Justice: 6 chefs d’accusation contre Nathalie Somé dont blanchiment de capitaux ( Parquet)

Dans un communiqué rendu public le mercredi 6 septembre 2017, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre cinq personnes dont Nathalie Somé, présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC).

Suite à la transmission au parquet du rapport de contrôle de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE/LC) relatif à la gestion des fonds alloués au Conseil supérieur de la communication (CSC) pour l’organisation des élections de 2015, madame le Procureur du Faso près le TGI de Ouagadougou a requis l’ouverture d’une information judiciaire contre :

  • SOME Nathalie pour des faits de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, blanchiment de capitaux et népotisme,

  • TRAORE Portio Nadine pour complicité de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux et de commerce incompatible,

  • SERE Souleymane de détournement de deniers publics, faux et usage de faux, corruption, surfacturation, népotisme, blanchiment de capitaux et de prise illégale d’intérêt,

  • KOULA Salifou de détournement de deniers publics, complicité de faux et usage de faux, complicité de surfacturation et de blanchiment de capitaux,

  • YODA/SERE Salamata de complicité de détournement de deniers publics, de complicité de faux et usage de faux.

Le juge d’instruction a ouvert une information judiciaire en procédant à l’inculpation de toutes les personnes poursuivies et a jugé nécessaire de placer SOME Nathalie et SERE Souleymane en détention préventive conformément aux dispositions de l’article 136 et suivant du code de procédure pénale.

Sport: Annulation du match Sénégal – Afr du sud, la décision est définitive et sans appel , FBF

Ce jour 7 septembre 2017, la FIFA a notifié à la Fédération Burkinabè de Football (FBF) par une correspondance datée du 6 septembre 2017 et signée du secrétaire général adjoint (football) de ladite instance la décision du Bureau des qualifications pour la Coupe du monde de la FIFA.

Dans ladite correspondance, ledit Bureau a pris la décision que le match Afrique du sud-Sénégal sera rejoué lors de la journée FIFA en novembre prochain.

Par conséquent, poursuit la correspondance, « le résultat du match du 12 novembre 2016 est annulé à tous effets ». La correspondance précise qu’en conformité avec l’article 3 alinéa 4 du règlement pour la coupe du monde de la FIFA, Russie 2018, cette « décision est définitive et sans appel ».
Suite à cette notification, la Commission des affaires juridiques de la Fédération Burkinabè de Football est en ce moment en train d’analyser la suite à donner à cette décision. 


La FBF invite le public sportif burkinabé à demeurer uni et solidaire derrière les Etalons pour des victoires encore plus éclatantes et pour une qualification pour la coupe du monde 2018.

