Rentrée scolaire 2017-2018: Le problème des fournitures vu par les parents d’élèves

La rentrée administrative a débuté dans les établissements d’enseignement public le vendredi 15 septembre 2017. Si les acteurs académiques s’activent, les parents d’élèves, certains en tout cas, se débattent pour trouver le matériel adéquat pour leurs enfants. Entre cahiers, académy, stylos et sacs, il n’est pas toujours aisé de trouver les moyens pour équiper ses enfants pour les 9 mois à venir. Les gérants de librairie, bibliothécaires et boutiquiers sont pourtant formels : « les prix des fournitures n’ont pas augmenté » ; au contraire, ils plaident plutôt pour une baisse des prix, marquée par l’arrivée de gammes diverses, notamment en ce qui concerne les cahiers. La conséquence serait le nombre élevé de kits bas de gamme, des cahiers fragiles qui ne tiennent pas une année scolaire. Certains élèves l’attestent, malgré un entretien rigoureux, des élèves utilisent deux à trois cahiers pour une même matière en raison de la dégradation rapide des cahiers moins chers. Cette dame, TOUGOUMA Hélène, raconte un peu sa situation. « La rentrée ne s’annonce pas très bien, je n’ai pas encore trouvé de place pour mes deux enfants ; il faut que l’Etat nous aide, parce que le privé est hors d’accès. C’est trop cher…En plus de cela, il y a le problème des fournitures ». Pour Madame SAWADOGO, c’est un peu le même problème ; mais elle, met plus l’accent sur la qualité des fournitures car elle estime qu’il « n’ y a plus de fournitures de qualité, même les ardoises sont rigides et elles se cassent au moindre truc». Au moins si l’Etat ne peut pas les aider à trouver des places dans le privé, qu’il subventionne tout au moins les fournitures scolaires pour qu’on puisse s’en sortir, plaide t-elle. Cependant, une chose demeure, les libraires ne se font pas de soucis quant à l’écoulement de leurs produits, car c’est comme qui dirait l’autre, « c’est un produit de première nécessité ». Il assure donc que même s’il y a certaines plaintes, l’on est bien obligé d’acheter de quoi équiper son enfant pour son année scolaire. Pour rappel, la rentrée administrative est effective depuis le 15 septembre. Dans deux semaines donc soit le 1er octobre 2017, les élèves commenceront la leur, en espérant que tous soient équipés pour les neuf mois à venir.  

Burkina: 13 motos et 17 ruminants saisis par la police auprès de délinquants

photo d'illustration

Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins (Ouest), a saisi 13 motos et 17 ruminants auprès de trois groupes de délinquants, rapporte mardi le quotidien Sidwaya. Le Service régional de la police judiciaire (SRPJ) des Hauts-Bassins (Ouest) a présenté le lundi 11 septembre 2017 à Bobo-Dioulasso (Deuxième ville du Burkina Faso) à la presse, trois réseaux de bandits et leurs butins. Ce sont treize motos, douze bœufs et cinq moutons, précise le quotidien public Sidwaya. Les délinquants sont pour la plupart des repris de justice et figure parmi eux, un radié de l’armée burkinabè. Le premier groupe de cinq personnes qui opérait à Bobo-Dioulasso et à Orodara, volaient des motos isolées, modifiaient leurs numéros de châssis, les dédouanaient et les immatriculaient, avant de les vendre à Ouagadougou dans la capitale burkinabè. Le deuxième groupe de trois personnes dont deux en prison et l’autre en cavale, a volé lors d’un jour de marché, une moto à Hamelé dans le Ioba au Sud-Ouest du Burkina. Le troisième réseau, spécialisé dans le vol des petits et gros ruminants à Orodara, se rend généralement dans les pâturages, et profite de l’inattention des bergers, pour soustraire les animaux qu’ils écoulent à Banfora dans les Cascades pendant les jours de marché. Le chef du SRPJ, Sayibou Galbané a rassuré que les investigations se poursuivent en vue d’arrêter les receleurs en fuite et de saisir les engins qu’ils détiennent. Il a invité les populations à plus de vigilance sur la sécurité de leurs biens, et à plus de collaboration en dénonçant les individus suspects. PS: Photo d’illustration

