Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou,  le mercredi 04 octobre 2017, en séance ordinaire, de  09 H 00 mn à 11 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.

I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement : 

 un décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.

Ces perceptions concernent :

  • les visites physiques de terrains et de constatation de démarrage d’activités ;
  • la délivrance d’agréments et autres attestations en matière commerciale et industrielle ;
  • l’autorisation de ventes promotionnelles, les soldes, les liquidations et autres techniques de vente ;
  • la gestion des zones industrielles.

L’adoption de ce décret permet d’augmenter la part contributive du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat dans la mobilisation des recettes du budget de l’Etat.

I.1.2. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale : 

– un décret portant tableaux de reversement des Enseignants-chercheurs, des Enseignants hospitalo-universitaires et des Chercheurs, à titre de régularisation.

L’adoption de ce décret permet le reversement de cette catégorie  professionnelle dans la nouvelle classification indiciaire, conformément à la loi N°036-2016/AN du 24 novembre 2016 portant modification de la loi N°025-2010/AN du 18 mai 2010 portant régime juridique applicable aux emplois des Enseignants-chercheurs, des Enseignants hospitalo-universitaires et des Chercheurs au Burkina Faso.

I.1.3. Pour le compte du ministère de l’Energie : 

  • un rapport relatif au Plan directeur national production- transport- distribution et d’électrification rurale 2017-2020.

Ce plan permet d’identifier et de planifier les séquences d’investissements du parc de production des réseaux de transport et de distribution et d’évaluer les coûts des investissements globaux permettant de faire face à la demande.

Il vise à porter à un million le nombre d’abonnés à l’horizon 2020 tel que prévu dans le PNDES.

L’adoption de ce rapport permet au secteur de l’électricité de disposer d’un outil essentiel de planification.

  • un rapport relatif à six (06) décrets d’application de la loi N°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie.
  • Le premier décret porte fixation des seuils de puissance relatifs aux titres d’exploitation de la production et les limites de rayon de couverture relatifs aux titres d’exploitation de la distribution.
  • Le deuxième porte fixation des seuils de consommation énergétique, la périodicité de l’audit énergétique, les modalités d’exercice de l’audit énergétique et d’agrément des auditeurs.
  • Le troisième porte fixation des normes et exigences d’efficacité énergétiques s’appliquant aux appareils et équipements ainsi que leurs modalités de mise en œuvre.
  • Le quatrième porte cahier des charges applicable aux producteurs d’énergie électrique.
  • Le cinquième porte attributions, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie.
  • Le sixième décret porte conditions et modalités d’octroi des licences ou autorisations de production d’énergie électrique.

L’adoption de ces décrets permet la mise en œuvre de la loi N°014-2017/AN du 20 avril 2017 portant réglementation générale du secteur de l’énergie.

I.2. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE

un rapport relatif au remplacement du projet de réhabilitation de 60 Adductions d’eau potable simplifiées (AEPS) par le projet 250 mini Adductions d’eau potable (AEP) dans le cadre de la loi d’allègement des procédures relatives au Partenariat public privé (PPP), pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement.

L’adoption de ce rapport permet la construction de 250 mini AEP dans les régions de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins. Ces réalisations permettront de desservir environ 300 000 personnes additionnelles en eau potable et de contribuer ainsi à relever le taux d’accès à l’eau potable en milieu rural.

COMMUNICATION ORALE

 II.1. Le ministre de la Culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 14ème édition de la Foire internationale du livre de Ouagadougou (FILO).

La FILO est prévue pour se tenir du 23 au 26 novembre 2017 au SIAO dans le pavillon Soleil levant sous le thème : « livre et lecture dans le cadre familial ».

III. NOMINATIONS

 III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

  • Monsieur Jacob OUEDRAOGO, Mle 25 645 L, Administrateur civil, 2ème classe, 11ème échelon, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Burkina Faso près la république du Sénégal (Dakar) ;
  • Monsieur Dieudonné Windewaouga Désiré SOUGOURI,              Mle 49 035 X, Ministre plénipotentiaire, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Ambassadeur, représentant permanent près la Confédération helvétique (Genève).

