Conseil des ministres : compte rendu du 31 mai 2023

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 31 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 15 H 47 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASOLe Conseil a adopté deux (02) rapports.Le premier rapport est relatif à « l’Initiative présidentielle pour la production agricole 2023-2024 ».Cette Initiative présidentielle est organisée autour de trois (03) composantes à savoir :– composante 1 : Initiative d’urgence pour l’intensification de la riziculture au Burkina Faso sur 4 000 hectares ;– composante 2 : Programme alimentaire militaire du Burkina Faso (PAMBF) sur 3 500 hectares ;– composante 3 : Production de défense de la Patrie contre l’insécurité alimentaire (PDPIA) sur 3 500 hectares.Les objectifs de cette initiative sont entre autres, la satisfaction de la demande nationale en riz dans un contexte marqué par des contraintes sécuritaires, les changements climatiques et des restrictions d’importations liées à la crise russo-ukrainienne. L’initiative vise également la préparation des forces combattantes au métier de l’agriculture après la guerre contre le terrorisme et la production du sorgho, du maïs et du mil à haut rendement par les Volontaires pour la défense de la Patrie (VDP).La mise en œuvre de l’Initiative impliquera des militaires, des VDP, des Personnes déplacées internes (PDI) et d’autres emplois agricoles directs. Il est attendu à l’issue de la saison 2023-2024, une production d’environ 190 000 tonnes de céréales et légumes sur environ 11 000 hectares.Le coût du financement de l’Initiative présidentielle est de vingt-deux milliards cent soixante-huit millions six cent trente-sept mille quatre cent vingt-trois (22 168 637 423) F CFA. Elle sera financée par le budget de l’Etat et des Partenaires techniques et financiers.Le second rapport est relatif à un projet de décret portant application des statuts de l’Agence nationale de renseignement (ANR). I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALELe Conseil a adopté un rapport relatif au Rapport annuel 2022 sur le fonctionnement des conseils de discipline des institutions et départements ministériels.Le conseil de discipline est l’un des organes consultatifs de la Fonction publique, institué auprès de chaque département ministériel et institution. Il est régi par les articles 79 et 81 de la loi 081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat et le décret n°98-375/PRES/PM/MFDI/MEF du 15 septembre 1998 portant attributions, composition et fonctionnement des organes consultatifs de la Fonction publique.Au total, 21 départements ministériels et institutions sur 34 ont transmis leur rapport 2022 sur le fonctionnement de leur conseil de discipline.Le rapport annuel 2022 fait ressortir des difficultés rencontrées par les conseils de discipline dans leur fonctionnement et formule des recommandations. Il s’agit entre autres :– de la vulgarisation du guide de procédure disciplinaire au sein de l’administration ;– des sanctions à l’encontre des supérieurs hiérarchiques complaisants et laxistes ;– de la célérité dans la procédure de prise de sanctions administratives ;– du renforcement du dispositif de suivi de la mise en œuvre des décisions ;– de la dotation des conseils de discipline de moyens matériels et financiers permettant leur fonctionnement normal. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVELe Conseil a adopté cinq (05) rapports.Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant organisation du Conseil national de population (CONAPO).Le CONAPO a pour missions de proposer les grandes orientations nationales en matière de population, de les actualiser en fonction de l’évolution socio-économique et démographique du pays et de veiller à leur mise en œuvre.L’adoption de ce décret permet au CONAPO d’assurer efficacement ses missions, conformément aux dispositions du décret n°2023-0198/PRES/TRANS/PM/MEFP du 13 mars 2023 portant organisation du ministère de l’Economie, des finances et de la prospective.Le deuxième rapport est relatif à la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022 et les perspectives sur la période 2023-2026.Ce rapport dispose d’informations statistiques actualisées sur l’évolution de l’économie nationale de notre pays. Il prend en compte la situation économique et financière du Burkina Faso en 2022, les perspectives sur la période 2023-2026 ainsi que les indicateurs des évolutions récentes de la conjoncture nationale et internationale.Sur la base des dernières estimations, l’activité économique a enregistré une décélération de son rythme de croissance en 2022. Le taux de croissance du Produit intérieur brut (PIB) réel est ressorti à 3,0% en 2022 contre 6,5% en 2021. Cette croissance en 2022 a été imprimée principalement par les secteurs primaire (+8,7%) et tertiaire (+6,7%), le secteur secondaire ayant enregistré une baisse (-6,1%).Les perspectives de croissance restent favorables sur la période 2023-2026 sous les hypothèses d’une accalmie des tensions géopolitiques au niveau international notamment la crise russo-ukrainienne, d’une amélioration de la situation sécuritaire nationale, d’un climat socio-politique apaisé et d’une pluviométrie favorable sur la période de projection. L’activité économique connaîtrait donc une croissance de 5,8% en 2023, 4,6% en 2024, 5,2% en 2025 et 4,7% en 2026.Le troisième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2023, au 31 mars. Au 31 mars, le budget de l’Etat, exercice 2023, enregistre un niveau d’exécution base « engagée visée » de 969,82 milliards F CFA sur un crédit de paiement ajusté de 3 235,91 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 29,97%. Ce taux d’exécution est supérieur à la cible de 25,00% escomptée à fin mars avec un écart de 4,97 points.A la même date en 2022, le montant engagé visé était de 659,08 milliards F CFA, correspondant à un taux d’exécution de 22,58% sur des crédits de paiement de 2 919,15 milliards F CFA. L’analyse du taux d’exécution global fait ressortir une hausse de cet indicateur de 7,39 points par rapport à la même période de l’année précédente. Le niveau de mobilisation des ressources de … Lire la suite

