Nigeria: Université de Lagos, vêtements provocateurs interdits, un code établit

L’Université de Lagos (UNILAG) au Nigeria a imposé depuis hier mardi un code vestimentaire pour les étudiants de sexe féminin et masculin afin prévenir le port des vêtements indécents et fantaisistes. Pour les vêtements bannis, l’Université a annoncé dans sa note circulaire sortie ce mardi que les tous les vêtements qui révèlent la poitrine, le ventre, les bras, les fesses et les seins ne sont plus acceptés. Du lot des autres vêtements bannis, il est cité les jeans taille basse, les vêtements portant un message obscène, les robes indécentes trop serrées, trop courtes ou qui exposent des parties sensibles du corps. Des vêtements inappropriés, par exemple des vêtements de fête, des habits de plage et des chaussons de bain ne sont plus autorisés dans les salles de conférences. Pour rectifier le tir, l’Université a introduit un nouveau code vestimentaire et a précisé que pour les jupes, les culotes et les robes qui seront autorisés, ils doivent venir au minimum au niveau des genoux. Elle a par ailleurs ajouté que « Les étudiants doivent avoir une apparence propre et bien entretenue partout sur le campus ». Pour la participation aux cérémonies officielles sur le campus telles que les remise de diplômes, les autorités de l’UNILAG exhortent les étudiants à porter des costumes noirs ou gris. En vue de faire appliquer cette mesure, la direction de l’université a demandé aux administrateurs, aux professeurs et aux maitres de conférences à corriger ou à exclure des activités académiques des étudiants qui vont bafouer ou passer outre le code vestimentaire indiqué. Cette mesure dans un pays voisin nous interpelle encore sur la nécessité du port de la tenue dans nos universités publiques. Car franchement, souvent il y a beaucoup à dire.

Burkina : Des logisticiens dénoncent un «monopole illégal» du fret passant par le Ghana

Des logisticiens burkinabè exerçant au Ghana, ont dénoncé mardi à Ouagadougou, un  »monopole illégal’’ du fret passant par le corridor ghanéen, exercé, selon eux, par le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) et l’Organisation des Transports Routiers du Burkina Faso (OTRAF). «L’OTRAF et le CBC qui sont deux structures qui devaient accompagner le secteur privé se retrouvent en train d’empêcher le secteur privé d’évoluer», a dénoncé le président de l’Association des Burkinabè vivant au Ghana Romuald Sawadogo, lors d’une conférence de presse sur le climat des affaires. Selon lui, ces deux structures imposent aux importateurs des véhicules pour l’enlèvement des marchandises à destination de Ouagadougou, freinant du coup les activités des Burkinabè vivant au Ghana et exerçant dans la logistique. «Je me suis vu retirer des marchés au profit d’autres personnes, par ces structures prétextant des raisons de bon de chargement» a déploré M. Sawadogo, selon qui, ce dysfonctionnement engendre des «conséquences énormes pour le consommateur burkinabè et une perte énorme pour l’économie nationale». Ces deux structures ont mis en place un système consistant, à une certaine étape de la procédure, à faire retirer le fret qu’une société doit évacuer sur le Burkina et le «déposer sur la table de l’Otraf qui dispose à sa guise de la marchandise», a expliqué M. Sawadogo. «Un syndicat comme l’Otraf qui fait du fret, ce n’est ni plus ni moins qu’un détournement car ils n’ont pas ce droit», a soutenu le président du Syndicat des transporteurs routiers et voyageurs Bonaventure Kéré, estimant que «le CBC est normalement un organisme chargé de gérer le fret au Burkina tandis qu’un syndicat est là pour aider ses membres, faciliter leur travail, notamment lorsqu’il y a des difficultés sur le trajet». Cette procédure, qui a engendré de facto un «monopole» n’est pas de nature à faciliter l’acheminement des marchandises à Ouagadougou et entraine le blocage des marchandises au port, a ajouté Romuald Sawadogo. Depuis la mise en œuvre de ces procédures en 2014, des démarches ont été vainement entreprises auprès des autorités pour se faire entendre, a-t-il confié. En rappel, en octobre 2016, l’Association des transporteurs Burkinabè vivant en Côte d’Ivoire(AIB) a accusé l’OTRAF de «racketter» les transporteurs et d’outrepasser ses compétences. Agence d’Information du Burkina

Sécurité: Braquage à mains armées au quartier Gounghin de Ouagadougou.