Sécurité: Le Burkina Faso commande deux hélicoptères avec la Russie

Burkina Faso

Le Burkina Faso a passé commande de deux hélicoptères Mi-171Sh à la Russie. L’annonce a été faite par Sergey Kornev, Directeur général adjoint de Rosoboronexport, l’agence russe chargée des exportations du complexe militaro-industriel russe, lors du Forum « Armée-2017 » tenu du 22 au 27 août dernier à Moscou. Sergey Kornev a, par ailleurs, précisé que les hélicoptères seront livrés en 2018. Toutefois le coût de cette commande n’a pas été dévoilé. Ajouté à cela, deux Mi-35 acquis en 2005 et trois Super Tucanos livrés en 2013. Et bien d’autres aéronefs utilitaires et de surveillance. Source: agenceecofin.com

Franc CFA: La CEDEAO salue les avancées notables dans le processus de mise en oeuvre de sa monnaie unique

CEDEAO/Le Burkina Faso

Le Commissaire chargé des Politiques macroéconomiques et de la Recherche économique de la Commission de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), Mamadou Traoré, a loué les avancées significatives enregistrées dans le processus de mise en œuvre de la monnaie unique ouest-africaine. S’exprimant, le lundi 11 septembre 2017, à Bamako, au Mali, à l’ouverture de la réunion du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques de la Cedeao, M. Traoré, a indiqué l’adoption d’une feuille de route, la désignation de chefs d’Etat pour la supervision du processus et la mise en place d’une Task Force pour conseiller ces derniers, la rationalisation des critères de convergence, le fonctionnement des Comités nationaux de coordination, ainsi que la mise en œuvre du mécanisme de la surveillance multilatérale. Il a invité les participants à faire des propositions devant permettre de renforcer davantage le processus d’intégration, et d’accélérer la réalisation des objectifs du programme de coopération monétaire, notamment la création de la monnaie unique de la Cedeao. Abondant dans le même sens, le ministre malien de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé, a exhorté les participants à formuler des recommandations concrètes et pertinentes tenant compte des réalités ouest-africaines, et permettant d’engager des actions clés pouvant garantir à l’espace communautaire des progrès économiques solides.   Il a toutefois déploré l’insuffisance du nombre de réunions du Comité technique chargé des politiques macroéconomiques de la Cedeao, et souhaité une révision de leur fréquence. «Dans le processus de mise en œuvre des activités d’intégration, il ne peut être fait l’économie des rencontres de concertations pour voir le chemin parcouru, et convenir des mesures et dispositions à  prendre pour mieux poursuivre le processus d’intégration », a indiqué M. Cissé. Au cours de cette rencontre, les experts des Etats membres et les représentants des institutions régionales se prononceront sur le rapport de convergence au titre de l’année 2016, l’état de mise en œuvre du programme de coopération monétaire de la Cedeao, et l’état de mise en œuvre des activités de la feuille de route par les différentes institutions. Ils suivront également un exposé sur les derniers développements du Programme de développement communautaire de la Cedeao (PCD). Les conclusions et recommandations de leurs travaux seront soumises à la 10ème réunion ordinaire du Conseil de convergence du mécanisme de la surveillance multilatérale de la Cedeao, prévue le 14 septembre 2017, toujours dans la capitale malienne. Communiqué de presse CEDEAO

Kosyam: Le Directeur général adjoint du FMI reçu par le Président du Faso

Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience le lundi 11 septembre 2017, le Directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Monsieur MITSUHIRO Furusawa. « J’ai eu une longue et cordiale réunion avec son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. Je tiens à le remercier pour cette opportunité. Tout d’abord j’ai exprimé ma compassion face à l’attaque terroriste du 13 août 2017 et également présenté les condoléances suite au décès de Salifou DIALLO, président de l’Assemblée nationale », a expliqué Monsieur MITSUHIRO à la presse à l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat. Monsieur MITSUHIRO Furusawa a précisé que le Burkina Faso et le Fonds monétaire international entretiennent depuis longtemps des relations très étroites avant d’ajouter que son institution est prête à continuer de soutenir les efforts des autorités burkinabè pour accélérer le développement et les réformes dans le cadre du Plan national de développement économique et social (PNDES). Le Directeur général adjoint du FMI avant de conclure ses propos a déclaré qu’il a félicité le Président du Faso pour avoir préservé la stabilité macroéconomique et pour l’achèvement réussi du programme actuel qui arrive à son terme à la fin de ce mois. « On a déjà commencé les discussions sur le nouveau programme. J’espère qu’il va servir énormément le développement du Burkina Faso », a-t-il dit en substance. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Match à rejouer des Lions : Pape Diouf dit comprendre «la frustration» du Burkina…