L’intégralité du discours sur la situation de la Nation du Premier Ministre Me Apollinaire Kyelem de Tambela

L'intégralité du discours

Discours sur la situation de la nation Excellence, monsieur le président Honorables députés 1- Il y a de cela six mois, j’étais ici-même, devant vous pour vous présenter mon Discours de politique générale. Six mois dans la gestion d’un État, ce n’est pas grand-chose. Mais six mois dans la gestion d’un État en crise sont très exigeants. À un moment où l’existence même de l’État, de la nation, du pays est menacée, au moment où nos cultures, nos croyances, nos espérances, notre identité sont ébranlées, chaque jour peut paraître une éternité. 2- Chaque jour est un champ de bataille, et à chaque crépuscule on compte les victoires et on dénombre les défaites. Quand on est au milieu du combat, dans un champ de bataille très mouvant, où l’ennemi peut aussi bien être celui qui est en face que celui qui est à côté ou juste derrière, on peut ne pas avoir le temps de philosopher ou de se préoccuper du train-train quotidien des sans-soucis. Excellence, monsieur le président ! 3- Vous avez souvent été à nos côtés. Vous êtes un témoin privilégié de l’engagement du président de la Transition et du Gouvernement dans ce combat que nous menons pour que le Burkina retrouve son intégrité, pour que les Burkinabè retrouvent, non seulement la paix, mais aussi la joie de vivre dans la prospérité, dans un pays sécurisé, envié et enviable. 4- Nous avons passé des nuits sans sommeil, secoués par les multiples soubresauts qui nous parviennent des quatre coins du pays. Dans le même temps, il nous a fallu revisiter tous les secteurs de l’État, frapper à beaucoup de portes pour, dans un premier temps, trouver une esquisse de solution à l’insécurité (I), faire face à la crise humanitaire (II) et ensuite jeter les bases pour une réconciliation et une refondation consensuelle de la société (IV), sans oublier les autres secteurs de l’État (III). I- De la lutte contre l’insécurité et pour l’intégrité territoriale 5- La victoire contre les bandits armés qui infestent le pays ne pouvait se faire sans une réorganisation des forces de défense et de sécurité, et sans l’acquisition des équipements adéquats, non seulement contre les bandits armés, mais aussi contre tous ceux qui s’avèreraient être leurs soutiens, à quelque niveau que ce soit. 6- Dans la réorganisation des forces de défense et de sécurité, pour un meilleur maillage du territoire, il a été créé trois autres régions militaires, portant le nombre à six régions militaires. Il a été créé six bataillons d’intervention rapide (B.I.R.), six légions de gendarmerie, deux nouvelles bases aériennes. Nous avons procédé au recrutement de six mille (6 000) soldats, et de cinq mille (5 000) autres en cours actuellement. Il a enfin été procédé au recrutement de cinquante mille (50 000) volontaires pour la défense de la patrie (V.D.P.) Le nombre des VDP est appelé à croître de sorte à être en mesure d’assurer la sécurité, même dans les coins les plus reculés du pays. 7- Pour l’acquisition des équipements militaires, nous