Hier dans la soirée, deux individus à main armées ont attaqué une alimentation au quartier Gounghin. Arrivés sur une moto, les brigands ont tiré des coups de feu en l’air avant de prendre la fuite. Des sommes d’argent ont été emportées et aucun blessé signalé. Le montant de l’infraction n’est pas encore connu. Ces pratiques sont redevenues coutume depuis un moment. Alors que les forces de défense et de sécurité sont mobilisées pour la plupart pour faire face aux menaces et actes terroristes, les pillages forcés deviennent légion, pas de quoi encourager les jeunes entreprises dans le domaine.

Montée des couleurs nationales : La Présidence du Faso donne l’exemple

Le personnel civil et militaire de la Présidence du Faso, sous la présidence du Directeur de Cabinet du Président du Faso, Monsieur Seydou ZAGRE, représentant le chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, a procédé à la montée des couleurs nationales en début de matinée de ce mardi 07 février 2017 au bas du perron de la Présidence du Faso. C’est désormais officiellement institué. Chaque premier mardi du mois, le personnel de la Présidence du Faso, la première Institution de la République, procédera à la montée des couleurs nationales sous la présidence du chef de l’Etat. La première montée a été effectuée ce mardi 07 février 2017. Dès 06 heures 30 minutes, l’enceinte de la Présidence du Faso commençait à se remplir. Civils et militaires s’affairaient à la réussite de cette première séance de levée des couleurs. 07 heures 15 minutes, revue des troupes par le chef d’état-major particulier de la Présidence du Faso, le Colonel Gervais REMEN. 7 heures 30 minutes, présentation des effectifs par le Commandant de troupes, le Lieutenant Lewis TOE au Directeur de Cabinet du Président du Faso, Monsieur Seydou ZAGRE, puis début de la cérémonie de montée des couleurs. Au son de la fanfare de la Gendarmerie nationale et de l’exécution de l’Hymne national, le drapeau national a été hissé au-dessus du mat par deux hommes en tenue commis à cette tâche. A l’issue de cette brève et émouvante cérémonie, Monsieur Seydou ZAGRE a remercié l’ensemble du personnel pour sa présence effective et indiqué que « Son Excellence Monsieur le Président du Faso a donné des instructions pour que la montée des couleurs puisse se faire dorénavant tous les premiers mardis du mois à la Présidence du Faso. Le chef de l’Etat a souhaité que la Présidence du Faso donne l’exemple et le meilleur exemple, les bonnes pratiques en tout ». Cette cérémonie de levée des couleurs a pour vocation selon le Directeur de Cabinet du Président du Faso, d’éveiller la fibre patriotique qui sommeille en chaque Burkinabè, de développer la culture du civisme et de renforcer la cohésion sociale. « Cette cérémonie de levée des couleurs participe de la volonté de Son Excellence Monsieur le Président du Faso de faire en sorte que nous pussions assumer pleinement nos responsabilités et faire en sorte que le pays vive à l’unisson dans la cohésion pour continuer à bâtir le Burkina Faso », a dit en substance Monsieur Seydou ZAGRE. La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Football: Aristide Bance, »Le championnat ivoirien m’a été bénéfique pour la CAN »

