Démissions des 13 députés de l’UPC: Voici ce que Zéphirin Diabré a dit

Pour répondre aux "tentatives de déstabilisation auxquelles l'Union pour le Progrès et le Changement fait face en ce moment, Zéphirin DIABRE et son équipe se sont présentés face aux hommes de médias ce lundi 9 octobre 2017. Voici sa déclaration:

Déclaration liminaire lue par le Président Zéphirin DIABRE

Mesdames et messieurs les journalistes,
La direction politique de l’Union pour le Progrès et le changement a souhaité vous rencontrer ce matin, pour vous éclairer sur la situation qui prévaut au sein du parti, suite notamment à ce qui est annoncé dans la presse comme la création de ce que la presse qualifie de deuxième groupe parlementaire de l’UPC à l’Assemblée nationale burkinabè.
Nous sollicitons ici l’appui de la presse pour porter l’information juste aux burkinabé. A l’heure où nous parlons, il n’existe pas un groupe parlementaire dénommé UPC /Renouveau, pour la simple raison que la création des groupes parlementaires se fait suite à une rencontre de la conférence des présidents, et à un acte du Président de l’Assemblée nationale. A ce jour, et à notre connaissance, aucune conférence de président ne s’est réunie et le Président de l’Assemblée nationale n’a signé aucun acte officiel matérialisant la création d’un tel groupe. Ceux qui parlent dans la presse au nom d’un groupe parlementaire qui se dénommerait UPC / Renouveau Démocratique font donc une usurpation de titre, car un tel groupe n’existe pas.
L’UPC demande solennellement au Président de l’Assemblée nationale, de réunir la conférence des présidents et de trancher la question le plus urgemment possible afin de situer l’opinion publique : oui ou non un nouveau groupe parlementaire est-il créé au sein de l’Assemblée nationale de notre pays?
En attendant, il appartient à la presse de trouver l’appellation qui convient le mieux dans cette affaire.
Mesdames et Messieurs,
Dans l’après-midi du 04 octobre dernier, le président du parti, assisté d’un Vice-président et du Secrétaire général national, a reçu à sa demande une délégation de 04 députés. Ceux-ci étaient venus informer la direction du parti qu’avec d’autres camarades, ils avaient décidé de démissionner du groupe parlementaire UPC et de déposer une demande auprès du Président de l’assemblée nationale en vue de se constituer en un nouveau groupe. La notification a donc été verbale. Interrogés par la direction du parti sur les mobiles de leurs actions ils se sont bornés à répondre qu’ils avaient été mandatés par leurs pairs, pour donner l’information, pas pour donner des explications.
Dans les échanges, de part et d’autre, l’idée d’une rencontre avec la direction a été suggérée. La direction a marqué son accord. Mais la délégation a estimé qu’elle devait d’abord rendre compte au groupe avant d’aviser. Lasse d’attendre, la direction du parti leur a envoyé un courrier en date du vendredi 06 Octobre pour proposer une rencontre le lendemain samedi 07 octobre. Elle attend toujours la réponse.
En l’absence d’une correspondance officielle adressée à la direction du parti, celle-ci ne situe pas les raisons qui motivent une telle démarche.
C’est à la faveur des déclarations faites par les uns et les autres dans les divers canaux de communication, que le parti voit apparaitre pêle-mêle ce qui semble être les motivations de cette initiative.
La principale semble être liée à la publication, le 10 septembre 2017, par le bimensuel « Courrier confidentiel », d’une liste de députés UPC accusés d’avoir trempé dans un complot avec les plus hauts responsables du MPP en vue de la création d’un nouveau parti dans la perspective de l’élection présidentielle de 2020. Il faut signaler à ce stade, au passage, que déjà le 10 août dernier, le Courrier confidentiel citant des sources internes au MPP, annonçait qu’une opération de déstabilisation des partis d’opposition était en préparation, et que l’UPC en était la cible principale.