avons été confrontés à la réalité des faits. Des partenaires qui, pourtant, font des affaires au Burkina Faso, ont refusé de nous vendre des armes, pire, certains partenaires ont même dissuadé d’autres de le faire. Alors nous avons été confrontés à cette douloureuse question : que vaut une amitié quand, au moment le plus critique de votre existence, le prétendu ami refuse de vous tendre une main secourable, alors même que ladite main secourable est censée être rétribuée ? 8- Sous d’autres cieux, ces mêmes partenaires qui nous ont tourné le dos ont, du jour au lendemain, convoyé des quantités considérables d’armes, pour voler au secours de certains pays. Voudrait-on alors sacrifier les Burkinabè, pour ensuite se répartir le territoire et ses richesses avec les bandits armés ? C’est là une question légitime. Ne sommes-nous pas des humains comme les autres ? En tout cas pas à leurs yeux, tel qu’on le constate. Au-delà du Burkina Faso, les Africains doivent apprendre à se poser les vraies questions quant à leurs relations avec le reste du monde. 9- Pour notre part, très vite nous avons compris que le salut du pays réside dans la diversification des partenariats. Nous avons compris qu’il fallait aller, au besoin au-delà de l’horizon, pour explorer de nouvelles pistes, non seulement pour la survie du pays, mais aussi pour l’émancipation de nos populations. Cela nous a conduits au renforcement de nos relations avec la Russie, la Chine, la Turquie, l’Iran, la Corée du Nord, le Venezuela. 10- Les discussions se poursuivent avec d’autres pays. Il nous faut avoir une diplomatie à la fois réaliste et conquérante. Je saisis cette opportunité pour traduire toute ma reconnaissance aux autorités de la Fédération de Russie qui nous ont réservé un accueil chaleureux lors de notre passage à Moscou. Je salue également la République populaire de Chine pour son engagement à nos côtés en ces moments difficiles. Je salue la Turquie qui ne ménage aucun effort pour nous soutenir. Bien que ce pays ait connu récemment des catastrophes naturelles sans précédent. 11- Observons une minute de silence et de prière pour les victimes du terrorisme au Burkina Faso, au Mali, au Niger, et pour les victimes des séismes en Turquie et en Syrie. 12- Ma reconnaissance va également à l’endroit du Guide suprême de la République islamique d’Iran, et au président iranien, pour l’intérêt qu’ils portent au Burkina Faso. Je reviens du Venezuela où les autorités du pays ont réservé un accueil exceptionnel à moi-même et à ma délégation, au nom du pays que nous représentons, et de l’engagement de ses dirigeants. De nouvelles pistes de coopération, dans pratiquement tous les domaines, s’ouvrent à nous, pour nos populations, pour nos hommes et femmes d’affaires. À nous de savoir être à la hauteur des nouveaux défis. 13- Avec les nouveaux partenariats, et la redéfinition souveraine de notre diplomatie, nous avons pu, sans complexe, non seulement acquérir les équipements nécessaires pour nos armées et nos V.D.P., mais trouver des solutions pour nos débouchés et nos approvisionnements. Désormais, … Lire la suite