La Cellule Communication

Compte rendu du Conseil des ministres du 6 septembre 2017

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 06 septembre 2017, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 30 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
  1. DELIBERATIONS
I.1. AU TITRE DE LA REFORME DES INSTITUTIONS ET DE LA MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION, LE CONSEIL A ADOPTE SIX (06) RAPPORTS.
I.1.1. Pour le compte du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation. 
– un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds permanent pour le développement des collectivités territoriales (FPDCT).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts  particuliers du FPDCT aux dispositions du décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des fonds nationaux.
Ce décret entre dans le cadre de l’amélioration de l’offre de service public et du renforcement de la stabilité institutionnelle.
I.1.2. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
– un rapport relatif à la réduction des paiements en numéraire par l’Administration publique.
Le volume des opérations en numéraire augmente d’année en année.  La moyenne annuelle des paiements en numéraire représente 20% de l’ensemble des paiements, tous modes de règlement confondus.
Au regard des risques encourus par la manipulation du numéraire et des possibilités offertes par le système financier en terme de moyens modernes de paiement, le Conseil a pris les mesures suivantes :
  • le virement bancaire systématique des numéraires tels les salaires, pécules, indemnités, frais de missions et autres primes au profit des agents de l’Administration ;
  • l’institution du paiement par virement bancaire ou chèque barré dans toutes les structures et Institutions publiques qui effectuent des paiements réguliers en numéraires ;
  • le paiement des frais de mission à l’extérieur par virement bancaire ou par approvisionnement des cartes de crédits ;
  • le plafonnement du montant des retraits en numéraire des correspondants du Trésor ;
  • l’utilisation d’autres moyens modernes tels que le mobile-banking et la carte de crédit pour effectuer certaines opérations de l’Etat ;
  • le renforcement de la sécurité des postes comptables par les services de la sécurité publique.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre de la recherche de l’efficacité dans la planification, la gestion et le financement du développement.
I.1.3. Pour le compte du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– un décret portant composition, attributions et fonctionnement de la Commission consultative du travail (CCT).
Ce décret découle de la relecture du décret 97-101/PRES/PM/METSS/MEF du 12 mars 1997 portant composition, attributions et fonctionnement de la Commission consultative du travail en application de la loi n°11-92/ADP du 22 décembre 1992 portant code du travail.
L’adoption de ce décret permet d’une part d’établir la parité dans la représentation des organisations syndicales de travailleurs et des organisations professionnelles d’employeurs, et d’autre part de se conformer aux dispositions de la loi n°028/2008 AN du 13 mai 2008 portant code du travail.
Ce décret s’inscrit dans le cadre du renforcement de la stabilité institutionnelle de la Commission consultative du travail.
I.1.4. Pour le compte du ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation :
– un décret portant baptême de l’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso.
L’Université polytechnique de Bobo-Dioulasso est baptisée Université Nazi BONI (UNB) de Bobo-Dioulasso, à titre de régularisation.
Nazi BONI s’est illustré dans l’histoire politique de notre pays et celle de l’Afrique comme pionnier des luttes pour l’accession à l’indépendance.
I.1.5. Pour le compte du ministère des Infrastructures :
– un rapport relatif à l’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique entrant dans le cadre de la formulation du second compact du Millennium Challenge Corporation (MCC).
Conformément à l’approche du MCC, à la vision Burkina 2025 et aux orientations du Plan national de développement économique et social (PNDES) 2016-2020, il a été initié une étude aux fins d’identifier les obstacles les plus contraignants à l’investissement privé et à la croissance économique du Burkina Faso.
L’analyse des contraintes à l’investissement privé et à la croissance économique vise l’amélioration de l’efficacité de la coopération au développement.
Ce rapport constitue la première étape du processus de formulation du Compact selon les directives du MCC.
I.1.6. Pour le compte du ministère des Transports, de la mobilité urbaine et de la sécurité routière.
– un rapport relatif à un projet de loi fixant les règles d’établissement, de délivrance et de validité des permis de conduire au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à se conformer aux dispositions communautaires afin d’améliorer la sécurité routière et de réduire significativement le nombre et la gravité des accidents de la circulation routière.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre du renforcement de la sécurité et de la protection civile.  
I.2. AU TITRE DU DEVELOPPEMENT DU CAPITAL HUMAIN, LE CONSEIL A ADOPTE DEUX (02) RAPPORTS.
I.2.1. Pour le compte du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :
  • un rapport relatif aux résultats de l’appel d’offres ouvert n°2015-111/MENA/SG/DMP du 02 mai 2015 pour les travaux de construction de trois cent quatre-vingt-quatorze (394) blocs de deux (02) salles de classe pour le post-primaire dans les treize (13) régions du Burkina Faso au profit du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché aux entreprises suivantes :
  • Lot 01 : JORAM SERVICE pour un montant de deux cent trente-sept millions deux cent soixante-deux mille neuf cent trente-trois (237 262 933) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 02 : ALUFA pour un montant de cent cinq millions vingt mille (105 020 000) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 03 : SEAI SARL pour un montant de cent dix-huit millions trois cent soixante-dix mille neuf cent trente-cinq (118 370 935) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 04 : ENTREPRISE KOLOGH NAABA pour un montant de quatre-vingt-neuf millions neuf cent cinquante-trois mille cent soixante-dix-neuf (89 953 179) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 05 : infructueuxpour absence de soumission ;