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

  • Monsieur Debié BADO, Mle 59 705 P, Administrateur civil, 8ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
  • Monsieur Aguima Abdoulaziz YONLY, Mle 111 488 S, Commissaire principal de police, 13ème grade, 2ème échelon, est nommé Directeur provincial de la Police nationale du Bazega.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

  • Monsieur Hyacinthe KABRE, Mle 112 473 J, Contrôleur du trésor, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Chef de département des finances et de la logistique du Secrétariat permanent des Ecoles et Centres de formation professionnelle de l’Etat.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE DE L’INNOVATION

  • Monsieur Issa TAPSOBA, Mle 111 049 P, est nommé Responsable du « Programme recherche scientifique et innovation », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la recherche scientifique et de l’innovation ;
  • Monsieur Saturnin BATIONO, Mle 212 347 R, est nommé Responsable du « Programme pilotage de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation » cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;
  • Madame Palingwindé Ines Zoé Lydia ROUAMBA, Mle 241 739 Y, est nommée Responsable du « Programme services sociaux aux étudiants » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale du Centre national de l’information et de l’orientation scolaire et professionnelle (CIOSPB) ;
  • Monsieur Louis SAWADOGOMle 218 607 S, est nommé Responsable du « Programme valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation » cumulativement avec ses fonctions de Chef de département Productions forestières de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles (INERA) ;
  • Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, est nommée Responsable du « Programme enseignement supérieur » cumulativement avec ses fonctions de Directrice générale de l’enseignement supérieur ;
  • Madame Afsata PARE/KABORE, Mle 26 211 H, Professeur titulaire en sciences de l’éducation, catégorie P, échelle 24, 1er échelon, est nommée Vice-présidente chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprise de l’Université Norbert ZONGO de Koudougou ;
  • Monsieur Diakarya BARROMle 56 008 E, Enseignant-Chercheur, Professeur titulaire, catégorie P1, est nommé Vice-président chargé des enseignements et des innovations pédagogiques à l’Université Ouaga II ;
  • Monsieur Ibrahim LY, Mle 541 852 U, Enseignant-Chercheur, Maître-assistant, catégorie P3, est nommé Chargé de missions du Centre universitaire polytechnique de Dori auprès de l’Université Ouaga II, avec rang de Vice-Président ;
  • Monsieur Issaka Joseph BOUSSIM, Mle 35 675 X, Professeur titulaire, catégorie P, classe exceptionnelle, 1eréchelon, est nommé Chargé de missions du Centre universitaire polytechnique de Tenkodogo auprès de l’Université Ouaga II, avec rang de Vice-Président ;
  • Monsieur Jean-Marie DIPAMA, Mle 58 509 X, Professeur titulaire des universités, catégorie P, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions de l’Université virtuelle, avec rang de Vice-Président.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

  • Monsieur Jean Francis SEMPORE, Ingénieur électricien, est nommé Secrétaire permanent de la Semaine des énergies et des énergies renouvelables d’Afrique (SEERA) ;
  • Monsieur Wend Panga Roger OUEDRAOGO, Mle 86 16 G, Ingénieur électromécanique, est nommé Secrétaire permanent de la planification du secteur de l’énergie.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

  • Monsieur Gninkou Arsène DABIRE, Mle 130 481 F, Magistrat, 2ème grade, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions, en remplacement de Monsieur Bousbila Daniel Wend-Panga KERE ;
  • Monsieur Pegdwendé Aimé Camille SOUBEIGA, Mle 214 905, Architecte urbaniste, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur général de l’architecture, de l’habitat et de la construction.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

  • Monsieur Alassane WAONGO, Mle 49 913 F, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Directeur général du Musée national.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après Administrateurs représentant l’Etat au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), pour un mandat de trois (03) ans :
– Monsieur Florent SONG-NANA, Mle 231 946 P, Maître de conférences agrégé en sciences de gestion ;
– Monsieur Ouhonyioué Ludovic KIBORA, Mle 52 124 J, Maître de recherche.