Le Capitaine Ibrahim Traoré échange avec Samuel Eto’o

Le Capitaine Ibrahim Traoré

Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE a accordé ce lundi matin une audience au président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto’o. Présent à Ouagadougou dans le cadre de la finale de la coupe du Faso, Samuel Eto’o a échangé avec le Chef de l’Etat ,Le Capitaine Ibrahim Traoré ,autour de la promotion du football. « J’ai été agréablement surpris de voir que son excellence le Président de la Transition suit le football de près, d’autant plus qu’il a un agenda très serré. Je voudrais lui dire merci pour tous les efforts fournis pour que le football burkinabè soit à la place qu’il mérite », a déclaré le président de la Fecafoot à l’issue de l’audience. Samuel Eto’o a félicité le Burkina Faso pour sa qualification à la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023. Pour lui, le Burkina Faso a une très belle équipe, et ce depuis la dernière CAN au Cameroun. « Le Burkina Faso jouera pratiquement à la maison et il y aura beaucoup de pression, vu qu’ils auront des stades certainement pleins et acquis. Il faudra faire attention à cette équipe burkinabè parce que c’est déjà une belle équipe », a-t-il expliqué. Le président de la Fédération camerounaise de football a précisé que son pays est à une victoire de la qualification et il reste confiant. Il espère que le Burkina Faso et le Cameroun ne seront pas dans la même poule parce que « ce sont deux pays frères et je souhaite qu’ils se rencontrent le plus tard possible dans cette compétition », a conclu Samuel Eto’o. Direction de la communication de la résidence du Faso Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Plaisir féminin et taille du pénis : Quelle est la véritable connexion ?

Plaisir féminin

Au fil de mes 30 années d’expérience en tant que sexologue, j’ai été confronté à une multitude de questions, de préoccupations et de mythes. L’un des plus persistants, et potentiellement dommageables, est celui qui lie le plaisir féminin à la taille du pénis. Cet article se propose de démystifier ce concept largement répandu et de contribuer à une compréhension plus saine et plus réaliste de la sexualité féminine. D’abord, il est essentiel de rappeler que le plaisir féminin est multidimensionnel et dépend de divers facteurs physiques, émotionnels et psychologiques. La communication, la confiance, le respect mutuel, le jeu préliminaire adéquat et la compréhension des préférences individuelles de chaque partenaire jouent un rôle primordial. Il est incorrect et réducteur de le limiter à une question d’anatomie physique, comme la taille du pénis. Néanmoins, il est indéniable que l’aspect physique joue également un rôle dans l’expérience sexuelle. Alors, qu’en est-il de la taille du pénis ? Est-ce que plus grand signifie nécessairement mieux ? La réponse, selon la science, est non. Une étude menée par l’Université de Californie en 2006 a révélé que 85% des femmes étaient satisfaites de la taille du pénis de leur partenaire, alors que seulement 55% des hommes étaient satisfaits de leur propre taille. De plus, de nombreuses autres études ont démontré qu’une grande majorité de femmes atteignent l’orgasme par la stimulation du clitoris plutôt que par la pénétration. Cela nous amène à un autre point important : l’anatomie féminine. Les deux tiers des terminaisons nerveuses du clitoris sont situées dans les 2 à 3 centimètres extérieurs du vagin, et ce sont ces terminaisons qui sont principalement responsables de l’orgasme. Par conséquent, la longueur du pénis a peu ou pas d’impact sur la capacité à stimuler ces zones. Il est également important de noter que la taille du vagin varie d’une femme à l’autre et peut changer en fonction de divers facteurs, comme l’excitation et la position sexuelle. Un vagin non excité mesure en moyenne entre 7,5 et 10 centimètres de profondeur, mais peut s’étendre jusqu’à 200% lorsqu’une femme est excitée. En somme, bien que la société et certains médias puissent suggérer que la taille du pénis est un déterminant clé du plaisir féminin, la réalité est beaucoup plus complexe. Les femmes sont toutes différentes et ce qui procure du plaisir à une femme peut ne pas en procurer à une autre. La communication ouverte et honnête, la compréhension mutuelle et la volonté d’apprendre et de grandir ensemble sont beaucoup plus importantes pour une vie sexuelle épanouissante que n’importe quelle dimension physique. Alors que nous continuons à déconstruire les mythes sexuels et à promouvoir une sexualité saine et équilibrée, rappelons-nous que le plaisir est une affaire personnelle et qu’il ne peut être réduit à une simple question de taille. DR Love Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Conseil des ministres : compte rendu du 24 mai 2023