  • Lot 06 : ECONBA ET CONCEPT/SARL pour un montant de cent trente-sept millions deux cent quatre-vingt-quatre mille cinq cent soixante-dix (137 284 570) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 07 : SBCD/Sarl pour un montant de quatre-vingt-neuf millions neuf cent cinquante-trois mille cent soixante-dix-neuf (89 953 179) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 08 : ECO-YAM pour un montant de quarante-trois millions vingt et un mille six cent soixante-trois (43 021 663) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 09 : ENTREPRISE RELWENDE pour un montant de quarante millions trois cent quatre-vingt-huit mille vingt-cinq (40 388 025) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 10 : HESTIA pour un montant de cinquante millions cinq cent quatre-vingt-onze mille six cent un (50 591 601) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 11 : AFRIK GENIE pour un montant de cinquante un millions huit cent deux mille quatre cent onze (51 802 411) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 12 : GROUPEMENT EE/SMTGC pour un montant de quarante un millions deux cent quatre-vingt-neuf mille trois cent quarante-six (41 289 346) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 13 : EZTGF pour un montant de cent trente-trois millions quatre-vingt-huit mille sept cent soixante-six (133 088 766) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 14 : LAMBO SERVICES pour un montant de cent vingt-six millions deux cent un mille neuf cent vingt-sept (126 201 927) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 15 : EZTGF pour un montant de cent vingt et un millions huit cent quatre-vingt-dix-huit mille neuf cent vingt et un (121 898 921) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 16 : GLOBAL BUSINESS COMPANY pour un montant de cent soixante-quinze millions cinq cent mille cinq cent seize (175 500 516) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 17 : ESSAF pour un montant de cent soixante millions cinq cent cinquante-neuf mille sept cent vingt-sept (160 559 727) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 18 : EDHC pour un montant de deux cent quarante un millions six cent vingt un mille deux cent trente (241 621 230) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • Lot 19 : ZINS’K CO pour un montant de trois cent quarante-sept millions quatre cent quarante-six mille cinq cent vingt-huit (347 446 528) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • Lot 20 : IMPERIAL SERVICES pour un montant de cent quarante-sept millions cent quatre-vingt-quinze mille quatre cent quatre-vingt-dix-sept (147 195 497) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 21 : Société VMAP-B pour un montant de cent trente-cinq millions six cent mille trois cent trente-neuf (135 600 339) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 22 : GROUPEMENT YIDIENNE-SOYIS pour un montant de soixante-quatorze millions cinq cent vingt-deux mille neuf cent dix-huit (74 522 918) FCFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
  • Lot 23: ECM pour un montant de cent trente-trois millions cinq cent quatre-vingt-quatorze mille deux cent quatre-vingt-cinq (133 594 285) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 24 : E.C.C.K.A.F pour un montant de soixante-dix-huit millions cinq cent six mille neuf cent vingt-deux (78 506 922) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 25 : EMK/SERVICE pour un montant de cent quatorze millions trois cent trente-neuf mille sept cent quatre (114 339 704) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 26 : IMPERIAL SERVICES pour un montant de cent trente-neuf millions quatre-vingt-huit mille deux cent onze (139 088 211) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 27 : ECGF pour un montant de trois cent quatre-vingt et un millions six cent quatre-vingt mille huit cent trente-six (381 680 836) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • Lot 28 : ESDP/SA pour un montant de deux cent soixante-quinze millions trois cent un mille huit cent cinquante-quatre (275 301 854) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 29 : SBCD/Sarl pour un montant de cent quatre millions neuf cent six mille quarante-trois (104 906 043) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 30 : GROUPEMENT EKS.SA/SOGEDIM BTP pour un montant de deux cent cinquante-sept millions sept cent cinquante mille cent quatre-vingt-dix-sept (257 750 197) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre mois (04) mois ;
  • Lot 31 : GROUPEMENT EKS.SA/SOGEDIM BTP pour un montant de deux cent cinquante-sept millions sept cent cinquante mille cent quatre-vingt-dix-sept (257 750 197) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04)  mois ;
  • Lot 32 : EOBF pour un montant de quatre-vingt-dix-huit millions quatre cent cinquante-cinq mille quatre cent quatre-vingt-trois (98 455 483) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 33ETICAP/BURKINA pour un montant de cent dix-huit millions trois cent quarante-neuf mille cinq cent trente-cinq (118 349 535) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 34 : SYNERGIE DES TRAVAUX pour un montant de cent vingt-trois millions neuf cent soixante-six mille quatre cent cinquante-cinq (123 966 455) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 35 : IMPERIAL SERVICES pour un montant de cent trente-quatre millions six cent soixante-dix mille huit cent vingt-trois (134 670 823) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre mois (04) mois ;
  • Lot 36: GLOBAL BUSSINESS COMPANY pour un montant de cent quarante-cinq millions huit cent cinquante mille quarante-sept (145 850 047) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 37 : ECM pour un montant de cent cinquante-sept millions deux cent seize mille neuf cent soixante-trois (157 216 963) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 38 : SOCOTRA/Sarl pour un montant de cent treize millions neuf cent trente-deux mille huit cent quatre-vingt (113 932 880) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 39SOCOZAF pour un montant de cent soixante-sept millions quatre cent cinquante mille neuf cent quatre-vingt-huit (167 450 988) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 40ENG pour un montant de deux cent quatre-vingt-trois millions cent dix-sept mille cent vingt-six (283 117 126) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
  • Lot 41ENG pour un montant de cent soixante-neuf millions six cent quatre-vingt-douze mille huit cent trente-six (169 692 836) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 42 : ESA. SERVICE-Sarl pour un montant de quatre-vingt-huit millions neuf cent un mille six cent un (88 901 601) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 43 : EOF pour un montant de quatre-vingt-treize millions sept cent sept mille deux cent treize (93 707 213) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
  • Lot 44GROUPEMENT GBC/GESEB pour un montant de deux cent quarante-sept millions sept cent soixante-deux mille deux cent cinquante-deux (247 762 252) FCFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.
Le montant total des attributions s’élève à six milliards trois cent  cinquante-quatre millions cinq cent soixante-six mille six cent soixante-deux (6 354 566 662) FCFA TTC.
Le financement est assuré par le budget CAST/FSDEB, exercice 2017.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’accès pour tous à une éducation de qualité.
I.2.2. Pour le compte du ministère de la Santé :
  • un rapport relatif à l’acquisition d’équipement d’hémodialyse.
Dans le cadre de l’accroissement de l’offre de soins en matière d’hémodialyse, le Conseil a autorisé les ministres en charge du dossier à acquérir les équipements, les pièces de rechange et les consommables  initialement destinés au Centre de dialyse « SANCHO » au profit de l’Hôpital de District de Bogodogo.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’accès pour tous aux services de santé de qualité.
I.3. AU TITRE DE LA DYNAMISATION DES SECTEURS PORTEURS POUR L’ECONOMIE ET L’EMPLOI, LE CONSEIL A ADOPTE QUATRE (04) RAPPORTS.
I.3.1. Pour le compte du ministère de l’Economie, des finances et du développement :
  • un rapport relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt N°6115-BF, conclu le 25 juillet 2017 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement pour le financement du Projet d’appui au développement du secteur de l’élevage au Burkina Faso (PADEL-B).
