« Libération de Wendpouiré Charles SAWADOGO : déclaration du collectif pour l’État de droit »

Dans la matinée du lundi 01 mai 2023, au environ de 09 heures 30 minutes, notre camarade de lutte M. Wendpouiré Charles SAWADOGO a été libéré après 04 jours de détention à la brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BLCCL). Ce fut une arrestation que nous trouvons abusive dans le seul but de l’intimider et de ternir sa réputation. Dans notre déclaration précédente, nous dénoncions une cabale sous une multitude de formes à l’encontre des membres de notre collectif. Nous tenons à réaffirmer notre attachement sans faille pour l’État de droit, un élément fondamental pour toute nation qui aspire à une paix réelle et pérenne. La lutte pour la liberté d’expression et d’opinion, l’honneur, la dignité, le patriotisme, l’intégrité sont autant de valeurs et de vertus qui ne fléchissent pas devant l’arbitraire. Si notre camarade Charles a été libéré, c’est tout d’abord par manque de preuves pour l’inculper, mais aussi à cause de la forte mobilisation des burkinabè épris de justice et de plusieurs organisations nationales et internationales. C’est donc l’occasion pour nous de remercier tous les acteurs, qui depuis son arrestation se sont mobilisés pour que ses droits soient respectés. Nous réitérons nos encouragements à tous nos membres et à tous les démocrates afin de ne pas baisser les bras ni reculer devant leur conviction pour que les principes sacrés de l’état de droit soient préservés de toute remise en cause pouvant entraîner le basculement de notre pays dans la dictature et l’arbitraire. Nous interpellons les autorités actuelles au respect strict de l’état de droit, seul gage pouvant créer une cohésion sociale et une unité nationale autour de principes fondamentaux pouvant aider notre pays à sortir de l’impasse dans laquelle elle se trouve aujourd’hui. Fait à Ouagadougou le 02 Mai 2023 Pour le Collectif Le porte-parole Dr Arouna LOURÉ Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu

Drame de Karma: Le Burkina demande à la CEDEAO de ne pas le qualifier de « génocide »

Jean Emmanuel OUÉDRAOGO /Le Gouvernement /Radio Oméga/Burkina Faso/Dr Arouna LOURE

Le Gouvernement du Burkina Faso a été très surpris du contenu d’un tweet du 27 avril 2023, publié au nom de la CEDEAO sur la page personnelle, du Président de la Conférence des Chefs d’Etat, S.E.M. Umaro Sissoco EMBALO utilisant le concept grave de « genocide >> pour qualifier le drame survenu dans le village de Karma le 20 avril 2023. La même qualification apparait dans le communiqué publié à la même date par la Commission de la CEDEAO.Le Gouvernement du Burkina Faso voudrait attirer l’attention de Son Excellence Monsieur le Président EMBALO et celle de la Commission de la CEDEAO qu’une qualification aussi grave que celle de « génocide» portée sur les événements qui ont endeuillé les Burkinabè doit nécessairement se faire sous l’éclairage d’une enquête portée par une instance dûment habilitée. L’enquête ouverte par l’autorité judiciaire burkinabè s’inscrit dans cette démarche professionnelle et prudente.C’est à ce titre que le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Ouahigouya, informé, a instruit immédiatement la brigade de recherches de gendarmerie territorialement compétente, de procéder à tous les actes en vue d’élucider et interpeller toutes les personnes qui y sont impliquées. En s’autorisant une qualification hâtive et péremptoire des faits de Karma depuis des milliers de kilomètres du Burkina Faso, sans prises sur le déroulement des événements et avant même les conclusions des enquêtes en cours, le Président en exercice de la CEDEAO interfère dangereusement au nom de ses pairs avec l’institution judiciaire du Burkina Faso dont l’intégrité et l’indépendance ne sauraient souffrir de doutes. Le Gouvernement saurait gré donc des bonnes dispositions que la Commission prendra en vue d’un usage prudent et approprié de terminologies porteuses de germes de confusion et d’aggravations des faits.. Il interpelle la CEDEAO sur le respect du aux institutions du Faso et relève par ailleurs, que le rôle de l’Organisation communautaire est de préserver la paix et la cohésion sociale alors qu’une telle déclaration dans un contexte de guerre asymétrique pourrait dangereusement compromettre les efforts déployés par le Gouvernement à cet effet.Le Gouvernement du Burkina Faso est profondément attaché à la protection de toutes les populations sans discrimination aucune, vivant sur le sol burkinabè, aux vivre-ensemble entre les communautés et à l’instauration d’une paix durable. A ce titre il a fermement condamné les actes ignobles et barbares perpétrés à l’encontre des paisibles populations de Karma dans un communiqué officiel publié le 27 avril 2023. Le Gouvernement, en cohérence avec son esprit d’ouverture et de dialogue rassure la Commission, la Communauté internationale et ses partenaires que les Autorités de la Transition demeurent disponibles pour tous besoins d’information et d’éclairage sur le drame de Karma et réitère sa ferme volonté de faire toute la lumière sur ce drame et tout autre cas présumé de violations des Droits humains commises sur le territoire burkinabè. »Ouagadougou 2 mai 2023, le porte-parole du gouvernement burkinabè Rimtalba Jean Emmanuel OUÉDRAOGO. Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu