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 24 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 32 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONSI. DELIBERATION I.1. AU TITRE DE LA PRIMATURE Le Conseil a examiné un projet de loi portant institution du Service national patriotique. Ce projet de loi est une relecture de la loi n°48/93/ADP du 15 décembre 1993 portant création d’un Service national. Son objectif principal est de corriger les insuffisances de ladite loi pour tenir compte des aspirations nouvelles en fonctions de la situation de notre pays. Ce projet de loi comporte entre autres comme innovations : Ce projet de loi permettra au Service national patriotique de mieux assurer l’organisation de la formation civique et militaire, conformément aux attentes du Gouvernement. Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE Le Conseil a adopté un rapport relatif au bilan de l’organisation des concours de la Police nationale, session 2022 et à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs au profit de la Police nationale, au titre de l’année 2023. Au titre de l’année 2022, le ministère a recruté et mis à la disposition des deux (02) écoles de Police, 810 élèves-policiers et policiers-élèves, dont 10 élèves Commissaires de police, 50 élèves Officiers de police et 750 élèves Sous-officiers de police parmi lesquels 50 de sexe féminin. Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 20 Commissaires de police et de 50 Officiers de police au titre des concours professionnels et de 20 Commissaires de police, de 20 Officiers de police et 2 000 sous-Officiers de police dont 50 de sexe féminin au titre des concours directs, pour l’année 2023. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS Le Conseil a adopté quatre (04) rapports. Le premier rapport est relatif au bilan de l’organisation des concours professionnels et directs du personnel du corps des greffiers et des auditeurs de justice (magistrature) de la session de 2022, et à une demande d’autorisation de recrutement sur concours professionnels et directs, au titre de la session 2023. Au titre de l’année 2022, le ministère en charge de la Justice a organisé cinq (05) concours à l’issue desquels 20 élèves fonctionnaires ont été recrutés au titre des concours professionnels et 150 élèves fonctionnaires au titre des concours directs. Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de 10 Greffiers en chef et de 10Greffiers au titre des concours professionnels, de 60Greffiers, de 40Secrétaires des Greffes et Parquets et de 100Auditeurs de justice (magistrats), au titre des concours directs pour l’année 2023. Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination d’un Président de la Commission nationale des Droits humains (CNDH). L’adoption de ce décret permet la nomination de Madame Gonta Alida Henriette DA, en qualité de Présidente de la Commission nationale des Droits humains (CNDH) pour un dernier mandat de quatre (04) ans. Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination des autres Membres du Bureau de la Commission nationale des Droits humains. L’adoption de ce décret permet la nomination des autres Membres du Bureau de la Commission nationale des Droits humains. Ce sont : Vice-Président : Rapporteur général : Membre : Le quatrième rapport porte nomination de Magistrats à la Direction générale de l’Administration judiciaire. La liste de ces nominations sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE ET DE L’HYGIENE PUBLIQUE Le Conseil a adopté un rapport relatif au recrutement de 15 000 agents de santé à base communautaire (ASBC) à travers le Groupement d’intérêt public-Programme national de volontariat au Burkina Faso. Le Conseil a marqué son accord pour le recrutement de ces 15 000 agents de santé à base communautaire en vue de renforcer les capacités endogènes des communautés locales dans la gestion de leurs besoins en matière de santé. Le recrutement des 15 000 agents de santé à base communautaire vise à renforcer l’offre de services de santé en zone urbaine et péri-urbaine et dans les régions à fort défi sécuritaire. I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION Le Conseil a adopté deux (02) rapports. Le premier rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’un enseignant-chercheur dans l’emploi de Maître de Conférences à l’Université de Fada N’Gourma. L’adoption de ces décrets permet la création d’un (01) emploi de Maître de Conférences et d’un (01) emploi de Maître-assistant et la nomination d’un Maître de Conférences à l’Université de Fada N’Gourma, pour compter du 28 juillet 2022. Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création d’emplois et nomination d’enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de Maître de Conférences à l’Université Joseph KI-ZERBO. L’adoption de ces décrets permet la création de quatorze (14) emplois de Professeur titulaire et de Professeur titulaire hospitalo-universitaire, de vingt-quatre (24) emplois de Maître de Conférences, de trente (30) emplois de Maître-assistant et Maître-assistant hospitalo-universitaire et la nomination de dix (10)enseignants dans les emplois de Professeur titulaire, de quatre (04)enseignants dans les emplois de Professeur titulaire hospitalo-universitaire et de vingt-quatre (24)enseignants dans les emplois de Maître de Conférences. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des ministres a fait au Conseil le bilan de la visite de travail et d’amitié du Premier ministre,                     Son Excellence Monsieur Apollinaire Joachimson KYELEM de TAMBELA à Caracas, en République bolivarienne du Venezuela du 08 au 15 mai 2023. Cette visite de travail et d’amitié a permis de découvrir les richesses du peuple vénézuélien, d’identifier des domaines de coopération et de raffermir les relations de coopération qui existent entre les deux pays. Au cours de son séjour, le Premier ministre burkinabè a eu des échanges avec de hautes personnalités vénézuéliennes sur des questions relatives entre autres, au développement, au secteur de l’énergie, à la lutte contre le … Lire la suite