L’ancien président de l’Olympique de Marseille (Ligue 1 française), Pape Diouf, a dit comprendre les réactions du Burkina Faso et du Cap-Vert, après la décision de la Fifa de faire rejouer le match Afrique du Sud-Sénégal, une décision qui « donne une chance supplémentaire » à l’équipe du Sénégal dans la course à la qualification pour le Mondial 2018. «Oui, il faut reconnaître que c’est une décision prise à retardement et qui impacte sur le groupe », a admis l’ancien président de l’OM, interpellé sur le sujet par l’APS, en marge du match de basket opposant le Sénégal au Mozambique, pour le compte de la dernière journée de la phase de poules de l’Afrobasket 2017 (8-16 septembre). A l’annonce de la décision de la FIFA, les autres adversaires de poule du Sénégal, l’Afrique du Sud, le Burkina Faso et le Cap Vert ont rué dans les brancards pour s’insurger contre la décision de l’instance mondiale ce match ayant opposé les Lions aux Bafana-Bafana, en novembre dernier, pour le compte de la 2-ème journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Les Lions avaient été battus (2-1) par les Bafana-Bafana, après des erreurs d’arbitrage jugées grossières. L’arbitre ghanéen de la rencontre, Joseph Lamptey, a été finalement suspendu à vie pour avoir « manipulé le résultat de la rencontre ». «Si j’étais Burkinabè et/ou Capverdien, je m’opposerais et je me plaindrais après cette décision de la Fifa qui donne une nouvelle chance au Sénégal qui peinait dans le groupe de qualification », a indiqué Pape Diouf, ajoutant cependant s’en réjouir en tant que Sénégalais. «Je comprends la réaction de certaines personnes qui lient cette décision de la Fifa à la nationalité de sa secrétaire générale. Si je peux comprendre cette idée, on ne peut pas la défendre et c’est faire preuve de mauvaise foi ou de méconnaissance des arcanes du football mondial », a-t-il dit. «Dans cette décision, la nationalité de la SG de la Fifa n’a aucunement influé même si on peut incriminer la Fifa d’avoir tardé à prendre une décision sur cette affaire », a-t-il par ailleurs ajouté. Le match Afrique-Sud sera rejoué en novembre, a décidé la Fifa. Ce qui donnera aux Lions (5 points +2) trois matchs à rejouer, contrairement au Burkina Faso (6 points +2) et au Cap-Vert (6 points -2), qui occupent les deux premières places du groupe avec toutefois deux matchs restants à jouer. Agence Presse Sénégal-Agence d’Information du Burkina-FAAPA

Nigeria: Un commandant de Boko Haram, spécialiste des explosifs aux mains des services secrets

Les services secrets nigérians ont annoncé samedi avoir déjoué un « plan sinistre » contre des localités dans le nord du Nigeria . Un commandant deBoko Haram a été arrêté. Un « plan sinistre » deBoko Haram a été déjoué samedi par les services secrets , qui ont annoncé l’arrestation d’ un commandant de Boko Haram spécialisé dans la confection des bombes. Connu sous le nom de Husseini Mai-Tangaran, son arrestation a eu lieu le 31 août à Kano entrainant l’interpellation de plusieurs autres islamistes . D’après le porte- parole de l’Agence nationale de renseignement, le Department of State Services (DSS) , les islamistes prévoyaient de mener des attaques dans plusieurs états notamment à Abuja, Kano, Kaduna, Niger, Bauchi, Yobe et Borno. Appartenant à la faction Abu Mus’ab al-Barnawi , le terroriste est aussi impliqué dans l’attaque contre la mosquée de Kano, en novembre 2014, qui a tué au moins 120 personnes. Pour rappel, l’ insurrection de Boko Haram a fait 20.000 morts et plus de 2, 5 millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria.