B. MINISTERE DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier nomme Monsieur Mabourlaye NOMBRE, Mle 28 063 E, Attaché des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Mines et des carrières au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Mabourlaye NOMBRE, Mle 28 063 E, Attaché des affaires économiques, Président du Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB), pour un premier mandat de trois (03) ans.

 Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Etats-Unis: plus de 50 morts dans une fusillade à Las Vegas

Un tireur a ouvert le feu dimanche soir à Las Vegas sur une foule rassemblée pour un concert en plein air, tuant au moins 50 personnes dans ce qui constitue la fusillade la plus meurtrière depuis des décennies aux Etats-Unis.

Au moins 200 autres personnes ont été blessées, a déclaré à la presse le shérif de Las Vegas, Joe Lombardo. Le tireur a été abattu par la police.

Des milliers de spectateurs s’étaient retrouvés dimanche sur une vaste esplanade de la capitale américaine du jeu et du divertissement pour voir se produire Jason Aldean lors d’un festival réputé de musique country.

Le tireur avait pris place au 32e étage de l’hôtel Mandalay Bay, surplombant le public. C’est de la fenêtre d’une chambre de cet établissement qu’il a perpétré le carnage.

Le président américain Donald Trump a été informé de « l’horrible tragédie« , a indiqué la Maison Blanche et il a offert ses « sincères condoléances » aux victimes sur Twitter.

Les circonstances de cette fusillade restent floues et les mobiles du tireur sont inconnus à ce stade. Il a été décrit comme un résident de Las Vegas par la police, et se nomme Stephen Paddock, âgé de 64 ans, a précisé le shérif. Plusieurs armes ont été retrouvées dans la chambre qu’il occupait.

Il a été abattu par la police qui l’avait localisé dans le vaste complexe hôtelier Mandalay Bay. « Les policiers s’y sont rendus et ont abattu le suspect à cet endroit. Il est mort« , a déclaré à la presse le shérif.

Rien ne permet à ce stade de relier la tuerie de Las Vegas dimanche soir avec ces attentats, tous en relation avec le groupe jihadiste Etat islamique.

Burkina : la Banque de l’habitat rachetée par Ebomaf

La Commission bancaire a aussi autorisé, lors de sa session du 27 septembre 2017 à Dakar, la prise de contrôle de la Banque de l’Habitat du Burkina Faso par le groupe Bonkoungou Mahamadou et Fils ( Ebomaf) soutenu par la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) en tant que partenaire technique.

Si le sérieux des propriétaires d’Ebomaf, n’est plus à démontrer, il est en revanche pertinent de se demander dans quelle mesure un entrepreneur, acteur non bancaire, se voit autorisé à prendre le contrôle d’une banque. Les cas Apollinaire Compaoré et Bonkoungou Mahamadou constitueraient aux yeux des observateurs un «dangereux précédent ».

Notons que la BHS du Sénégal, partenaire technique de l’Ebomaf, a eu mailles à partir avec la Commission bancaire ces derniers mois.

lalettredaffaires

Secteur Bancaire: Apollinaire Compaoré obtient son agrément

Selon des sources bien informées, la Commission bancaire de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a, lors de sa dernière session du 27 septembre 2017 à Dakar, octroyé un agrément bancaire à Appollinaire Compaoré.

L’homme d’affaires burkinabé, multi-récidiviste en matière de demande d’agrément, a enfin obtenu gain de cause, soutenu qu’il est par son partenaire technique, à savoir la Banque Régionale des Marchés (BRM). Le niveau d’endettement élevé de ses entreprises auprès du secteur bancaire n’est pas sans soulever des questions dans les milieux des hommes d’affaires.

lalettredaffaires.com

Rentrée scolaire 2017-2018 : Le message conjoint des deux ministres de l’éducation

Ceci est un message des deux ministres en charge de l’éducation au Burkina à l’occasion de la rentrée scolaire 2017-2018.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs de l’administration scolaire et universitaire,

Chères enseignantes, chers enseignants, Chers élèves et étudiants, chers partenaires,

Le 2 octobre 2017 consacre la rentrée scolaire et universitaire 2017-2018. Cette date inaugure une nouvelle page de notre système éducatif et comme il est désormais de coutume, nous saisissons l’occasion pour nous adresser à vous, acteurs et partenaires de l’éducation.

