et le contrôle démocratique des forces de défense et de sécurité Deux groupes de travail plancheront sur ces deux thèmes :  Le premier groupe qui va travailler sur l’offre de sécurité au Burkina Faso aura, entre autres à : – présenter l’offre de sécurité des différentes forces de sécurité intérieure et de leur vision stratégique ; – faire l’état des lieux de la mise en œuvre de la politique de défense ; – faire le point de la collaboration et de la complémentarité entre force de sécurité intérieure et forces de défense nationale ; – présenter la problématique de la coordination des forces de sécurité intérieure : défis et perspectives.  Le deuxième groupe lui, réfléchira sur la bonne gouvernance et le contrôle démocratique des forces de défense et de sécurité aura à se pencher entre autres sur : – Le contrôle externe des forces de défense et de sécurité ; – Le contrôle interne des forces de défense et de sécurité ; – Le contrôle citoyen des forces de défense et de sécurité ; – Les initiatives locales de sécurité. Mesdames et messieurs les journalistes vous aurez compris, la listes des thèmes à aborder au cours de l’atelier pré-forum est loin d’être exhaustive ici. L’Organisation du forum proprement dit : Le Forum sur la sécurité, prévu du 24 au 26 octobre 2017, sera organisé autour de trois (03) axes thématiques, chacun abordant des thèmes qui font l’objet de communication et d’autres qui seront discutés en atelier. La structuration des travaux du forum se fera de la façon suivante : Axe I : identification des défis, menaces et besoins de sécurité Axe II : état des lieux de la mise en œuvre des politiques de sécurité Axe III … Lire la suite