Les démissionnaires reprochent essentiellement à la direction du parti de n’être pas venue à leur secours en les défendant. Pire, ils soupçonnent celle-ci d’être à l’origine de la fuite. Ils ont écrit une lettre à la direction du parti dans ce sens, lettre qu’ils ont fait fuité dans les réseaux sociaux.
La réponse de la direction du parti à cette accusation avait été clairement formulée dans une lettre envoyée aux intéressés le 19 septembre 2017 et qui dit en substance que :
- ce n’est pas la direction, mais plutôt un organe de presse qui a porté l’accusation
- la direction estime que lorsqu’un membre du parti est mis en cause dans la presse, c’est d’abord à cette personne d’apporter un démenti, avant que le parti ne puisse éventuellement se prononcer. La direction s’attendait à ce que, le jour même de la parution de l’article, un démenti cinglant de leur part soit opposé, pour situer les militants et l’opinion ;
- la direction s’attendait à ce qu’ils prennent immédiatement l’initiative de la rencontrer et la rassurer, si tel était leur état d’esprit ;
- enfin, la direction s’attendait à ce que, sans délai, ils aillent à la rencontre des militants en province pour échanger avec eux et les rassurer ;
Cette position est et sera toujours celle de la direction du parti.
Une accusation insidieuse de la part des démissionnaires, tente d’accréditer l’idée que l’opération a été montée pour les écarter et préparer dés aujourd’hui la succession dans leurs provinces en 2020. Cela est absurde parce que ce n’est la direction qui choisira les candidats, mais les militants, en fonction du bilan de tout un chacun.
Une autre propagande distillée par les démissionnaires tente d’accréditer aussi l’idée, que la direction refuse de les recevoir.
C’est absolument faux ! Les démissionnaires n’ont jamais demandé formellement à rencontrer la direction du parti. C’est la direction qui a pris l’initiative de les faire rencontrer par une mission composée du Vice-président Amadou SANON et du Secrétaire général national Adama SOSSO.
De plus, lors du SEN du 02 octobre 2017, un participant a soulevé la question en présence de deux des démissionnaires. Le Président a banalisé en disant qu’il ne souhaitait pas polémiquer sur la supposée action du défunt PAN et que pour lui il faut aller de l’avant. Les deux démissionnaires présents n’ont pas bronché. Ils n’ont même pas demandé à prendre la parole pour rassurer leurs camarades. Ils ont choisi de se taire.
Bien que la publication dans la presse de la lettre du 19 Septembre ait permis de battre l’argument de non assistance de la part de la direction en brèche, les meneurs du groupe des 7 députés incriminés ont poursuivis leur manœuvre avec des soutiens de taille d’acteurs de notre échiquier politique. Forts de ces appuis dont ils se réclament ouvertement, ils ont embarqués d’autres camarades en vue de la création d’un nouveau groupe, en leur indiquant avoir reçu des assurances très fortes quant à la reconnaissance dudit groupe et surtout à son financement.
Voyant que l’opinion a commencé à juger très sévèrement leur attitude, les démissionnaires ont changé de disque et procédé à la fabrication de nouveaux arguments du reste présentés lors de leur conférence de presse d’hier matin.
Désormais, ce n’est pas la frustration de n’avoir pas été aidé par la direction du parti qui explique leur attitude, mais maintenant :
- le soit disant manque de démocratie au sein du parti
- la présence du parti au sein de l’opposition etc…
- la prétendue inégalité dans le traitement des députés
Ces nouveaux arguments sont tous aussi ridicules qu’infondés. Ils ont déjà été et seront encore ici même méthodiquement démontés.
Mesdames et messieurs,
Ce à quoi vous assistez est une étape dans le développement d’un complot contre le parti, complot en gestation depuis Janvier 2016.