Présidence du Faso, le domaine à KOSYAM envahi par des promoteurs immobiliers

Présidence du Faso

Ceci est un communiqué du  Secrétaire Général de la Présidence du Faso Mathias Traoré faisant état de l’envahissement du domaine de la Présidence à KOSYAM par des promoteurs immobiliers. Communiqué Le domaine fait l’objet d’activités immobilières, foncières et d’excavation par des personnes physiques et morales dont certaines semblent se prévaloir des documents officiels fondant leurs agissements. En attendant d’élucider la situation réelle des personnes concernées, toute activité immobilière, foncière et d’excavation sur le domaine réservé à la Présidence du Faso, notamment en ses sections 289 B et 290 B, est suspendue pour compter de la date de la première diffusion du présent communiqué. La Direction des infrastructures et de l’équipement de la Présidence du Faso se tient à la disposition des différentes personnes concernées pour les informations complémentaires. Le Secrétaire GénéralMathias TRAOREChevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabe Suivez Ouaga24 sur Facebook, Linkedin? Twitter et Instagram pour ne rien rater de l’actu

Le Burkina Faso expulse des correspondantes du Monde et de Libération

Burkina Faso

Le gouvernement du Burkina Faso a expulsé les correspondants de deux quotidiens français, Le Monde et Libération, au cours du week-end. Les deux quotidiens français ont dénoncé ces expulsions comme une mesure arbitraire qui confirme que la liberté de la presse au Burkina Faso est gravement menacée. Le Monde et Libération ont annoncé dimanche matin l’expulsion de leurs journalistes en dénonçant une mesure « inacceptable » et « arbitraire », qui confirme selon le second « que la liberté de la presse au Burkina Faso est lourdement menacée ». Le Monde pour sa part « condamne avec la plus grande fermeté cette décision arbitraire », en soulignant que « Sophie Douce, comme sa consoeur, exerce pour Le Monde Afrique un journalisme indépendant, à l’écart de toute pression ». Le directeur du journal, Jérôme Fenoglio, « demande aux autorités locales de revenir au plus vite sur ces décisions et de rétablir sans délai les conditions d’une information indépendante dans le pays ». Selon Libération, « Agnès Faivre et Sophie Douce sont des journalistes d’une parfaite intégrité, qui travaillaient au Burkina Faso en toute légalité, avec des visas et des accréditations valables délivrées par le gouvernement burkinabè ». Les expulsions sont intervenues cinq jours après la suspension de la chaîne de télévision France 24 et quatre mois après celle de Radio France Internationale (RFI). « En ouvrant ses antennes au premier responsable d’AQMI, France 24 ne fait pas seulement office d’agence de communication pour ces terroristes, pire il offre un espace de légitimation des actions terroristes et des discours de haine véhiculés pour assouvir les visées maléfiques de cette organisation sur le Burkina Faso », indique lundi un communiqué signé du porte-parole du gouvernement Jean-Emmanuel Ouedraogo. « Le gouvernement a donc décidé en toute responsabilité, et au nom de l’intérêt supérieur de la Nation, de la suspension sine die de la diffusion des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire national », poursuit le texte. Notons également que les autorités burkinabè ont également réclamé le départ de l’ambassadeur de France et des 400 soldats français des forces spéciales basées dans le pays.