Arrivé à l’Asec d’Abidjan cette saison, Aristide BANCE est devenu le buteur incontesté de la maison jaune et noir et seulement en quelques mois, malgré des premiers pas compliqués l’attaquant de 32 ans se souvient à présent de tout ce que cette aventure ivoirienne a eu de positif pour lui au gabon. « Le championnat ivoirien a été bénéfique pour que je vienne au Gabon m’exprimer avec mon pays. C’est aussi une réponse apportée aux gens qui n’ont pas cru en moi, et qui disaient que mon retour à l’ASEC était un signe de fin de carrière. J’ai cru en moi et j’ai continué à travailler. La réponse, je l’ai donné sur le terrain » dit-il. Alors, la ligue ivoirienne devrait sans doute être mieux considérée. Les réalisations de Aristide BANCE ont d’ailleurs été décisives, sa façon de se battre démontrant la volonté de gagner et le courage qui constitue son leimotiv. Car pour lui, seul l’entraineur et quelques autres supporters pouvaient croire en ses chances à la CAN à cause de son retour au bercail notamment au club mythique ivoirien. Mais contrairement à ce que l’on attendait de lui, nous avons vu un joueur de haut niveau capable de puiser dans ses réserves et parvenir à trouver l’énergie, la force et la volonté lui permettant de se surpasser et de gravir une marche supplémentaire sur le podium. Aristide BANCE peut être fier de son palmarès à la Can aussi bien qu’en club (Asec Mimosa). Mais le livre n’est pas fermé, l’aventure continue… Bravo BANCE, et bonne chance pour la suite !  

Burkina Faso: Les financiers en sit-in de 10 jours pour réclamer l’application des protocoles d’accord

Depuis hier lundi, les agents du ministère de l’économie des finances et du développement observent un sit-in devant leur département, marqué par un arrêt de travail entre 7 et 14h qui est sensé durer jusqu’au 17 février 2017. Ils exigent l’application des protocoles d’accord signés en 2011. C’est sur appel Syndicat national des finances (SYNAFI) que des centaines d’agents ont déserté leurs bureaux pour faire le piquet devant les locaux du département, évoquant dans des discussions en groupe de 10 à 15 personnes, leurs conditions de vie et de travail. Selon le SYNAFI, les agents réclament l’application de protocoles d’accord signés en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. « A sa prise de fonction, la ministre en charge des Finances avait fait mine de résoudre nos préoccupations, mais nous constatons que le protocole d’accord signé sous ses auspices en août 2016, de même que celui de 2011, ne sont toujours pas appliqués », a déploré le secrétaire général du SYNAFI, Mohamed Savadogo. ‘’Ce que nous demandons c’est la résolution de nos problèmes. Si toutefois rien n’est résolu après ce sit-in qui va se dérouler du 6 au 17 février 2017, nous allons en grève de 120 jours parce que nous sommes conscients qu’avec le Plan national pour le développement économique et social (PNDES) et le budget programme, on a besoin de notre partition’’, a-t-il averti. Autre question, la gestion des finances publiques, notamment la disposition autorisant la demande de cotation dans le cadre de la passation de marché par entente directe, pour les marchés dont le montant est inférieur de 5 à moins de 10 millions de FCFA, qui est également décriée par les agents. ‘’En tant que gardien de ces ressources financières, nous considérons que c’est un danger pour le pays, car le phénomène de la gabegie risque d’empirer. Cela est aux antipodes de la gestion efficiente des ressources de l’Etat prônée par le PNDES’’, a indiqué le secrétaire général du SYNAFI.

Ouahigouya : Les forces de sécurité à l’école de la préservation de leurs images

La Direction Régionale des Économie et de la Planification du Nord abrite ce matin et ce, pour trois jours, un séminaire de formation à l’intention des policiers et gendarmes de la Région du Nord,sous le thème: « Préservation de l’image des forces de sécurité auprès des population ». L’Objectif général de ce séminaire est de : permette d’améliorer les rapports entre nos gendarmes et policiers avec les populations et les différents acteurs sur le terrain. Formateurs: Monsieur Théophile TENKODOGO administrateur civil, enseignant à l’Ecole Nationale d’ Administration et de Magistrature. Capitaine Hervé YE, Chargé de communication de la Gendarmerie. La Direction de la Communication et de la Presse Ministérielle du MATDSI

Burkina Faso: Le président Kaboré écarte l’idée d’acheter un nouvel avion présidentiel