Burkina : Début des souscriptions pour le mémorial Thomas Sankara

Le lancement officiel des souscriptions pour la construction du mémorial Thomas- Sankara est intervenu dans la soirée du lundi 2 octobre 2017, au stade Issouf-Joseph-Conombo, à Ouagadougou.  La cérémonie a été placée sous le parrainage du Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de l’ancien chef du Ghana, Jerry John Rawlings et du cinéaste éthiopien Haïlé Gerima.   Une date symbolique pour un évènement symbolique : le 2 octobre 1983 a été prononcé le Discours d’Orientation politique (DOP) par  le président Thomas Sankara. Trente- quatre ans après,  c’est le 2 octobre 2017 qui a été choisi par le Comité international Mémorial Thomas- Sankara (CIMTS) pour lancer officiellement les souscriptions populaires en vue de la construction de l’édifice en l’honneur du père de la Révolution burkinabè d’août 1983. C’est dans l’enceinte du stade Issouf- Joseph-Conombo, à Ouagadougou,  que le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, a donné le top de départ de la collecte de fonds pour la réalisation de l’initiative. Plusieurs personnalités venues du Burkina Faso, du Ghana, du Niger, de la Côte d’Ivoire, du Bénin, d’Ethiopie… ont pris part à la cérémonie.  Parmi elles, il y avait le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sakandé, le Haut représentant du chef de l’Etat, Chériff Sy, des présidents d’institutions, l’ancien président du Ghana, Jerry John Rawlings, l’ancien président de l’hémicycle ivoirien, Mamadou Coulibaly, le cinéaste éthiopien Haïlé Gérima, lauréat de l’Etalon d’or de Yennenga en 2009…  Après l’ouverture officielle des souscriptions par Roch marc Christian Kaboré et Jerry John Rawlings, le Premier ministre, le président de l’Assemblée nationale, les membres du gouvernement et les présidents d’institutions ont aussi glissé leurs contributions dans l’urne dressée sur une estrade. Bien avant cela, entre animation musicale et scènes humoristiques, des personnalités se sont succédé à la tribune pour expliquer le bien-fondé de l’initiative. Le président du CIMTS, le colonel-major à la retraite, Bernard Sanou, a déclaré que le projet de mémorial vise à restaurer les idéaux pour lesquels Thomas Sankara s’est battu. Le projet, a-t-il dit,  recèle à la fois des  enjeux politiques, populaires et culturels.    Au niveau  populaire, il a soutenu qu’il faudra dépasser tous les clivages pour se concentrer sur l’essentiel afin que le mémorial puisse voir le jour. Pour ce qui est du volet populaire, il a indiqué que le mémorial doit être accessible à tout le monde parce que Thomas Sankara était un homme du peuple et luttait pour son émancipation. Sur le plan culturel, l’œuvre devra servir de cadre d’éducation, de souvenir et d’éveil.   « Il était l’homme du peuple »   Le projet, a précisé M. Sanou,  nécessite beaucoup de moyens et c’est pourquoi il a demandé la mobilisation de tous où qu’ils soient  à apporter leur pierre. « Il était l’homme du peuple, de ce fait, tout projet pour la restauration de sa mémoire doit être populaire. C’est pourquoi nous invitons les Burkinabè  à mettre la main à la poche pour la réalisation de ce gigantesque projet à la mémoire de l’un des plus grands visionnaires et homme d’Etat que notre pays ait donné à l’Afrique et au monde », a souligné le colonel-major à la retraite, Bernard Sanou. Il a rappelé que le projet de mémorial Thomas- Sankara est né de la volonté de fédérer plusieurs initiatives à travers le monde visant à honorer et à promouvoir la pensée politique et les actions de la Révolution burkinabè sous le leadership de Sankara. « Ce projet est porté par un groupe de la société civile africaine et internationale rassemblant des écrivains, des cinéastes, des compagnons de lutte, et de l’autre côté, l’Etat burkinabè qui le soutient et  l’appuie techniquement à travers plusieurs ministères », a-t-il laissé entendre. Le président du CIMTS a informé que plusieurs modalités de mobilisations de ressources financières existent. Il s’agit notamment des fiches de souscriptions, les virements sur les comptes bancaires, les mobiles money, etc.  Un message envoyé au monde en 2014  A sa suite, l’ancien président du Ghana, Jerry John Rawlings, ami de Thomas Sankara, a indiqué que sa présence au pays des Hommes intègres pour le lancement des souscriptions est le point culminant non seulement de l’effort du comité du projet mais aussi celui de chacun. « Il y a trois ans, l’effort collectif a repoussé les tentatives d’usurper le pouvoir et la volonté du peuple.   La force et la détermination du peuple sont venues à bout de l’oppression. Cela a pris des dizaines d’années pour que le peuple se lève pour affronter dans l’unité et la résolution des forces armées.   Alors que nous nous réunissons aujourd’hui pour le mémorial Thomas- Sankara, nous commérons aussi la mémoire de ceux qui  ont perdu la vie lors de ces journées difficiles d’octobre 2014 et septembre 2015 », a-t-il dit devant un public qui n’a cessé de l’ovationner.  Le pouvoir conquis par le peuple en 2014 est, selon lui, « une arme » qu’il doit utiliser à bon escient pour servir le bien.  A l’entendre, le message que le Burkina Faso a envoyé au monde en 2014 ne doit pas être galvaudé parce que  certains s’éloignent du but. Jerry John Rawlings a invité les Burkinabè à soutenir le projet de mémorial pour honorer la mémoire du père de la Révolution du 4- Août 1983 qui a prôné l’autosuffisance de son pays. « Sankara était un leader qui inspirait parce qu’il travaillait en union avec le peuple pour avoir une politique agricole ambitieuse, pour promouvoir l’éducation, pour bien gérer les ressources économiques et lutter contre la désertification. Pour moi, ces efforts doivent se poursuivre parce qu’il a planté la graine des évènements de 2014 », a-t-il confié. Roch Marc Christian Kaboré a remercié le président Rawlings et tous les panafricanistes qui ont pris part à l’évènement. « Je pense qu’il est important que nous puissions reconnaître la valeur du père de la Révolution qui était un symbole de combativité. Et sa mémoire doit traverser les âges, le pays et les nations », a-t-il conclu. Source: AIB

Bobo-Dioulasso: Une explosion tue une personne au camp Ouezzin Coulibaly

Une personne a été tuée et une autre blessée le lundi 2 octobre 2017, vers 16 heures, quand une explosion s’est produite dans une soute à munitions au camp Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso.  Selon des informations concordantes, corroborées par ce communiqué de l’Etat-major général des armées, l’explosion accidentelle s’est produite dans la soute à minutions logé dans le camp, alors que des responsables des forces armées inspectaient des installations. La difficulté d’ouverture d’une porte a conduit à forcer la porte blindée, selon le communiqué de l’armée. Le bilan fait état d’une personne décédée et un autre grièvement blessé. Tous des civils, membres de l’équipe technique de «Burkina clé». Alerts, les sapeurs-pompiers  ont vite  maîtrisé l’incendie provoqué par cette explosion. Il ressort que les armes et munitions sont très sensibles et que le bruit des travaux de l’équipe technique de «Burkina clé» pourrait  être à la base de l’explosion.