Justice: Réduire les inégalités Hommes/Femmes dans les régions du nord et de l’Est

Justice

Le Centre de la Qualité Droit et la Justice en consortium avec Beog Neere, a lancé officiellement un projet intitulé « Réduction des inégalités Hommes/Femmes, à travers la facilitation de l’accès à la justice des victimes de VBG ». c’était au travers d’une conférence de presse tenue le mardi 21 mars 2023 à Kaya. Ce projet est implémenté dans les régions du centre nord et de l’est du Burkina Faso et s’inscrit dans le cadre du programme Fonds Genre Sahel, un programme de Expertise France (EF) Groupe AFD qui a pour objectif la réduction d𝗲𝘀 𝗶𝗻𝗲́𝗴𝗮𝗹𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝗛𝗼𝗺𝗺𝗲𝘀/𝗙𝗲𝗺𝗺𝗲𝘀 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝟬𝟲 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗱𝗲 𝗹’𝗔𝗳𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗳𝗿𝗮𝗻𝗰𝗼𝗽𝗵𝗼𝗻𝗲.  En présence des Médias et des organisations humanitaires de la localité, cette conférence a permis à l’équipe dudit projet de : La situation d’insécurité que connait le Burkina Faso a occasionné le déplacement de plus d’un million de personnes qui vivent en dehors de leurs localités d’origine. Ces personnes déplacées font souvent face à des inégalités. En effet, au Burkina Faso, en particulier dans les régions à fort risque sécuritaire comme celles du Centre Nord et de l’Est, les inégalités hommes-femmes sont quotidiennes. En effet, selon les statistiques de 2020 du ministère de la femme, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire sur 5224 cas de VBG enregistrées, 4243 des victimes sont des femmes et des jeunes filles. Récemment, de la période du 02 mars au 30 juin 2021, 468 cas de violences basées sur le genre impliquant 388 femmes et jeunes filles ont été dénoncés à travers le numéro vert (80 00 12 87) du ministère de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action Humanitaire. En somme, les femmes et les jeunes filles subissent des violences de tout genre : séparations familiales, déscolarisation des jeunes filles, mariages d’enfants, relations sexuelles de survie, violences sexuelles, violences conjugales. Malgré les efforts de prise en charge humanitaire des victimes et des mesures de prévention des VBG, ces violences continuent d’alimenter le quotidien des femmes et des jeunes filles particulièrement celles vivant dans les sites de déplacées internes.

Recrutement d’un journaliste et d’un Responsable commercial

Type de contrat : CDD Date de début : 1er février 2022 Lieu de travail : Ouagadougou Un média en ligne basé à Ouagadougou souhaite recevoir des candidatures pour le recrutement d’un (e) journaliste et d’un(e) commercial(e) Poste 1 : Journaliste Conditions de participation : Dossiers à fournir: Dépôt de dossiers Les dossiers sont déposés exclusivement en ligne avec en Objet : Journaliste à : lerecruteur.info@gmail.com Procédures de recrutement : -présélection sur dossier -test écrit et/ou entretien Date limite de dépôt des dossiers : 30 janvier 2023 à 12h00 GMT Poste 2 : Responsable commercial MISSION:  Le (la) Responsable Commercial a pour mission de prospecter, recruter, gérer et fidéliser un portefeuille de clients à qui il ou elle vend les prestations du site web.ACTIVITÉS PRINCIPALES : PROFIL RECHERCHE : ATOUTS : Dépôt de dossiers Les dossiers sont déposés exclusivement en ligne avec en Objet :  Responsable commercial à : lerecruteur.info@gmail.com Procédures de recrutement : -présélection sur dossier -test écrit et/ou entretien Date limite de dépôt des dossiers : 30 janvier 2023 à 12h00 GMT

Burkina Faso : le Capitaine TRAORE au Front

tentative de coup d’état

Ce samedi 5 novembre 2022, le Président de la Transition du Burkina Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, était avec les hommes du 14e Régiment Interarmes (RIA) de Djibo qui a été victime d’une attaque terroriste le 24 octobre dernier. En chef de guerre, il est allé porter du réconfort à ses soldats et surtout les encourager pour la suite du combat qu’ils mènent pour la défense de la Patrie (Burkina Faso). « Félicitations pour le travail abattu, beaucoup de courage pour la suite », a dit le Président TRAORE au personnel du 14e RIA. Sans langue de bois, le Capitaine a reconnu qu’il y a des dysfonctionnements qu’il faut rapidement corriger pour plus d’efficacité. « Cela fait plus de deux (2) ans que certains sont déployés dans ce détachement (…) On ne peut pas imaginer ce que vous avez vécu durant tout ce temps. Mais vous êtes forts. Cela prouve que vous êtes capables de plus que ce que vous imaginez », a rappelé le Capitaine aux Hommes du 14e RIA de Djibo. A ce propos, le Chef de l’Etat a promis que la relève sera désormais effective afin de permettre aussi aux soldats d’aller se ressourcer pour être plus efficaces. Le renseignement et l’appui seront aussi présents désormais, selon lui. À l’endroit des jeunes combattants nouvellement projetés sur le terrain, le Capitaine a invité à garder le moral haut, ce qui est à la base du succès des actions à entreprendre. « Maintenez votre potentiel, maintenez le potentiel », a lancé le Président TRAORE aux Hommes. « Partout où le devoir va nous appeler, partout où les populations auront besoin de nous, nous irons. Nous allons reconquérir tout le territoire », a conclu le Capitaine Ibrahim TRAORE. Direction de la Communication de la Présidence du Faso