Le président du Faso Roch Marc Christian Kaboré, suite à une polémique qui alimente la presse et les réseaux sociaux au Burkina Faso ces derniers jours, a écarté, lundi soir, toute idée de se procurer un nouvel avion présidentiel. «C’est une polémique qui se mène, mais je voulais qu’on sache qu’en aucun moment, le président du Faso que je suis, n’a engagé un débat pour le changement de l’avion présidentiel», a déclaré, lundi dans la soirée, le président Kaboré, lors d’un point de presse, à l’aéroport international de Ouagadougou. Le chef de l’Etat burkinabè qui était de retour de Bamako (Mali) où il a pris part à un sommet ordinaire des pays du G5 Sahel, répondait ainsi, à un journaliste qui a voulu savoir si le PF (Président du Faso, Ndlr) n’a pas peur lorsqu’il est dans l’avion présidentiel, au regard de l’Etat défectueux actuel de l’appareil ? Roch Marc Christian  a d’abord répondu par la négative, avant d’ajouter : «Si j’avais peur de prendre cet avion, je n’allais pas rentrer dedans». Il a précisé que «le jour où Le Pic de Nahouri (Nom de l’avion présidentiel, Ndlr) sera dangereux pour la vie du président, on le laissera au sol et on fera autre chose». Et de confier qu’on pourrait, par exemple, prendre simplement d’autres avions, ou bien faire des locations, etc. «Je puis vous assurer qu’au regard du contexte du Burkina Faso, vous pouvez compter sur moi pour ne pas engager des frais de prestige pour le président du Faso», a-t-il poursuivi avant de conclure  que «la polémique peut maintenant s’arrêter». Le quotidien burkinabè L’Observateur Paalga, dans sa livraison du vendredi dernier avait évoqué la situation de l’avion présidentiel qui montrerait «des signes d’essoufflement». Le journal avait écrit, entre autres, qu’«en raison de l’état peu confortable et peu rassurant, le président lui-même l’appelle « le tracteur ». Suite à cette publication, les commentaires étaient divergents sur les réseaux sociaux. Pendant que certains internautes estiment que pour une «question de souveraineté» le président de Faso doit changer urgemment l’avion présidentiel, d’autres pensent que changer l’avion présidentiel ne devrait pas être ni une priorité, encore moins une urgence, au regard de la situation économique difficile du pays. Agence d’information du Burkina

Football: Didier Drogba devient fou, »Ce mec a des abdos dans le dos »

Proche de la retraite (alors qu’il aurait refusé une proposition des Corinthians), Didier Drogba s’est amusé comme un petit fou lors du choc entre Chelsea, son ancienne équipe, et Arsenal, samedi en Premier League remporté 3 – 1 par les Blues. Après la victoire des Blues (3-1), l’ancien attaquant des Blues de 38 ans a croisé Kurt Zouma et a halluciné devant la musculature incroyable du défenseur international français. « Mes chers followers, laissez-moi vous présenter le seul joueur que j’ai vu de ma vie avec 12 abdos, 6 devant et 6 derrière« , a lancé le vétéran ivoirien. « Si cette vidéo ne fait pas 150 000 vues, je me retire d’Instagram« , a-t-il conclu, alors que le post a atteint les 500 000 vues dimanche midi. Voir le lien ci-dessous http://bit.ly/2jUsmcT  

CAN GABON 2017: Bertrand et Charles Kaboré dans l’équipe type de la compétition

La CAN 2017, se déroulant au Gabon, s’est terminée dimanche soir et s’est soldée par une victoire finale du Cameroun sur l’ Égypte par 2 buts à 1. 4 joueurs burkinabé figurent sur la feuille de match de l’équipe type avec Aristide Bancé et Préjuce Nacoulma comme remplaçants. L’équipe type de la compétition est tombée dans la foulée. Certains joueurs ont émergé, tandis que d’autres ont confirmé. Si on peut noter la présence de trois Camerounais, nation la plus représentée, notons également la présence l’ancien Marseillais Charles Kaboré figure dans le onze ainsi que Bertrand Traoré, le prodige de Chelsea. L’équipe type de la Coupe d’Afrique des Nations 2017 : Ondoa (Cameroun) – Mbodj (Sénégal), Hegazy (Égypte), Ngadeu (Cameroun) – Amartey (Ghana), Kaboré (Burkina Faso), Atsu (Ghana), Salah (Égypte), Bertrand Traoré (Burkina Faso) – Bassogog (Cameroun), Kabananga (République démocratique du Congo). À noter également, aucun joueur de Ligue 1 n’est présent dans cette équipe alors que le championnat français était le plus représenté dans la compétition.