D’emblée, nous avons   une pensée pieuse pour les acteurs qui nous ont quittés. La Nation reconnaissante ne les oublie pas et les jeunes qu’ils ont formés les portent à jamais dans les sédiments de leur mémoire.

Avant d’évoquer les grands défis et les immenses chantiers qui nous attendent, il nous faut  jeter un regard rétrospectif sur l’année précédente. Durant l’année scolaire 2016-2017, notre école a connu des turbulences parmi lesquelles  la menace terroriste dans la région du Sahel mais fort heureusement, notre système éducatif a résisté héroïquement.  De même, les cas de violence, de vandalisme et d’incivisme sont en nette régression et, c’est le lieu de vous féliciter pour votre implication pour que l’école redevienne ce lieu d’apprentissage et de formation.

En droite ligne de la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE,  nous avons poursuivi les réformes pour donner de  la cohérence et plus de pertinence au système éducatif. Nous continuons le renforcement de l’offre en infrastructures scolaires et universitaires tout en prenant en compte l’engagement du Chef de l’Etat de résorber les salles de classes sous paillote en 2020 et d’accroitre l’accès à la formation aux métiers.

Dans le souci d’améliorer la qualité de la chaîne de certification et de sécuriser nos diplômes, nous avons achevé l’informatisation du BAC, du BEPC et le processus d’informatisation du CEP est engagé.

 Avec l’appui des partenaires de  l’éducation, nous avons également engagé la modernisation de la gestion des ressources humaines, y compris l’utilisation plus efficiente des enseignants. Les multiples difficultés que nous avons connues à ce niveau devraient trouver des réponses adéquates dans un avenir proche. Il en est de même de la problématique des manuels scolaires dont la conception, l’édition, l’impression et la distribution feront l’objet d’un appui de professionnels du domaine afin de nous sortir de la récurrente question de la qualité et de la disponibilité des manuels à tous les niveaux.

Notre ambition de développer l’enseignement scientifique prend forme avec l’ouverture de 2 lycées scientifiques à Bobo Dioulasso et Ouagadougou en cette rentrée 2017-2018 et l’érection de deux autres pour la rentrée 2018-2019. Cette mesure est renforcée par l’équipement de 24 établissements secondaires généraux en laboratoires de biologie, chimie, physique, SVT, Maths et TIC. Dans la même logique, la prévision de construction de 11 structures d’enseignement et de formation technique et professionnelle souligne l’ambition de développer ce sous-secteur.

Par ailleurs, dès cette rentrée, le nouveau système de bourses scolaires adopté courant août 2017 par le gouvernement permettra d’appuyer les élèves qui seront orientés dans les filières scientifiques, techniques ou professionnelles. Ces mesures incitatives visent à combler le  déficit en scientifiques et techniciens.

Enfin, le chantier de la formation des personnels de l’éducation sera également ouvert avec une réflexion sur les conférences pédagogiques, la formation continue et l’encadrement pédagogique.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs de l’administration,

Chères enseignantes, chers enseignants,

Cette année scolaire et universitaire, nous allons  poursuivre les réformes.

Au niveau de l’enseignement universitaire, la carte universitaire du Burkina a été renforcée pour cette rentrée, avec l’autonomisation des trois centres universitaires de Fada N’Gourma, Ouahigouya et Dédougou.

Nous avons entrepris  l’ouverture de classes préparatoires d’entrée aux grandes écoles pour élargir l’offre en termes de cadres dans les sciences et techniques.

En outre, les centres universitaires de Gaoua et Kaya  reçoivent leurs premiers étudiants dans ce mois d’octobre. On note également la création de l’université virtuelle du Burkina Faso et des centres universitaires de Tenkodogo et de Dori.

Nous abordons cette année académique avec 7 institutions d’enseignement supérieur publiques, opérationnelles dans 11 villes. En perspective, le gouvernement compte créer très prochainement l’Ecole Polytechnique de Ouagadougou. A côté de ces efforts du gouvernement, nous saluons la contribution des promoteurs privés par l’animation d’une centaine d’établissements, majoritairement concentrées dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso.