L’impuissance sexuelle féminine : Identification et options de traitement

L'impuissance sexuelle

L’impuissance sexuelle féminine, également appelée dysfonction sexuelle féminine (DSF), englobe un éventail de troubles qui affectent la capacité d’une femme à éprouver du plaisir sexuel. Il est important de noter que l’identification de ces problèmes peut être délicate, en partie en raison de la variabilité des expériences sexuelles féminines. Les symptômes de la DSF peuvent inclure l’incapacité à atteindre l’orgasme (anorgasmie), la douleur pendant les rapports sexuels (dyspareunie), une diminution du désir sexuel (désir sexuel hypoactif) et une incapacité à devenir sexuellement excité (trouble de l’excitation sexuelle). Identification de la dysfonction sexuelle féminine Les critères généraux pour identifier la DSF comprennent : Il est essentiel d’avoir une conversation ouverte et honnête avec votre professionnel de la santé si vous ressentez des difficultés à vivre une sexualité satisfaisante. Des outils d’évaluation spécifiques, tels que le Questionnaire sur la fonction sexuelle féminine (FSFI), peuvent être utilisés pour aider à identifier les problèmes. Options de traitement Le traitement de la dysfonction sexuelle féminine dépend en grande partie du problème sous-jacent et peut inclure une combinaison d’approches thérapeutiques. Thérapie psychosexuelle : C’est souvent le premier choix de traitement pour la DSF. Cette approche inclut l’éducation sexuelle, la thérapie de couple, la thérapie cognitivo-comportementale et les techniques de relaxation. Thérapie hormonale : Si la DSF est liée à des changements hormonaux, comme ceux qui se produisent pendant la ménopause, un traitement hormonal peut être bénéfique. Les œstrogènes, par exemple, peuvent aider à atténuer la sécheresse vaginale et à augmenter la libido. Médicaments : Certains médicaments, tels que le Flibanserin, ont été approuvés pour le traitement du désir sexuel hypoactif chez les femmes préménopausées. Dispositifs physiques : Pour les femmes qui éprouvent de la douleur pendant les rapports sexuels, l’utilisation de lubrifiants vaginaux ou de dilatateurs vaginaux peut être utile. En conclusion, l’impuissance sexuelle féminine est un problème complexe qui nécessite une approche personnalisée. Si vous soupçonnez une dysfonction sexuelle, n’hésitez pas à en parler à un professionnel de la santé. Des solutions existent et une sexualité épanouissante est à la portée de toutes les femmes. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu Plus d’actualités sur Ouaga24, Radio Ouaga24, TV Ouaga24 , Wakatt Médias 