Coupe du Monde 2018: La Fédération Burkinabè de Football a répondu à la FIFA

COMMUNIQUE DE LA FBF EN RAPPORT AVEC LA DÉCISION DE LA FIFA DE REJOUER LE MATCH AFRIQUE DU SUD Vs SENEGAL COMMUNIQUE DE PRESSE La FBF a répondu à la FIFA Le 7 septembre dernier, la Fédération Burkinabè de Football (FBF) recevait  par ampliation une correspondance signée du Secrétaire général adjoint de la FIFA, l’informant de la reprise du match Afrique du Sud-Sénégal (Poule D), match joué le 12 novembre 2016 et comptant  pour les éliminatoires de la Coupe du monde 2018. Le lendemain 8 septembre 2017, la Fédération Burkinabè de football, dont la sélection nationale, les Etalons, est leader dans ce groupe D, a adressé au président du Bureau des qualifications de la Coupe du monde FIFA un avis juridique Dans cette correspondance, la FBF, au regard des conséquences graves qui pourraient découler d’une telle décision pour les autres équipes du groupe, et particulièrement pour l’équipe du Burkina Faso, la FBF a attiré l’attention de la FIFA sur un certain nombre d’illégalités que recèle la décision Il s’agit de l’ « incompétence juridique du Bureau des qualifications de la Coupe du monde  FIFA ».  La Fédération Burkinabè de Football a souligné que « le règlement des compétitions de la coupe du monde en son article 3 alinéa 3.O « donne compétence au bureau de qualifications  dans tout autre aspect  de la compétition  ne relevant  d’aucun organe  en vertu des statuts de la FIFA ou du règlement de la coupe du monde  Russie 2018 ». Pour ce faire , la FBF a tiré la conclusion que par cette décision , « le Bureau  des qualifications  sort de son domaine  de compétence car, dans le cas d’espèce, la présente répétition du match  n’est point motivée  par un cas de force majeure , mais comme une mesure disciplinaire  devant permettre  de lutter contre les manipulations des matches ». Pour la FBF, seule la commission  de discipline est donc habilitée  à ordonner la reprise de ce match En second point, la FBF a attiré l’attention de la FIFA sur la violation des règlements de la FIFA. Après avoir rappelé les articulations de l’article 31 bis du code disciplinaire qui définit les matches à rejouer, la FBF a fait noter que « les raisons ayant conduit respectivement la commission de discipline, d’appel et le TAS à prendre des sanctions à l’égard de l’arbitre du match ne se retrouvent dans aucun des cas de figure énumérés dans l’article suscité ». Au regard de ceci, la FBF dit qu’il est « ahurissant  que le bureau des qualifications de la coupe du monde de la FIFA » de décider de la reprise de ce match, à moins que, soupçonne-t-elle, que « la décision ne recèle des intentions déguisées ».  La fédération Burkinabè de Football, dans l’avis, a tenu à préciser que « l’article 69 (unique) du code disciplinaire de la FIFA traitant des cas d’influence illégale sur le résultat d’un match n’évoque nullement la possibilité  de répéter un match .Mieux, se conforte la FBF, « l’article 15.6 du règlement de la coupe du monde de la FIFA stipule que les décisions de l’arbitre  sur des faits de jeu ne peuvent faire l’objet d’aucune réclamation  ». Cet article, souligne la FBF, « indique clairement que les décisions de l’arbitre  concernant les faits de jeu ne peuvent  pas être reportées. De tout ce qui précède, la Fédération Burkinabè de Football n’estime que la « décision du Bureau des qualifications de la coupe du monde est entachée d’un certain nombre d’irrégularités ». Au-delà de ces irrégularités relevées, la FBF dit qu’il est « incompréhensible  que la décision du Bureau des qualifications intervienne dans un contexte où une équipe du groupe considérée à tort ou à raison  comme favorite se trouve dans une posture  difficile ». En atteste la prise de décision le « lendemain de la double confrontation  Burkina-Sénégal. Pis, que le match soit prévu à l’issue de la 6e journée comptant pour la qualification ». C’est pourquoi la FBF est parvenue à cette conclusion : «  Nous estimons sans ambages que la décision du Bureau des qualifications est de nature à favoriser une équipe du groupe et brime donc des équipes comme celles du Burkina Faso, du Cap Vert et même de l’Afrique du sud qui n’a aucunement perdu tout espoir de qualification ». La faitière du football burkinabè  demande donc à ce que la décision soit infirmée car « illégale et entachée d’excès de pouvoir ». Pour conclure cette correspondance adressée à la FIFA, la Fédération Burkinabè de Football  espère que la décision de cette dernière « nous fera  l’économie d’une saisine  du Tribunal Arbitral des Sports (TAS) de Lausanne »   COMMUNIQUE DE LA FBF EN RAPPORT AVEC LA DÉCISION DE LA FIFA Ce jour 7 septembre 2017, la FIFA a notifié à la Fédération Burkinabè de Football (FBF) par une correspondance datée du 6 septembre 2017 et signée du secrétaire général adjoint (football) de ladite instance la décision du Bureau des qualifications pour la Coupe du monde de la FIFA. Dans ladite correspondance, ledit Bureau a pris la décision que le match Afrique du sud-Sénégal sera rejoué lors de la journée FIFA en novembre prochain. Par conséquent, poursuit la correspondance, «le résultat du match du 12 novembre 2016 est annulé à tous effets». La correspondance précise qu’en conformité avec l’article 3 alinéa 4 du règlement pour la coupe du monde de la FIFA, Russie 2018, cette «décision est définitive et sans appel». Suite à cette notification, la Commission des affaires juridiques de la Fédération Burkinabè de Football est en ce moment en train d’analyser la suite à donner à cette décision. La FBF invite le public sportif burkinabé à demeurer uni et solidaire derrière les Étalons pour des victoires encore plus éclatantes et pour une qualification pour la coupe du monde 2018.  