Avec le contingent de nouveaux bacheliers, l’enseignement supérieur s’apprête à accueillir un effectif total d’environ 120 000 étudiants, dans le public et dans le privé. C’est un défi énorme à relever au regard des difficultés structurelles et conjoncturelles que connaît le système d’enseignement supérieur.

Chers  enseignantes, chers enseignants,

L’histoire est riche d’exemple d’enfants devenus célèbres qui, sans l’action bienveillante de leurs enseignants, n’auraient pas échappé à la fatalité de leur condition. Nous pensons à l’exemple d’Albert Camus qui, après avoir reçu le Prix Nobel de littérature écrivit à son instituteur Louis Germain, ces propos pleins de signification : « Sans vous, sans cette main affectueuse que vous avez tendue au petit enfant pauvre que j’étais, sans votre enseignement, et votre exemple, rien de tout cela ne serait arrivé ».

C’est cela qui fait de notre métier le plus beau et le plus redoutable comme le relève  le psychologue américain Haim G. GINOTT : « Je suis venu à une conclusion terrifiante que je suis l’élément décisif dans la classe… En tant que professeur, je possède un énorme pouvoir de rendre la vie d’un enfant triste ou joyeuse. Je peux être un instrument de torture ou un instrument d’inspiration. Je peux humilier ou guérir. »

Cher(e)s élèves, cher(e)s étudiant(e)s,

La Nation attend  de vous une attitude de rupture avec tous les comportements contre-productifs et espère que vous vous engagerez dans le travail et la quête de l’excellence. Vos parents ainsi que l’administration scolaire et  les enseignants se tiennent à vos côtés pour vous aider à faire de l’école un lieu d’apprentissage et de réussite, un espace de fraternité agissante et de mûrissement de vos potentiels. Allez au dialogue et exprimez vos craintes, vos peurs, vos insatisfactions, voire vos colères. C’est le rôle de l’école et de vos parents de vous entendre et de vous orienter.

Chers partenaires sociaux, Chers parents d’élèves

Nous croyons  fermement aux vertus du dialogue et en sa capacité de résorber tous les désaccords. De par le passé, nous avons dans le dialogue fait avancer la cause des travailleurs pour le grand bonheur de notre système éducatif. Nous vous réitérons notre  disponibilité au dialogue et à la concertation pour accompagner toute proposition de votre part qui serait bénéfique pour l’éducation, les élèves, les étudiants, les travailleurs  et  donc la Nation.

« L’éducation, c’est la famille qui la donne ; l’instruction, c’est l’Etat qui la doit » disait Victor Hugo. La famille doit rester le premier foyer d’éducation ; sans elle, l’école est hémiplégique et son action elle ne peut que claudiquer. Ce sont nos actions conjuguées qui sont gages de réussite pour les apprenants. Aussi, en cette année nouvelle,  nous voudrions  vous renouveler nos félicitations pour votre contribution constante à la bonne marche de notre système et vous encourager à renforcer la collaboration avec l’institution scolaire et universitaire à travers vos différentes associations et individuellement dans le suivi du travail de vos enfants. C’est dans un compagnonnage étroit que nous allons conduire nos filles et fils  au succès.

Chères collaboratrices, chers collaborateurs de l’administration scolaire et universitaire,

Chères enseignantes, chers enseignants,

Chers élèves, chers étudiants, chers partenaires, chers parents,

Nous avons de grandes ambitions pour notre institution scolaire et universitaire  mais nous ne disposons pas de toutes les ressources, ce qui peut apparaitre à première vue comme un handicap ; cependant, à y regarder de près, cela peut être un terreau favorable à l’épanouissement de notre génie créateur. La volonté et l’imagination des individus sont les armes miraculeuses du changement. C’est pourquoi les acteurs de l’éducation doivent posséder ces deux valeurs cardinales car  comme le souligne Joseph Ki-Zerbo : « L’Education est le logiciel de l’ordinateur central qui programme l’avenir des sociétés »

Bonne rentrée pédagogique.