Le coût total du projet est évalué à 63,36 millions d’euros, soit environ 41,55 milliards de FCFA.
Le financement est assuré par :
  • la Banque mondiale, à travers l’Association internationale de développement (IDA), sous forme de prêt d’un montant de 54,90 millions d’euros, soit environ 36 milliards de francs CFA;
  • l’Etat Burkinabè, sous forme d’une contrepartie estimée à 2,59 millions d’euros, soit environ 1,7 milliards de francs CFA;
  • les bénéficiaires, sous forme de contribution directe pour le financement des sous projets d’alliance productive de la composante 2, estimée à 5,87 millions d’euros, soit environ 3,85 milliards de francs CFA.
La ratification de  cet accord de prêt vise à améliorer la productivité et la commercialisation de la production des ménages évoluant dans les secteurs agro-sylvo-pastoraux, fauniques et halieutiques. Ce projet va concerner au moins 300 000 producteurs dont 30% de femmes et 20% de jeunes.
I.3.2. Pour le compte du ministère de l’Eau et de l’assainissement :
  • un rapport relatif à la passation de deux (02) marchés par entente directe pour la réalisation de travaux confortatifs du barrage de Samendéni.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution des marchés aux entreprises suivantes :
  • Groupement d’entreprises SGTM/SFT pour les travaux de confortation du barrage pour un montant de trois milliards sept cent dix-huit millions trois cent quarante-huit mille sept cent quarante (3 718 348 740) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois hors saison de pluie.
  • Bureau d’études BERA pour la mission de contrôle et de surveillance des travaux confortatifs pour un montant de deux cent quarante-quatre millions neuf cent cinquante-quatre mille six cent vingt-quatre (244 954 624) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois hors saison de pluie.
Le montant cumulé de ces marchés s’élève à trois milliards neuf cent soixante-trois millions trois cent trois mille trois cent soixante-quatre (3 963 303 364) F CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget de l’Etat, gestion 2017 et 2018.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la qualité, de la fiabilité et de l’accessibilité des infrastructures hydroagricoles en vue de faciliter la transformation structurelle de l’économie.
I.3.3. Pour le compte du ministère du commerce, de l’industrie et de l’artisanat :
  • deux (02) décrets portant respectivement adoption de la Charte des petites et moyennes entreprises (PME) et attributions, composition et fonctionnement de la Commission nationale des petites et moyennes entreprises (CN-PME).
L’adoption de ces décrets permet de favoriser et d’accélérer la formalisation et la dynamisation des PME/PMI en application de la loi n°015-2017/AN du 27 avril 2017 portant loi d’orientation de promotion des PME au Burkina Faso.
Ces décrets s’inscrivent dans le cadre de la formalisation et de la promotion du secteur tertiaire.
I.3.4. Pour le compte du ministère du Développement de l’économie numérique et des postes :
  • un rapport concernant la demande de propositions N°2016-0007/MDENP/SG/DMP du 13 septembre 2016 relatif au recrutement d’un cabinet de consultants pour le suivi-contrôle de la réalisation du réseau backbone national en fibre optique du Burkina Faso phase 1.
Le réseau backbone s’inscrit dans le cadre de la réalisation d’une infrastructure mutualisée permettant un accès ouvert et équitable à tous les acteurs des secteurs publics et privés pour garantir le développement de la concurrence et de l’innovation dans la fourniture d’offres de service au bénéfice des populations.
Le Conseil a marqué son accord pour l’attribution du marché à l’entreprise TACTIS pour un montant de trois milliards huit cent trente-sept millions deux cent soixante-quatre mille cent quarante-six  (3 837 264 146) FCFA TTC, avec un délai d’exécution de 14 mois.
Ce rapport s’inscrit dans le cadre de l’amélioration de la qualité des infrastructures de télécommunications pour faciliter la transformation structurelle de l’économie.
  1. COMMUNICATIONS ORALES
 II.1. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au Conseil une communication relative au litige frontalier Burkina Faso-Bénin.
Le Conseil a instruit les ministres concernés à prendre toutes les mesures appropriées pour la transmission de ce dossier à la Cour internationale de Justice (CIJ), conformément au compromis signé le 07 septembre 2009 à Cotonou au Bénin.
II.2. Le ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation a fait au Conseil une communication relative à la situation qui prévaut à Kounkoufouanou dans la zone pastorale de Kabonga dans les provinces du Gourma et de la Kompienga dans la région de l’Est.
Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de lui soumettre dans les meilleurs délais un rapport pour lui permettre la prise de mesures appropriées pour le retour de la paix dans cette zone.
II.3. Le Ministre des Sports et des loisirs a fait au Conseil une communication relative au match de football qui a opposé les Etalons du Burkina aux Lions du Sénégal, le mardi 06 septembre 2017 à Ouagadougou.
Le Conseil félicite les Etalons pour leur performance qui permet au Burkina Faso de conserver la première place du groupe D et de garder  ses chances de qualification pour la Coupe du monde Russie 2018.
Le Conseil félicite l’ensemble du peuple burkinabè pour sa mobilisation et le soutien patriotique dont les Etalons ont bénéficié au cours de ce match.
III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATION DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
  1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
  • Monsieur Athanase BOUDO, Mle 46 252 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Ambassadeur du Burkina Faso à Ottawa, Canada.
  1. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE
  • Monsieur Dieudonné OUATTARA, Mle 57 722 C, Commissaire divisionnaire de police, catégorie I, 3ème grade, 2èmeéchelon, est nommé Secrétaire permanent du Centre national pour la coordination de la réponse aux risques sécuritaires.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
  • Monsieur Raboyinga KABORE, Officier, est nommé Attaché de défense auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Taïpei, en République de Chine Taïwan ;
  • Monsieur Abdou DIALLO, Officier, est nommé Attaché de défense auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ryad, au Royaume d’Arabie Saoudite ;
  • Monsieur Wenceslas Jean Magloire ZAGRE, Officier, est nommé Attaché de défense auprès de l’Ambassade du Burkina Faso à Ankara en République de Turquie ;
  • Monsieur Germain Zong-Naba PIME, Mle 212 335 W, Conseiller en Droits humains, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller juridique à l’Ambassade du Burkina Faso à Genève en Suisse.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION
  • Monsieur Edgard Sié SOUMle 28 405 X, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROTECTION CIVIQUE
  • Monsieur Bakary Philippe KONATE, Mle 110 111 A, Inspecteur de la garde de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 1eréchelon, est nommé Secrétaire général de l’Ecole nationale de la Garde de sécurité pénitentiaire.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT
  • Madame Alice HENRY/ZANGO, Mle 33 326 R, Inspecteur des Impôts, 1ère classe, 15ème échelon, est nommée Inspecteur des finances à l’Inspection générale des finances ;