En fait, l’idée de ce groupe parlementaire n’a rien à voir avec les révélations de la presse. Elle remonte à la réunion du BPN de janvier 2016 qui a discuté de la position que le parti devait prendre sur l’échiquier national. Fallait-il rester dans l’opposition ? Fallait-il rejoindre la Majorité ? Depuis cette rencontre, certains camarades qui n’ont pas pu prévaloir leurs idées, ont nourri l’idée d’un groupe parlementaire distinct, afin de l’utiliser comme instrument pour négocier en toute indépendance des postes avec le MPP.Ils ont cessé de prendre part aux réunions des instances du parti en évoquant toujours des prétextes. Le Président et le Vice Président du parti ont eu des entretiens avec nombre d’entre eux sur cette question en vain !
Au cours du premier semestre de l’année 2016, le Président du parti a été alerté que le MPP s’apprêtait à faire modifier la loi sur le nomadisme politique, pour établir que l’on pouvait démissionner d’un parti et conserver son siège. Il a alors décider d’évoquer la question avec un haut responsable du MPP et lui a fait clairement comprendre que l’opposition n’accepterait jamais que le pouvoir revienne sur ce qui est de toute évidence un acquis démocratique. Le projet a été abandonné.
Mais le complot a continué. De manière indiscutable, l’Union pour le Progrès et le Changement a été l’objet d’une tentative de déstabilisation de la part d’officines liées au pouvoir du MPP. Les éléments abondent, qui le confirment. C’est de bonne guerre en politique, et en tant que principale force de l’opposition, l’UPC est tout naturellement la cible privilégiée.
C’est normal. On ne jette des cailloux que sur les arbres qui ont des fruits.
L’idée jamais abandonnée était de créer à l’intérieur du groupe parlementaire UPC un groupe pro-MPP, qui pourrait servir le moment venu. C’est sur la base de cette conviction que le parti a exclu le Député Kiemdé parce qu’il détient des preuves de son implication. Mais nous sommes suffisamment informés pour savoir qu’il n’est pas le seul. Plusieurs députés, y compris parmi les démissionnaires, ont reconnu soit que le député Kiemdé les a contactés en se réclamant de l’ex Président de l’Assemblée, soit que l’ex Président de l’Assemblée lui-même leur a dit que le député Kiemdé allait les contacter de sa part.
Des députés de l’Opposition, y compris de l’UPC, ont ainsi été approchés et intégrés dans un cercle politico-mafieux au service d’un projet politique à l’évidence funeste.
Le parti l’a su grâce à la droiture de certains députés intègres qui ont refusé d’adhérer au projet. Les mêmes ont révélé à la direction toutes les approches dont ils ont été l’objet, y compris lorsque des fortes sommes d’argent leur ont été proposées pour faire échouer le projet de motion de censure, ou pour boycotter la consigne de l’opposition lors du vote de la loi sur les PPP.
Notre pays a donc renoué avec les anciennes méthodes. C’est exactement ce qui est encore en train de se dérouler devant nos yeux. L’UPC s’étonne qu’au sortir d’une insurrection qui est supposée avoir donné de nouveaux repères à notre classe politique, certains s’adonnent encore aux achats de conscience et d’autres vendent le suffrage du peuple à vil prix.
L’UPC s’inquiète des implications de tels comportements sur l’image de la classe politique auprès des populations.
Pour revenir aux démissionnaires, la direction politique tient à souligner ce qui suit :
1) Le parti ne porte aucune accusation nominale contre les personnes figurant sur la liste des démissionnaires. Parmi ces démissionnaires, certains sont cités par la presse. Il n’appartient pas au parti de les blanchir. Ces personnes ont formulé un démenti. Le parti en prend acte et s’en félicite. Il les encourage à montrer par leur comportement, ici et à la base, que les accusations son infondées.
2) Les démissionnaires affirment qu’ils ont créé le nouveau groupe parce qu’ils on attendu en vain une déclaration du parti qui les blanchit. On n’a du mal à voir le lien entre les deux faits. Un groupe parlementaire est un instrument d’un parti pour défendre ses positions à l’Assemblée nationale. En quoi la création d’un groupe parlementaire répond à la frustration de n’avoir pas été blanchi par la direction après les accusations de la presse ? D’ailleurs, y avait-il un ultimatum lancé à l’UPC ? Dans l’intervalle de combien de temps le parti devrait-il réagir, quand on sait que ces mêmes mis en cause ont fait reporter la rencontre avec la direction du parti à plusieurs reprises ?