Vive l’école burkinabè !

Jean-Martin Coulibaly

 Ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation

Pr. Alkassoum MAIGA

Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation

Coup d’état du 15 Septembre 2015: Gilbert Diendéré parle depuis la MACA

L’ancien chef d’état-major particulier de l’ancien président Blaise Compaoré s’est exprimé dans les colonnes de Jeune Afrique.

A propos du coup d’Etat

« Je n’étais au courant de rien. Ce sont des sous-officiers [dont il refuse de donner l’identité] qui étaient à la manœuvre. Peu après, des hommes sont venus chez moi pour m’informer de la situation.» Comme aucun offi­cier des autres corps de l’armée n’acceptait endosser la respon­sabilité du coup de force, il décide d’assumer en prenant la tête de ce mouvement. Car « j’étais un des seuls à pouvoir le faire. Je l’ai fait dans un esprit d’apai­sement, pour essayer d’aboutir à une solution consensuelle.» Aussi pour aboutir à l’organisa­tion d’élections « véritablement démocratiques et ouvertes à tous». Pour lui, il fallait le faire « pour le bien du pays ».

Blaise Compaoré, Guillaume Soro, Djibril Bassolé et le coup d’Etat

 » Beaucoup pensent à un geste télécommandé par Blaise Compaoré depuis Abidjan, où il est exilé. « C’est totalement faux, rétorque son fidèle bras droit. Il ne m’a appelé qu’une fois, dans les premières heures, pour savoir ce qui se passait au pays. » Il admet aussi avoir reçu un autre appel de Côte d’ivoire, celui de Guillaume Soro, le président de l’Assemblée nationale, accusé d’avoir soutenu les putschistes. Pour lui proposer son aide? « Non. Comme Blaise, il cherchait juste à s’informer de la situation.» Quant à Djibrill Bassolé, l’ex-chef de la diplomatie de Compaoré, également inculpé dans cette affaire, il certifie ne l’avoir vu qu’une seule fois pendant ces évé­nements. Bassolé, assure-t-il, lui a simplement proposé «de demander au Niger de jouer les médiateurs».  »

Diendéré accuse Yacouba Isaac Zida d’être responsable de la dégradation de la situation qui aurait occasionné le coup d’Etat

« Il voulait se débarrasser de tous les officiers qui étaient plus gradés que lui. Mais la troupe n’a pas accepté. Zida s’est alors mis en tête de démanteler le régiment. »

Selon lui, l’ex-Premier ministre a « tout fait » pour se maintenir le plus longtemps pos­sible au pouvoir. « Il cherchait un moyen de repousser les élections.

Il a provoqué le RSP à dessein, au fil des mois, pour le mener à la faute et provo­quer un désordre qui lui serait favorable. » S’il voulait rester au sommet de l’État, c’était « pour conti­nuer à s’enrichir illé­galement».

Devant témoins (il cite les ambassadeurs de France et des États­ Unis de l’époque), Gilbert Dienderé affirme avoir alerté Michel Kafando à plusieurs reprises au sujet des « magouilles » de Zida. «L’histoire me donne aujourd’hui rai­son. Personne ne m’a écouté et Zida a fui le pays à cause de toutes ces affaires.»

Avec JA

MACA: Affaire Thomas Sankara, Terrorisme au Burkina, le Général Gilbert Diendéré parle

Inculpé en 2015 pour des faits d’attentat, assassinats, et recel de cadavres dans le meurtre de Thomas Sankara, le général Gilbert Diendéré a a donner de la voix depuis la Maison d’Arret et de Correction ou il est detenu.

« Je n’étais pas au courant d’une quelconque opération contre Sankara. J’ai été informé après les événements, comme Blaise, qui était malade, chez lui, quand cela est arrivé.» Foi du Général, « aucun ordre» n’a été donné à Hyacinthe Kafando (meneur du commando qui a tué Sankara) qui, de ses dires, jouissait d’une certaine autonomie.

Déja en 2016 devant le juge d’instruction François Yaméogo, le patron de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP) avait raconté la meme version.