Conseil des ministres : compte rendu du 17 mai 2023

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 17 mai 2023, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 43 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président de la Transition, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, mis fin à une fonction et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS Le Conseil des ministres a adopté deux (02) décrets.Le premier décret porte organisation et conditions d’établissement des prévôtés auprès des troupes militaires en opérations intérieures ou hors du territoire national. Aux termes de la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire, ensemble ses modifications, les prévôtés ont comme attributions l’exercice des missions de police générale et de police judiciaire militaire, conformément aux textes en vigueur. Elles sont établies en tout temps auprès des troupes déployées en opérations extérieures et en temps de guerre à l’intérieur du territoire national.Pour ce qui concerne les opérations intérieures, tant que l’état de guerre n’est pas déclaré les activités de police judiciaire militaire dans les zones concernées sont menées par les brigades de gendarmerie compétentes.  Cependant, du fait de la dégradation de la situation sécuritaire, certaines de ces zones sont devenues difficilement accessibles à ces brigades qui n’arrivent plus à diligenter les enquêtes et particulièrement lorsque les militaires commettent des actes d’atteinte à l’ordre public ou lorsque de tels actes sont commis contre eux. L’innovation majeure de ce décret consiste en l’institution de la prévôté au sein des unités, formations ou détachements stationnant ou opérant, en tout temps, sur le territoire national en particulier, lorsque l’état de guerre n’est pas déclaré. L’adoption de ce décret permet une meilleure opérationnalisation de la prévôté auprès des troupes militaires en opérations intérieures ou hors du territoire national, en précisant les modalités de déploiement, conformément aux dispositions de la loi n°24/94/ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire, modifiée par la loi n°044-2017/AN du 04 juillet 2017 et la loi n°001/ALT du 16 février 2023. Le second décret porte renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2022-2023. L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou au titre de l’année judiciaire 2022-2023, conformément aux dispositions de la loi n°001/ALT du 16 février 2023 portant Code de justice militaire. I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALELe Conseil des ministres a adopté un décret portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT).La Commission consultative relative aux normes internationales du travail est un organe consultatif tripartite institué en application de la convention n°144 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur les consultations tripartites relatives aux normes internationales du travail adoptée en 1976 et ratifiée par notre pays le 25 juillet 2001. La CCNIT est chargée d’émettre des avis motivés sur toutes questions relatives aux normes internationales du travail.Ce décret est une relecture du décret n°2020-0674/PRES/PM/MFPTPS/MINEFID du 06 août 2020 portant création, composition, attributions, organisation et fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail (CCNIT). Cette relecture vise à prendre en compte la limitation du nombre de renouvellement de mandat des membres et l’harmonisation de leurs indemnités.L’adoption de ce décret permet un meilleur fonctionnement de la Commission consultative relative aux normes internationales du travail. I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEURLe Conseil des ministres a adopté un décret portant réouverture d’une Ambassade du Burkina Faso à Téhéran, en République islamique d’Iran.L’adoption de ce décret permet la réouverture de l’Ambassade du Burkina Faso à Téhéran, en République islamique d’Iran et contribuera au renforcement de la coopération bilatérale dans divers domaines stratégiques entre nos deux pays. I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DE LA PROSPECTIVELe Conseil des ministres a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour le recours à la procédure d’entente directe pour la conclusion d’un contrat pour l’acquisition d’une solution e-GP portée réduite, l’adaptation, le déploiement de la solution, la formation et l’assistance à la mise en œuvre.La solution e-GP est une plateforme web capable de gérer toute la chaîne des processus de gestion de la commande publique. Cette solution vise entre autres la rationalisation de la gestion de la commande publique, la réduction des délais et la lutte contre la fraude.Le Conseil des ministres a marqué son accord pour l’attribution du marché au Cabinet ATEXO, pour un montant de huit cent quarante-sept mille quatre-vingt-treize virgule neuf cent quatre-vingt-quatorze (847 093,994) Euros, soit cinq cent cinquante-cinq millions six cent cinquante-sept mille deux cent trente-cinq virgule zéro deux (555 657 235,02) F CFA TTC, avec un délai d’exécution de dix (10) mois.Le financement sera assuré par la Banque mondiale (IDA). I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONSLe Conseil des ministres a adopté un décret relatif au Casier judiciaire central.Le casier judiciaire est un fichier dans lequel sont classées toutes les condamnations pénales et certaines sanctions disciplinaires, administratives ou civiles concernant une même personne. Le relevé de condamnation ou extrait, appelé bulletin du casier judiciaire est établi à partir de ce fichier.Conformément à la volonté du Gouvernement de dématérialiser les actes et les procédures administratifs, le département en charge de la justice a inscrit au titre de ses actions prioritaires, la digitalisation des procédures et des actes judiciaires dont le casier judiciaire en vue de répondre davantage aux attentes des populations.L’adoption de ce décret permet d’encadrer l’organisation et le fonctionnement du système automatisé de casier judiciaire, conformément aux dispositions de l’article 624-12 de la loi n°040-2019/AN du 29 mai 2019 portant Code de procédure pénale. I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUESLe Conseil … Lire la suite