SPORT: Après Bancé, l’Asec s‘offre un autre attaquant Burkinabé qui a joué en Europe

Le Burkina Faso est devenu le vivier de recrutement de l’Asec Mimosas. Après Aristide Bancé qui a réussi une saison remarquable avant de s’envoler en Egypte, les Jaunes et noir viennent de s’offrir une nouvelle perle en attaque en la personne d’Oussalé Hervé. Celui qu’on surnomme l’enfant terrible du football Burkinabé pour son franc parler, et après une carrière en Europe a évolué la saison dernière avec dans son pays le Rail Club du Kadiogo. Il se défend d’ailleurs de l’image qu’on a de lui au pays des hommes intègres. « J’ai toujours eu un comportement exemplaire dans tous les clubs où j’ai évolué. Je pense que c’est peut-être mon franc-parler qui ne plaît pas à tout le monde. Sinon, je ne suis pas un mauvais garçon », a –t-il indiqué. Espérons que Oussalé Hervé connaisse la même trajectoire que son compatriote Bancé et permettre à l’ASEC de garder son titre de champion et atteindre au moins les demi-finales de la ligue des champions .

Burkina : La BAD envisage d’investir 500 milliards de CFA dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture

La Banque africaine de développement (BAD) envisage d’investir durant la période 2017-2021, près de 500 milliards de FCFA dans les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, a appris l’AIB vendredi. Le Gouvernement burkinabè et la Banque africaine de développement (BAD), se sont rencontrés ce vendredi 8 sept 2017, pour la validation du Document Stratégique Pays (DSP) 2017-2021 qui consacre la stratégie de financement de la banque pour  le Burkina Faso. Si le document est validé le 20 septembre prochain par le Conseil d’administration de la BAD, le Burkina Faso bénéficiera de près de 500 milliards de FCFA, a affirmé le Directeur Général Afrique de l’Ouest de l’institution Janvier K. Litse. «La promotion de l’accès à l’électricité et le développement du secteur agricole pour une  croissance inclusive, sont les deux piliers stratégiques du Document de stratégie pays», a-t-il déclaré. Selon M. Litse, le Document stratégique Pays est un appui au Plan national de développement économique et social (PNDES), avec pour objectif global de soutenir la transformation structurelle de l’économie burkinabé. Il a ajouté que la mise en œuvre du DSP contribuera à développer les secteurs de l’énergie et de l’agriculture, à renforcer l’inclusion sociale et à réduire la pauvreté. Le choix du secteur de l’énergie participe à la nécessité de réduire la forte disparité entre les milieux urbains et ruraux en matière d’électrification, par l’amélioration de l’accès des ménages à l’électricité, a-t-il précisé. Le Premier ministre burkinabé Paul Kaba Thiéba a insisté sur le fait que l’accès à l’énergie permettra d’«améliorer le cadre de vie, l’accès à l’eau, à l’assainissement et aux services énergétiques de qualité». En effet, le projet d’interconnexion dénommé «la dorsale Nord», le projet de central photovoltaïque de 50 MW et le projet d’électrification  de centres sociaux, contribueront à rehausser d’ici à 2020, le taux d’accès des populations à l’électricité au Burkina Faso, a soutenu le Premier ministre Paul Kaba Thiéba. «Quant au choix du développement du secteur agricole pour une croissance inclusive, il correspond à la nécessité de faire reculer la pauvreté en milieu rural, de maitriser l’eau pour l’autosuffisance alimentaire, de développer l’agro-business et l’employabilité dans le secteur rural», a souligné M. Janvier K.Litse. Le gouvernement burkinabè s’est déjà engagé à «dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois». Selon M.Litse, le DSP est aussi un cadre privilégié de coopération entre partenaires, notamment dans le domaine du co-financement, de l’harmonisation et de l’efficacité de l’aide. Après le dialogue sur le DSP, le Président de la Banque foulera le sol burkinabé dans les prochains jours pour marquer la force et le dynamisme de la coopération actuelle et future. Agence d’information Burkina