  • Monsieur Adama SANOU, Mle 33 325 E, Inspecteur des Impôts, 1ère classe, 16ème échelon, est nommé Inspecteur des finances à l’Inspection générale des finances ;
  • Monsieur Kohoun SOUAKO, Mle 91 369 J, Géographe, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Milignog Dieudonné SOMDA ;
  • Madame Monique Bassénewindé YARGA/OUEDRAOGO, Mle 212 280 S, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice générale adjointe du développement territorial ;
  • Monsieur Jean Paul NITIEMA, Mle 31 977 X, Inspecteur des Impôts, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Conseiller fiscal du Centre de gestion des cités (CEGECI).
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
  • Monsieur Elie OUEDRAOGO, Mle 20 289 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 13èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Bam ;
  • Monsieur Moumouni TAMINY, Mle 53 512 D, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle des Banwa ;
  • Madame Thérèse Rachel WAONGO/TAPSOBA, Mle 25 094 E, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èreclasse, 8ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Bazèga ;
  • Monsieur Koffi DAH, Mle 26 646 W, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Bougouriba ;
  • Madame Kalidia SAWADOGO/YAMEOGO, Mle 42 535 Y, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èreclasse, 3ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Boulgou ;
  • Madame Agnès YAMEOGO/KANZAME, Mle 26 490 X, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Boulkiemdé ;
  • Monsieur Philibert Hyacinthe COULIBALY, Mle 45 282 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èreclasse, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Comoé;
  • Madame Haguirata OUEDRAGO/OUEDRAOGO, Mle 26 386 N, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èreclasse, 9ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Ganzourgou ;
  • Monsieur Kayaba NATAMA, Mle 46 667 A, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Gourma ;
  • Monsieur Boureima SAWADOGO, Mle 25 083 E, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 11èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Komondjari ;
  • Monsieur Yentéma David THIOMBIANO, Mle 32 590 Z, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Kompienga ;
  • Monsieur Issoufou TRAORE, Mle 28 856 X, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Kossi ;
  • Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 27 208 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Koulpélogo ;
  • Monsieur Jean Christian Ernest KYELEM, Mle 33 204 R, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èreclasse, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Kouritenga ;
  • Madame Salamata TRAORE/RABO, Mle 20 635 F, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Kourwéogo ;
  • Monsieur Lazare BAYE, Mle 33 120 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Léraba ;
  • Monsieur Parzoum SANKARA, Mle 43 552 H, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Loroum ;
  • Madame Marie Béatrice TOUGMA/KAORE , Mle 25 943 P, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èreclasse, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Mouhoun ;
  • Monsieur Souleymane Jules BILGO, Mle 28 662 U, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education nationale et de l’alphabétisation du Namentenga ;
  • Monsieur Maminèzou Parfait HIEN, Mle 43 655 C, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education nationale et de l’alphabétisation du Noumbiel ;
  • Monsieur Boulaye ZIE, Mle 48 667 B, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de l’Oudalan ;
  • Monsieur Charles Alfred YONI, Mle 29 931 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 9èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Passoré ;
  • Madame Rachel Ayo NIGNAN/DAH, Mle 18 895 R, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Poni ;
  • Madame Julienne BENON/YAMEOGO, Mle 14 681 Z, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Sanguié ;
  • Madame Marguerite OUEDRAOGO, Mle 44 140 X, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Sanmatenga ;
  • Monsieur Sibiri SANKARA, Mle 26 121 C, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 9èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Séno ;
  • Monsieur Idrissa NIGNAN, Mle 27 192 J, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Sissili.
  • Monsieur Noraogo Alfred SAWADOGO, Mle 13 318 N, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1èrecatégorie, 10ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Soum ;
  • Monsieur Hadama Benjamin KAHO, Mle 45 576 Z, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Sourou ;
  • Monsieur Boukari DOUMI, Mle 18 265 F, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle de la Tapoa ;
  • Monsieur Etienne GNOUMOU, Mle 92 462 G, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Yagha ;
  • Madame Assata BATIONO/ZIBA, Mle 18 355 D, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 10èmeéchelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Ziro ;
  • Monsieur Fousséni OUADEBA, Mle 30 679 M, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6èmeéchelon, est nommé Directeur provincial de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Zondoma ;
  • Madame Adiarata SAWADOGO, Mle 43 557 C, Inspecteur de l’enseignement du premier degré, 1ère classe, 6èmeéchelon, est nommée Directrice provinciale de l’Education préscolaire, primaire et non formelle du Zoundwéogo.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT
  • Monsieur Habdoulaye KOUDAKIDIGA, Mle 32 201 H, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 15ème échelon, est nommé Conseiller technique.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLES
  • Monsieur Mahamadou LAMOUZANA, Mle 21 630 E, Conseiller de jeunesse et d’éducation permanente, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Soumaïla BITIBALY;
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT
  • Monsieur Gueswendé Marc OUEDRAOGO, Mle 207 366 V, Architecte urbaniste, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général de l’urbanisme, de la viabilisation et de la topographie.
  1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE
  • Monsieur Ibrahim LANKOANDE, Mle 26 628 L, Inspecteur des eaux et forêts, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé de missions ;
  • Monsieur Lassina SAWADOGO, Mle 55 758 W, Inspecteur des Impôts, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique.
 III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à des nominations et à des renouvellements de mandat d’administrateurs aux Conseils d’administration :
  • du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), de la Loterie nationale du Burkina (LONAB), du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) et de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement ;
  • de l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) au titre du ministère de l’Energie ;
  • de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF) au titre du ministère des Mines et des carrières ;
  • de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME), de la Minoterie du Faso (MINOFA), de l’Office national des télécommunications (ONATEL- SA) au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat.
La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Faso.
Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,
Porte-parole du gouvernement,
Rémis Fulgance DANDJINOU
Officier de l’ordre national