3) La direction du parti n’a jamais refusé de rencontrer un élu du parti lorsqu’il en fait la demande. Et principalement le Président du parti a toujours gardé sa porte ouverte. Si on sait où trouver le Président pour demander un soutien pour des activités dans sa province, on doit savoir où le trouver pour parler politique !
4) Quitter le groupe parlementaire UPC peut se comprendre si on ne peut pas s’exprimer dans le groupe parlementaire UPC. Or, il faut rappeler que deux des démissionnaires, étaient les premiers responsables du groupe parlementaire UPC, en qualité respectivement de Président et Vice-Président. Ils avaient toute la liberté de poser tous les débats qu’ils veulent au sein du groupe et les faire trancher de manière démocratique. Quelle expression vont-ils avoir hors du groupe qu’ils ne peuvent pas avoir au sein du groupe ?
5) Si on a des divergences avec la direction du parti, ce n’est pas en quittant le groupe parlementaire qu’on le montre. C’est en quittant le parti qu’on le démontre. Sauf si on a peur de perdre son poste de député !
6) Au fil des déclarations, en sus de la frustration de n’avoir pas été blanchi par la direction, on voit apparaitre en filigrane de nouveaux arguments prétendument liés à la gouvernance du parti. En quoi la création d’un nouveau groupe parlementaire résout-elle des questions de gouvernance au sein du parti ?
7) Les démissionnaires accusent la direction du parti de manque d’équité dans le traitement des députés. D’abord dans le groupe des démissionnaires figurent 3 membres de la direction du parti, qui participent avec le Président aux réunions hebdomadaires où sont prises les décisions sur la vie du parti. De quelle autre direction parlent ils ?
8) Parlant de privilégiés, Y avait-il plus privilégiés parmi les députés que le 2ème Vice-Président de l’Assemblée, le Président de Groupe parlementaire, des membres de parlements communautaires, des commissions et des commissions d’enquête parlementaire qui figurent parmi les démissionaires ?
9) La création d’un 2ème groupe parlementaire ne se justifie pas, ni du point de vue de l’opportunité, ni du point de vue légal, étant entendu qu’un parti ne peut pas avoir deux groupes sauf si le Président de l’AN l’impose d’autorité.Nous attendons de voir !
10) Le parti a pris note de l’annonce faite par les incriminés qu’ils sont toujours membres de l’UPC. Il prend acte, mais tient à souligner que ce sont les militants à la base qui vont apprécier le comportement de tout un chacun. D’ailleurs, on se demande comment la direction du parti peut travailler avec un groupe qui a violé les textes du parti, qui s’est constitué sans aucune consultation avec elle, sans avoir reçu l’accord des instances dirigeantes du parti.
11) Les démissionnaires disent vouloir laver leur honneur. Le parti les encourage vivement dans cette voie. Mais le parti tient à souligner qu’on ne lave pas son honneur en créant un autre groupe. On lave son honneur en allant en justice.
12) Enfin, le parti et l’ensemble des burkinabé notent que malgré leurs dénégations, les démissionnaires se sont comportés exactement comme la presse l’avait prédit. Il ya de quoi se poser des questions sur leurs motivations profondes?
Mesdames et messieurs,
Dans cette situation politique que vit notre parti, la direction a d’abord une pensée pour les nombreux militantes, militants et sympathisants répartis sur le territoire national. Elle leur demande de ne pas s’inquiéter. A toutes leurs questions qui nous parviennent sur ce qui se passe, la réponse est simple claire et limpide: c’est la campagne de 2020 qui a commencé. Face à l’échec criard de sa politique, le MPP veut débaucher de nouveaux soutiens, affaiblir l’UPC, pour mieux remporter les prochaines élections ? C’est cela et rien d’autre !