À en croire le général putschiste, ce serait l’ex-chef de la sécurité rapprochée de Compaoré, Hyacinthe Kafando et ses hommes qui auraient assassiné le capitaine. Poursuivant sa déposition, il dit avoir simplement « rendu compte à sa hiérarchie (Compaoré) » après avoir constaté les dégâts. Suivant sa logique, il n’aurait pas pris part à la liquidation physique du révolutionnaire burkinabè.

Notons que le 15 octobre 1987, le président Thomas Sankara et douze de ses hommes ont été lâchement assassinés par un commando. Son compagnon Blaise Compaoré lui a succédé après avoir déclaré Sankara décédé.

Le général Diendéré, homme fort du régime de l’ex-président Blaise Compaoré, renversé par des émeutes populaires en 2014, a été inculpé en 2015 d' »attentat, assassinats, recel de cadavres » dans l’affaire Sankara.

Terrorisme au Burkina

S’exprimant sur une question d’actualité, notamment l’insécurité grandissante au Burkina, le général aurait estimé que les responsables de la dissolution du RSP présentée comme l’unité la mieux équipée et la mieux formée de l’armée ont « cassé un maillon essentiel [du) système sécuritaire » et que la situation ne serait « peut-être pas la même » si l’ex-garde présidentielle était toujours sur pied.

Par ailleurs le ministre de la sécurité n’entend pas recourir aux généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé détenus à la Maison d’arrêt et de correction des armées pour venir à bout de la menace terroriste.

Ses procès dans ces deux affaires, celui qui séjourne depuis septembre 2015 à la Maison d’arrêt et de correction des armées, aurait affirmé les attendre pour « s’expliquer et dire la vérité ».

 

Terrorisme: Le beau fils de Salif Diallo interrogé par la gendarmerie

Mouvements d'humeur

Le beau fils de Salif Diallo n’oubliera pas de sitôt cette mésaventure avec la brigade anti-terroriste de la gendarmerie nationale.

En effet, le vendredi dernier, des gendarmes ont toqué à la porte de la villa du beau-fils de Gorba à Ouaga 2000. Il était avec son ami d’enfance et s’apprêtait à effectuer un déplacement sur Niamey. Dès qu’il a ouvert la porte, automatiquement, les gendarmes lourdement armés ont foncé sur les deux occupants de la maison et les ont terrassés, menottés avant de procéder à une fouille minutieuse de la villa.

Puis les ont embarqués pour le camp Paspanga. Là-bas, ils ont été soumis à un interrogatoire de façon séparée. Cela a duré jusqu’à 1 heure du mat’.

Le beau-fils de Gorba et son pote ne savaient pas les raisons de leur arrestation, sauf qu’ils en ont eu des idées vagues à partir des questions qu’on leur posait.

Tout tournait autour du djihadisme, du terrorisme. C’est quand ils ont «été relaxés» selon les mots des gendarmes vers 1 h du matin qu’ils ont su les raisons: la gendarmerie avait reçu des informations sur le comportement bizarre du beau-fils de Gorba, comportement qui tendrait vers un radicalisme religieux. C’est donc pour vérifier tout cela que lui et son ami ont vécu des moments difficiles ce vendredi 22 septembre.

Le beau-fils de Gorba est parti au Niger et il reste toujours amer face au comportement des gendarmes. Un gros regret le ronge actuellement: la mort de son beau-père. «Si Gorba était là, assure son compagnon d’infortune, on ne pouvait pas nous embarquer comme de vulgaires voleurs dans un véhicule de gendarmerie pour juste aller vérifier des informations reçues.» Malgré la colère qui le traverse, l’ami du beau-fils de Gorba affirme qu’heureusement que c’était la nuit, sinon si on les avait embarqués manu militari en plein jour, la honte allait les tuer.

Source Monafica

SAMAO 2017 : Mieux insérer le secteur minier dans les économies africaines

Les rideaux se sont ouverts sur la 2ème édition de la Semaine des Activités minières de l’Afrique de l’Ouest (SAMAO), le jeudi 28 septembre 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE. 