Les rapports conflictuels entre juridictions nationales et communautaires freinent l’intégration(magistrat)

Les rapports parfois conflictuels entre les juridictions nationales et communautaires (CEDEAO, UEMOA, OHADA), retardent l’intégration et décrédibilisent ces institutions supranationales, a affirmé lundi le magistrat burkinabè Mathias Niamba, à l’occasion de la rentrée judiciaire. La rentrée judiciaire 2017-2018 au Burkina Faso a eu lieu le lundi 02 octobre 2017, sous le thème des «Rapports entre les juridictions communautaires africaines et les juridictions nationales». Dans la présentation du thème, le rapporteur de séance Mathias Niamba a noté qu’il existe des rapports de complémentarité entre les deux types de juridictions, à telle enseigne que les instances supranationales délèguent sous certaines conditions, leurs pouvoirs aux juridictions nationales. Toutefois, derrière cette collégialité, se manifestent parfois des «résistances» au niveau des juridictions nationales d’où la naissance de relations conflictuelles, a poursuivi le magistrat. Niamba a notamment cité le refus du Sénégal, du Niger et du Burkina Faso de se plier aux décisions de la Cour de justice de la CEDEAO qui leur demandaient respectivement, de respecter les droits de Karim Wade, de libérer le président Mamadou Tandja (alors en résidence surveillée) et de ne pas exclure certains acteurs politiques des élections couplées de novembre 2015. Mathias Niamba a également relevé qu’il existe souvent des conflits au sein même des institutions supranationales, liés aux normes et aux compétences.  Pour la Première Présidente de la Cour de Cassation, Thérèse Traoré/Sanou, «il n’est pas superflu de rappeler que le juge national est incompétent pour apprécier la validité, la légalité d’une norme communautaire ou la compétence d’une juridiction communautaire». La présidente du Conseil supérieur de la magistrature burkinabè a ajouté que, «l’inexécution des décisions des juridictions communautaires est de nature à saper l’autorité de ces juridictions que nos Etats ont volontairement mis en place».   «Il s’agit pour les chefs d’Etat  d’assumer leurs responsabilités en la matière. Parce que l’objet de créer ces instances communautaires, c’est de favoriser l’intégration. Si nous-mêmes, nous ne crédibilisons pas ces instances, il est évident qu’elles n’ont pas de sens. L’intérêt d’une décision de justice, c’est qu’elle soit appliquée», a renchéri le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré. Notons que Mathias Niamba a effleuré quelques pistes de solutions au nombre desquelles, la spécialisation et la formation des magistrats et l’appropriation par eux, des normes communautaires. Thérèse Traoré  a suggéré la mise en place d’un Fonds d’assistance judiciaire pour appuyer certains justiciables désirant saisir les juridictions communautaires. Agence d’Information du Burkina