 

Politique: des taupes de Salif au sein de l’UPC démasqués

Nos confrères du Soir dévoile sur sa page Facebook une note secrète de l’UPC qui révèle des députés taupes au sein du partit. Ces taupes étaient acquises à la Cause de l’ex président de l’assemblée nationale Salifou Diallo. Cette lettre que nous vous proposons in ex tenso dévoile également la réaction du député Jacques Palenfo lors du vote de la loi PPP.
 » La disparition de salif Diallo a des conséquences au-delà du MPP et du parlement. Un des partis où cet événement aura un impact certain, c’est l’UPC
Ce n’est un secret pour personne que Salif avait déclaré la guerre à Zeph et montait un plan machiavélique pour détruire l’UPC ( cf Courrier confidentiel) avant la présidentielle de 2020/Salif avait commencé à organiser un réseau de taupes au sein du parti ; notamment au sein du groupe parlementaire. L’épisode du vote de la loi sur les PPP avait permis de voir l’action de ce réseau à travers le comportement des députés Elysée Kiemdé et Jacques Palenfo.
Le premier, bien que exclu du parti, a continué d’agir pour le compte de Salif en contactant des députés pour leur demander de se joindre à lui et lancer une opération contre le parti au moment de la rentrée parlementaire de Septembre.
Les députés « salifistes » devaient rester au sein du parti sans démissionner pour ne pas perdre leur smandats. Pendant ce temps, Salif travaillerait sur son fameux parti de gauche qui devait réunir une partie des Sankaristes, des CDPistes, des exclus de l’UPC comme Armand Ouali, des anciens PCRVistes qui ne croient plus en leur parti, et des gens cooptés individuellement. Les députés UPC et CDP qui ont signé lé pacte devaient démissionner 6 mois avant la fin du mandat pour rejoindre le nouveau parti et se présenter aux législatives de 2020 sous la nouvelle bannière. Même la question de la présidentielle de 200 était en débat car il n’est pas sur que le nouveau parti allait soutenir le candidat officiel du MPP.
Depuis le début de l’opération, des taupes de l’aile Roch, infiltrées dans le camp Salif, informaient régulièrement Zeph des agissements de ces députés dans les moindres détails. Certains députés ont immédiatement rendu compte à la direction du parti dés qu’ils ont été contactés.. D’autres ont gardé le secret. Et un petit nombre avait donné son accord formel. Avec la mort de Salif Diallo, l’opération tombe à l’eau et certains députés qui étaient prêts à s’embarquer dans l’aventure sont aujourd’hui déboussolés.
Depuis la mort de Salif, les langues commencent à se délier et on en sait un peu plus sur la personnalité de ceux qui étaient prêts à trahir leur parti. Outre le député Jacques Palenfo qui travaillait en étroite liaison avec Elysé Kiemdé, d’autres députés sont mis en cause :
– (………..)
La perspective s’éloigne définitivement car il est à parier que le nouveau PAN quel qu’il soit, ne prendra pas le risque de se lancer dans les opérations de déstabilisation des partis d’opposition . Il n’en aura même pas les moyens. Et le MPP est dans un tel désarroi que pour l’instant, la priorité pour le PF et le Président intérimaire du parti sera d’abord de reprendre les choses en main au niveau parti.
Que va faire l’UPC des « taupes » de Salif ? Une enquête serait en cours afin de dresser la liste complète des « traitres ». Une source interne estime que certains de ces « taupes » étaient tellement discréditées au niveau de leurs provinces qu’il n’est même pas sur que le parti aurait gagné à les positionner comme tête de liste. La direction n’entend pas laisser passer les choses, d’autant plus qu’elle sait que ces taupes n’ont plus aucune alternative. »

Source lesoir

Conseil Supérieur de la Communication: le DAF écroué à la Maison d’Arrêt et de Correction

Le directeur administratif et financier du Conseil supérieur de la communication (CSC) a été écroué à la MACO cet après-midi, a appris radio Omega de sources judiciaires. 

Le directeur administratif et financier du Conseil supérieur de la communication (CSC) ainsi que la présidente de l’institution, Nathalie Somé, sont dans le collimateur de la justice depuis 2016.

Selon des informations relayées par nos confrères du bimensuel L’Evénement dans leur parution N° 327 du 10 juin 2016 suite à une plainte d’un agent de l’institution, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC), a mené des investigations au sein de l’institution.

Et celles –ci ont fait état de malversations et de détournements portant sur la somme de plus d’un milliard de FCFA.