Des experts et praticiens du secteur minier du continent sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la 2ème édition de la Semaine des Activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO). Ils mûrissent la réflexion sur « les stratégies pour une meilleure intégration du secteur minier aux économies des pays africains ».

Organisée sous l’égide du ministère burkinabè des Mines et des Carrières, cette rencontre qui se veut « une vitrine de la promotion des potentialités minières et géologiques africaines », entend explorer les voies et moyens en vue d’accroître la contribution des mines dans le développement économique et social du continent.

Le Président du Faso a salué la pertinence du thème de cette deuxième édition de la SAMAO, qui permettra selon lui, de « voir comment nous allons faire en sorte que l’exploitation minière qui est faite dans nos pays puisse servir à la croissance, au développement et à la création d’emplois ». Il a remercié les pays participants pour la « confiance qui est toujours renouvelée au Burkina Faso ». 


La SAMAO 2017 qui réunit des ressortissants de plusieurs pays, se tient à une période marquée par des attaques terroristes au Burkina Faso. Ce qui fait dire au chef de l’Etat que « nous devons déjà considérer que c’est une grande victoire pour notre pays parce que les sociétés minières sont installées au Burkina Faso et continuent à produire de l’or nonobstant ces questions de sécurité ». 


Il a remercié le Maroc, pays invité d’honneur qui est présent à travers une délégation conduite par le Ministre de l’Energie, des Mines et du Développement durable de ce pays.
Le chef de l’Etat a estimé qu’en dehors des taxes perçues par l’Etat, la nécessité d’un « partenariat à la base » s’impose. Lequel partenariat devrait conduire les sociétés minières à passer commande chez les producteurs locaux afin de faire tourner l’économie locale. 


Le ministre des Mines et des Carrières a, dans son discours d’ouverture de la SAMAO, souligné l’importance de l’apport du secteur minier au produit intérieur brut et s’est félicité du fait que le Burkina Faso ait obtenu « le statut de pays conforme à la norme de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives (ITIE) ».
Après la cérémonie d’ouverture de la SAMAO, le Président du Faso a visité les stands d’expositions. Pour participer à cette édition de la SAMAO, les délégations sont venues, du Maroc, du Ghana, du Niger, du Sénégal, de la Côte d’ivoire, du Mali, du Benin et de la Guinée Conakry.

Affaire une fillette meurt suite à un délestage au CHR de Tenkodogo: la Direction réagit

Tenkodogo

« Le quotidien d’Etat Sidwaya du mercredi 20 septembre 2017 a fait cas du décès d’une fille au Centre hospitalier régional (CHR) de Tenkodogo.

La Direction générale du Centre hospitalier régional de Tenkodogo tient à présenter ses condoléances les plus sincères à la famille éplorée et lui témoigner toute sa compassion.

La Direction du centre hospitalier régional de Tenkodogo voudrait saisir cette occasion pour éclairer l’opinion publique sur les circonstances de cette douloureuse perte pour la famille de cette fille, partie à la fleur de l’âge.

En effet, la jeune fille, évacuée de Zabré vers le centre hospitalier régional de Tenkodogo dans la soirée du dimanche 17 septembre 2017, a été admise aux urgences à 18h.

Après examen, elle a bénéficié d’une opération chirurgicale pour le mal dont elle souffrait. Malheureusement, les suites de l’opération se sont compliquées et ce malgré l’assistance rapprochée du personnel de santé et le décès est survenu à 23h.

Il se trouve qu’au même moment, la ville de Tenkodogo avait connu des délestages d’électricité qui n’ont eu aucun effet sur le processus d’assistance médicale, contrairement à ce qui s’est dit.

Aussi, il faut signaler que le Centre hospitalier régional de Tenkodogo dispose de deux groupes électrogènes fonctionnels et suffisamment de bouteilles d’oxygène pour faire face aux besoins des patients. En pareille circonstance douloureuse, nous réitérons notre compassion à la famille éplorée et nous rappelons l’engagement qui est celui de tous les agents de santé de veiller à tout moment à œuvrer pour une meilleure santé de nos populations. »

La Direction du centre hospitalier régional de Tenkodogo

CHR de Tenkodogo : une fillette meurt suite à un délestage