Rentrée judiciaire 2017: Le REN-LAC veut une justice immaculée

Mogho Naaba/ Justice: les magistrats

Dans ce communiqué du Réseau National de Lutte Anti-corruption (REN-LAC), le Réseau a exprimé son souhait de voir désormais une justice immaculée à l’occasion de la rentré judiciaire 2017. La rentrée judiciaire a eu lieu ce lundi 02 octobre 2017. Le thème choisi pour cette rentrée est intitulé : « Les rapports entre les juridictions communautaires africaines et les juridictions nationales ». Il permettra aux acteurs de la justice, de porter une réflexion approfondie sur les liens entre les juridictions du Burkina Faso et les juridictions communautaires africaines. Le Réseau national de lutte anticorruption, une fois de plus saisit cette occasion pour s’adresser à tous les acteurs de l’institution judiciaire. Considérée comme le ciment de la société, la justice est l’institution vers laquelle tous les citoyens notamment les plus faibles (la veuve et l’orphelin) sont censés se tourner quand ils s’estiment lésés. Ce qui fait d’elle l’un des garants de la cohésion sociale dans une nation. De ce point de vue, elle doit être au service du citoyen lambda et montrer tous les gages suffisants pour une bonne administration de la justice dans la société. Ainsi elle méritera la confiance du peuple au nom duquel d’ailleurs la justice est rendue. Jusqu’à ce jour le peuple Burkinabè et sa justice ne semblent pas être toujours sur les mêmes longueurs d’ondes. C’est là que devrait porter toutes les réflexions et autre attention pour construire une justice crédible, juste et transparente au service du peuple. En même temps que le thème de la rentrée judiciaire nous interpelle sur les multiples obligations internationales de la justice burkinabé, elle doit nous interpeller davantage et particulièrement sur les différents engagements internationaux du Burkina en matière de lutte contre la corruption.  En effet pendant longtemps la justice Burkinabé a été le maillon faible de la lutte anti-corruption. Justiciables, société civile, structures de lutte contre la corruption n’ont eu de cesse de dénoncer « l’impunité des faits de corruption », appelant la justice à sévir contre la gangrène. Cette rentrée se tient au moment où la justice reste encore sous les feux des projecteurs, devant les nombreux scandales de corruption mis au jour. L’affaire ONATEL SA – Douane, l’affaire Inoussa KANAZOE, PDG du groupe Kanis International et de l’entreprise CIMFASO; les soupçons de détournement d’argent au SIAO, au Fonds d’entretien routier, au CSC, la gestion mafieuse des fonds des services payés par la hiérarchie de la Police nationale etc. ont fait l’actualité au cours de cette année 2017. Les rapports publics de la Cour des comptes et de l’ASCE-LC ont aussi fait cas de nombreux irrégularités et détournements de deniers publics. A titre d’exemple, selon le rapport 2015 de l’ASCE, l’ancien Président Blaise Compaoré et son frère cadet sont redevables à l’Etat Burkinabè de près 10 milliards de FCFA. Tous ces dossiers attendant d’être vidés par la justice Burkinabè. La rentrée judiciaire 2017 – 2018 se tient aussi et surtout à un moment crucial où la justice burkinabé vient de faire son autocritique par la mise en place salutaire d’une commission d’enquête par le Conseil supérieur de la magistrature devant les accusations de corruption. En juillet 2017 la commission d’enquête du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) rendait certes son rapport. Un rapport qui a conclu selon les termes d’un communiqué, à l’existence de manquements à l’éthique et à la déontologie, impliquant plusieurs acteurs de la justice. Mais l’opinion est restée sur sa faim. Le rapport n’a pas été rendu public et aucune action n’a encore été entreprise par la justice contre ses éléments qui se sont rendu coupables de manquements à l’éthique et à la déontologie.  Il est vivement attendu que le rapport soit rendu public. A l’instar des autres citoyens, les juges sur qui pèsent les soupçons doivent être entendus, jugés et sanctionnés si besoin est. En effet, les jugements et des sanctions viendront nous convaincre qu’être juge au Burkina n’est pas synonyme d’immunité ou même d’impunité. S’il est vrai que la justice a donné  des signes encourageants cette année dans le traitement de certaines affaires de corruption (Affaire KANI’S,   CSC…), nous souhaitons qu’elle parachève son œuvre avec des procès justes et équitables dans des délais raisonnables. Il faut se rappeler que des dossiers comme celui de l’affaire Ousmane GUIRO qui date de 2012 n’ont pas encore connu leur épilogue. Les suites judiciaires des rapports d’enquêtes parlementaires sur le foncier, sur les mines et tout récemment les rapports publics  de la Cour des Comptes et de l’ASCE-LC sont légitimement attendues avec une certaine impatience. Le REN-LAC félicite et encourage les acteurs judiciaires réellement épris de justice qui œuvrent quotidiennement pour rendre justice dans les conditions de travail difficiles. Il reconnait les efforts consentis depuis l’insurrection de 2014 pour lutter contre la corruption dans la justice, l’administration publique et même dans le secteur privé. Cependant pour une justice véritablement indépendante débarrassée de la corruption et au service du peuple, le REN-LAC : appelle l’ensemble des acteurs judiciaires à se mobiliser davantage pour préserver et approfondir les acquis chèrement conquis sur le terrain de l’indépendance de la justice ; demande la publication du rapport de la commission d’enquête du Conseil supérieur de la magistrature ; exige des suites judiciaires appropriées suite à la production du rapport de la commission d’enquête du CSM, et aux rapports 2015 de la Cour des comptes et de l’ASCE-LC ; invite l’ensemble de la famille judiciaire (magistrats, avocats, greffiers, huissiers, notaires, GSP…) à s’engager à offrir une image moins écornée de la justice Burkinabé. Bonne année judiciaire 2017-2018 !  Le Secrétariat exécutif

Commande publique: Le rapport 2016 de l’ARCOP remis au Premier ministre

Le président de l’Autorité de régulation de la commande publique (ARCOP) Dramane Milloho a remis officiellement lundi matin, le rapport d’activité 2016 de sa structure au Premier ministre Paul Kaba Thiéba, a constaté l’AIB. Le président de l’ARCOP a souligné que le Premier ministre a accepté leur rapport, les a félicités et les a encouragés à aller de l’avant. Malgré les relances des journalistes, Dramane Milloho s’est contenté de dire que le rapport 2016 est articulé autour de dix chapitres et de quatre annexes. Après cette remise officielle du rapport, M. Milloho a donné rendez-vous à la presse demain 3 octobre pour de plus amples détails. La question de la transparence des marchés publics soulève régulièrement des controverses et les rapports annuels de l’ARCOP sont attendus avec grand intérêt par l’opinion nationale. Agence d’Information du Burkina