Source Oméga

Russie- 2018: le Burkina reste en tête du groupe D après un nul avec le Sénégal

Au stade du 4 Aout le Burkina Faso a décroché un précieux match nul à domicile (2-2) contre le Sénégal , match comptant pour les éliminatoires de Russie 2018.

Dans ce match heurté, les deux équipes se sont rendues coup pour coup. Si le dernier rempart burkinabè Koffi se couchait parfaitement pour détourner la frappe de Sarr, ce sont bien les locaux qui trouvaient la faille par l’intermédiaire de Bertrand Traoré qui passait en revue la défense adverse avant de marquer d’une superbe frappe à ras de terre (1-0, 9e).

Mais les Lions ne lâchaient rien et Mané récupérait un ballon dans la surface adverse avant de centrer pour Sarr qui égalisait à bout portant (1-1, 27e). Bien que réduits à dix avant la pause suite à l’expulsion de Dayo (43e), les poulains de Paulo Duarte continuaient à se montrer menaçants, notamment par Nakoulma. Pour sauver les meubles sur une tête de Bertrand Traoré, le gardien sénégalais Ndiaye heurtait son poteau et devait céder sa place.

 L’entrant sera le héros malheureux de la rencontre puisqu’il marque contre son camp sur un coup-franc bien placé d’Alain Traoré à une minute de la fin du match.

Le classement du groupe D

1. Burkina Faso (6 points +2)
2. Cap-Vert (6 points -2)
3. Sénégal (5 points +1)
4. Afrique du Sud (4 points -1)

Sport: la Fédération Burkinabé de Football dément une maltraitance des sénégalais

Il a été faussement répandu dans la presse sénégalaise et plus singulièrement sur les réseaux que la délégation sénégalaise arrivée dimanche à Ouagadougou dans le cadre de la 4ème journée des éliminatoires de la coupe du 2018 a été mal accueillie par l’hôte Burkinabé et volontairement soumise à d’interminables formalités de police qui ont retardé sa mise en place à l’hôtel.
La fédération burkinabé de football relève avec étonnement ces informations mensongères qui n’ont pour but que de polluer l’atmosphère avant le match du 5 septembre. La structure nationale tient à rappeler par ailleurs que les Etalons ont également subi le même traitement à l’aéroport international de Dakar sans pour autant susciter de la part de la délégation burkinabé une quelconque réaction négative.
Avec les événements qui secouent nos pays aucune disposition de sécurité ne devrait nous conduire à des excès.
Il est donc souhaitable que l’on ignore une situation qui n’a pas de raison d’être et que les Lions du Sénégal et les Etalons du Burkina Faso qui se croisent à Ouagadougou après leur match nul de 0 but partout du 2 septembre à Dakar, sachent restituer au football toute sa valeur fondamentale de facteur d’union et de rapprochement des peuples
Nos deux fédérations ont le devoir de les y encourager et c’est bien dans ce cadre que le président Sita Sangaré accompagné de quelques membres du comité exécutif ont rendu ce matin, une visite de courtoisie et d’amitié à la délégation sénégalaise à son hôtel.
Toute chose qui prouve l’intégrité des burkinabé et d’un pays si accueillant et sa population d’une hospitalité légendaire, qu’aucun prétexte, qu’aucun enjeu sportif ne peut remettre en cause ; c’est notre sentiment
Fédération Burkinabé de Football – la Communication

Nord-Burkina: des assaillants ouvrent le feu et prennent deux personnes en otage

Tôt ce Lundi 04 Septembre des coups de feu ont été entendus environs de 5h à Kourfadji, localité située dans la commune de Nassoumbou à 75km de Djibo dans le Soum.

Une dizaine d’hommes armés ont enlevé tôt lundi matin à Nassoumbou, deux frères pour exiger la libération de deux individus lourdement condamnés pour des faits répétés  de braquages et de vols à main armée.

Selon une source locale les assaillants ont pris 2 personnes en otage. le mode opératoire ressemble étrangement à celui de Djibasso ou les assaillants ont tiré en l’air avant de cribler de balle un douanier.

En échange de la liberté des Otages, les assaillants exigent la libération de deux condamnés en 2016, à 35 ans et à 45 ans avec 15 ans de sureté pour des faits répétés de braquages et de vols à main armée.

Notons que le même groupe avait déjà pris en otage en juillet dernier, M.B, l’oncle de D.P, pour les mêmes raisons.