Leur drame, et notre chance, c’est qu’ils ont dégainé trop tôt ! Car 2020 c’est encore loin, et Dieu seul sait ce que sera le Burkina d’ici là. Mais pour notre parti, mieux vaut toujours savoir à temps sur qui on peut compter, et sur qui on ne peut plus compter.
Les militants doivent comprendre que ce qui arrive ici est déjà arrivé et continue d’arriver ailleurs dans les partis d’opposition.
Cela dit, la direction tient à rassurer tous les Burkinabé qu’en ce qui la concerne, elle fait tout et continuera de faire tout, pour ramener les démissionnaires au bercail, sauf si eux décident autrement. La main est tendue, c’est à eux de décider. Elle appelle les militants à la sérénité, à la vigilance et à la sauvegarde des structures du parti dans les provinces ; elle les informe enfin que très rapidement, des contacts seront établis avec la base et que des directives seront données. D’ores et déjà, une session extraordinaire du Bureau politique national est convoquée pour le samedi 14 octobre 2017 à Ouagadougou.
La direction du parti apprécie très positivement la réaction des Burkinabè et les remercie pour les très nombreux messages de soutien qu’elle reçoit ;il est clair que ça ne passe pas au niveau de l’opinion. Nos compatriotes ont marre des politiciens qui sont un homme le lundi et une femme le mardi ! Ils veulent des élus qui ont des convictions, des valeurs, qui savent dominer l’appel du ventre, qui refusent de se vendre, qui acceptent de souffrir pour mieux gagner demain. Ils veulent d’une démocratie dépouillée des anciennes pratiques d’achat de conscience.
Pour ce qui est des démissionnaires, nous disons que quelque soient leurs fautes, ils restent nos camarades jusqu'à ce qu’ils décident de quitter le parti. Et nous les traiterons en camarades tant qu’ils ne sortiront pas de la ligne tracée par la direction légitime du parti. La direction a déjà pardonné à ceux d’entre eux qui l’ont insulté ou vilipendé de quelque manière que ce soit ; comme par le passé, la direction, et plus particulièrement le Président du parti, reste ouvert au dialogue. En échangeant avec les uns et les autres, la direction a compris beaucoup de choses sur les motivations des uns et des autres. Mais elle a surtout compris que les agendas ne sont pas les mêmes, et que certains sont clairement abusés et victimes de leur manque d’information sur les vrais dessous de cette affaire.
La direction comprend tout à fait que les difficultés de la vie dans l’opposition puissent amener des impatiences ou même des frustrations, toute chose qui peut expliquer certains comportements marqués du sceau de l’erreur; mais elle demande aux uns et aux autres de ne pas servir de chair à canon pour des ambitions inavouées, et de se souvenir toujours que les promesses de politiciens n’engagent que ceux qui y croit.
La direction a entendu dire que des militants ici et en province vont demander des comptes à leurs élus. C’est tout à fait leur droit. Si tel est le cas, elle souhaite que tout dialogue entre militants et élus se fasse dans une atmosphère de cordiale camaraderie sans menaces ni violence ;elle souhaite surtout qu’ils ne provoquent pas les CRS que le ministre de la sécurité Simon Compaoré a fait stationner au domicile des démissionnaires pour soit disant les protéger. Au passage, il ya de quoi s’étonner qu’au moment où les terroristes rentrent dans le Burkina comme dans du beurre, le gouvernement trouve judicieux de détourner nos forces de sécurité pour soit disant protéger des politiciens que personne ne menace.
Enfin la direction du parti réaffirme que toutes les questions liées à la vie du parti se traitent dans le cadre du parti conformément aux textes ; il est de notre point de vue hors de question de céder à la panique, à la précipitation ou au chantage d’où qu’il vienne. Aucun militant de l’UPC n’est plus fort que le parti. Et les règles du parti s’imposent à tous de la même manière. C’est un principe qui n’est pas négociable.
Mesdames et Messieurs, Merci pour votre attention soutenue.
Nous sommes maintenant à votre disposition.
je vous remercie !
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