Orodara: Des manifestants apportent leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré

Au moment où se tiennent les assises nationales à Ouagadougou des manifestants sont sortis nombreux ce vendredi 14 Octobre 2022 à dans la cité du verger ( Orodara ) pour apporter leur soutien au capitaine Ibrahim Traoré afin qu’il accepte d’être le Président du Faso. Le point de départ de cette marche a débuté dans l’enceinte de la salle de ciné Faso Lady. Ensuite , les manifestants à pieds ou à motos se sont rendus au Haut- commissariat de Orodara. Tout au long de la marche , ils brandissaient les drapeaux burkinabè et russe et scandaient des slogans de soutien au capitaine Ibrahim Traoré. Au niveau des pancartes, on pouvait lire entre autres: « Soutien au capitaine IB. Oui à la Russie ». Au Haut – commissariat de Orodara , ils ont été reçus par la Secrétaire Générale de la province du Kénédougou Hermine Micheline Sawadogo représentant le Haut- commissaire à qui ils ont remis un message. Selon Yaya Traoré , le porte- parole des manifestants cette marche se veut un soutien au capitaine Ibrahim Traoré et n’a pas de coloration politique. En réponse , la Secrétaire Générale de la province du Kénédougou Hermine Micheline Sawadogo les a remerciés pour cette démarche . Enfin , elle a dit avoir pris bonne note de leur message et transmettra celui – ci à qui de droit. Agence d’information du Burkina

Les anciens membres du gouvernement sommés par l’ASCE/LC de faire leur déclaration de patrimoine

Le Contrôleur Général d’Etat de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’Etat et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC), invite les membres du dernier gouvernement de Son Excellence Monsieur Albert OUEDRAOGO et les membres de l’ex Assemblée Législative de Transition (ALT) qui n’ont pas encore satisfait à leur obligation de déclaration d’intérêt et de patrimoine de cessation de fonction, à bien vouloir le faire au plus tard le 30 octobre 2022 Passé ce délai, les procédures administratives et judiciaires seront engagées à leur encontre conformément aux textes en vigueur.

Achille Tapsoba récuse Eddie Komboïgo comme représentant du CDP aux Assises nationales

Achille Marie Joseph TAPSOBA , par lettre adressée au président du Comite d’ Organisation des assises nationales le 12 octobre 2022 récuse Eddie W.KOMBOIGO en qualité de  » représentant du Congrès pour la Démocratie et le Progrès CDP » aux assises nationales des 14 et 15 octobre 2022 convoquées par le MPSR . Bureau Exécutif National Burkina FasoUnité – Progrès – Justice Ouagadougou, le 12 septembre 2022 Le Président par Intérim AMonsieur Le Président du Comitéd’organisation des Assises nationales OUAGADOUGOU Objet : Récusation de Monsieur Eddie KOMBOIGO Monsieur le Président,Dans le cadre des Assises nationales prévues se tenir les 14 et 15 Octobre 2022, je viens par la présente récuser la qualité de Monsieur E. W. C. H KOMBOIGO pour représenter notre parti le Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP). En effet en interne dans le parti, l’intéressé est sous sanction d’une suspension de six (06) mois depuis le 16 juin 2022. De plus l’intéressé est l’objet de poursuites judiciaires aussi bien au civil qu’au pénal. Le Ministère de l’administration territoriale et de la sécurité a été saisi de la situation qui prévaut dans notre parti depuis le mois de décembre 2021.Pour toutes ces raisons, l’intérim de la présidence du parti est assuré par Monsieur Achille Marie Joseph TAPSOBA premier Vice-président dans l’organe exécutif de notre parti depuis le 7ème congrès de mai 2018. Cette lettre a été écrite pour que vous en tiriez toutes les conséquences de droit. Veuillez agréer Monsieur le Président, mes salutations distinguées. Pièces jointes :– Décision N°2022-CDP/CN/BPN/BEN du 14 juin 2022 portant suspension d’un militant– Lettre de validation de suspension et de l’intérim par le Président d’honneur en date du 21 juin 2022 Ampliation :– MATDS pour information