Sécurité au Burkina: la solution de l’activiste Lengha Fils

« Les américains rapatrient les éléments du Corps de la paix du Burkina Faso, pourtant assermentés dans le sacrifice pour le bien social des populations qu’ils servent dans des conditions les plus difficiles et dans des localités les éloignées. Si les américains en arrivent à une telle décision, il faut se convaincre que la situation sécuritaire présente ou à venir est préoccupante.
QUE FAUT-IL FAIRE EXCELLENCE?
J’ai personnellement été de ceux qui ont toujours dit que la sécurité des burkinabé ne devrait pas être dirigée politiquement. Mais hélas! Des gens ont compris que j’étais contre les civils qui dirigent les départements de la sécurité et de la défense. Cela n’a jamais été mon intention. Je n’ai jamais partagé la façon dont notre sécurité et notre défense sont gouvernées.
Excellence Monsieur le Président, le 30 décembre 2016 face à des journalistes, vous aviez affirmé officiellement qu’il n’y aurait pas de militaires dans un gouvernement sous son mandat.
Excellence, le contexte a dangereusement changé. Toutes les stratégies doivent être revues. Il faut donc changer de discours et s’y adapter. Les burkinabé ne sont plus en sécurité. Tous ceux qui ont dirigé ces départements ont tous échoué. C’est pourquoi, Excellence, je vous demande de revenir sur votre refus d’accepter l’entrée de militaires ou de tout autre professionnel de la sécurité ou de la défense dans votre gouvernement.
Excellence, permettez-moi de vous faire ce rappel historique en matière de stratégie militaire et de défense sous le règne de votre devancier, le Président Compaoré.
Au temps fort de la guerre en Côte d’ivoire, lorsque le Président Laurent Gbagbo menaçait de faire descendre le feu sur la tête de ses voisins ennemis, le Président Compaoré avait alors nommé le General Kouamé Lougué Ministre de la défense. A cette époque, le Colonel de Gendarmerie Djibril Bassolé était Ministre de la Sécurité.
Selon beaucoup de militaires et d’observateurs de l’époque, le General Lougué était l’homme qui inspirait le commandement et le respect au sein de la grande muette. Aussitôt nommé, le General Lougué, vêtu d’une tenue de guerre et à bord d’un hélicoptère de l’armée, entreprit une tournée en commençant par la frontière sud avec la Cote d’ivoire.
La stratégie du General Lougué était de remonter en bloc le moral des troupes stationnées dans cette frontière. Le succès était total. Celui qui voulait nous arroser s’est calmé et la tension retomba. Nos forces au niveau de cette partie du territoire était gonflé en bloc. Une confidence en conseil des ministres à l’époque, disait que l’armée burkinabé voulait courte et courte entrer en Côte d’ivoire pour faire regretter Laurent ivoirien de ses dires. Et Blaise Compaoré de dire ceci : il ne faut pas bruler la maison pour tuer un cafard.
Excellence, voilà un petit rappel d’histoire qui impose le changement de stratégie dans cette guerre contre notre peuple et notre armée. Je suis d’avis que la situation actuelle n’est pas une guerre conventionnelle mais elle impose tout de même un changement de fusil d’épaule. Le moral des FDS est au bas niveau. La fuite des policiers devant le café Aziz Istanbul est un exemple parlant. Il faut aux troupes, une personne capable de leur tenir le discours et de leur montrer la direction de la cible.
Dans un plan stratégique, quand le contexte d’environnement changé, il faut adapter la stratégie. C’est le principe clé de la réussite d’une stratégie.
Le commandement a des difficultés à s’imposer. Il y a des guerres inutiles de chefs et de corps. Les militaires ne veulent pas sentir les gendarmes. Les gendarmes ne veulent pas non plus sentir les policiers. Les Policiers ne veulent sentir les CRS. Finalement, il n’y a aucun partage de renseignement entre les corps. Chacun cherche à nuire à l’autre pour occuper le vide laissé par la dissolution du RSP.
Excellence, votre propre sécurité composée de tous les corps vit exactement ce problème de leadership et d’unité. C’est juste le reflet de ce que vit le reste des FDS. Rien ne va.
C’est pourquoi, il me semble opportun d’opérer le changement qui impose la cohésion et l’unité d’action de toutes les FDS. Il faut confier la sécurité et la défense aux professionnels qui inspirent respects et compétences dans les corps respectifs avec un résultat à atteindre dans un délai précis.
Enfin, il faut revoir le fonctionnement du renseignement. N’importe qui peut apporter des renseignements. Et le renseignement doit tenir compte des spécificités de chaque région. Paradoxalement, c’est au Sahel qu’on peut réussir le meilleur renseignement. Parce que là-bas, l’organisation sociale est tellement structurée qu’aucun étranger ne peut s’y infiltrer sans être détecté aussi rapidement. Le renseignement disait un ancien agent de la CIA, c’est comme le caméléon; il doit pouvoir prendre la couleur du lieu où il est implanté.
Si on ne fait rien de significatif, Excellence, les amis du Burkina Faso quitteront le pays. Le Burkina Faso sera une base importante pour le terrorisme.
De toutes les façons, Excellence, vous devez vous imposer ce pari. Si vous laissez en l’état les choses, la situation ira toujours en pire. Si vous changez et que cela n’apporte rien, vous n’auriez pas perdu car vous auriez essayé. On notera au moins votre volonté. C’est ne rien essayer qui serait le suicide. Donc essayez. »
Lengha Fils

Burkina: l’Ambassade des États unis suspend les activités du Corps de La Paix

Le Corps de la Paix a annoncé aujourd’hui que, par mesure de prudence et compte tenu des circonstances particulières de leur service, tous les volontaires du Corps de la Paix – Burkina Faso ont été temporairement évacués du pays en raison de préoccupations sécuritaires.

Le Corps de la Paix surveille de près l’environnement sécuritaire au Burkina Faso et continuera d’évaluer la situation. Le Corps de la Paix attend avec impatience un moment où les bénévoles pourront revenir tout en soulignant que la sécurité de leurs bénévoles est la priorité absolue de l’agence.
Il y avait 124 bénévoles travaillant au Burkina Faso sur des projets de développement économique communautaire, d’éducation et de santé. Le Corps de la Paix a connu un long partenariat avec le gouvernement et le peuple du Burkina Faso et espère pouvoir continuer son travail de bénévolat.

Plus de 2075 volontaires du Corps de la Paix ont servi au Burkina Faso depuis la création du programme en 1966.

Fait à Ouagadougou, le 3 septembre 2017
Ambassade des Etats-Unis d’Amérique