Attaque de Gaskindé : 11 corps de militaires retrouvés, 28 blessés dont 20 militaires

WhatsApp/Attaque de Gaskindé

Un convoi de ravitaillement à destination de la ville de Djibo a été la cible d’une attaque lâche et barbare. Le bilan provisoire est de 11 corps de militaires retrouvés, 28 blessés dont 20 militaires, 01 VDP et 07 civils. Une cinquantaine de civils sont aussi portés disparus et les recherches se poursuivent. Escorté par le 14ème régiment interarmes, le convoi a été attaqué par des terroristes près de la localité de Gaskindé (province du Soum, région du Sahel) ce 26 septembre 2022. L’attaque a également causé d’importants dégâts matériels. En ces circonstances douloureuses, le Gouvernement s’incline devant la mémoire des victimes, exprime sa compassion et ses sincères condoléances aux familles et souhaite prompt rétablissement aux blessés. Le Gouvernement réaffirme son engagement et celui de l’ensemble des forces patriotiques en lutte contre le terrorisme à tenir le serment de défendre et de libérer notre peuple de l’emprise des forces obscurantistes qui veulent l’asservir par la violence aveugle et la terreur.Certes, nous sommes affligés par la tragédie actuelle et les pertes cruelles que nous enregistrons, mais nous restons debout, unis et solidaires pour libérer notre cher pays le Burkina Faso. Communiqué de l’ Attaque de Gaskindé Attaque de Gaskindé

Burkina Faso : L’armée mène une contre-offensive à Gaskindé

Armée/Burkina Faso/ Operation militaires/L’Armée Burkinabè

L’armée du Burkina Faso mène depuis lundi, une vaste contre-offensive dans le Soum pour traquer les terroristes qui ont semé, la veille, la désolation dans un convoi de transport de vivres au profit des populations de Djibo. «Les combats se poursuivent et il n’est pas encore possible de dresser un bilan définitif», ont soufflé plusieurs sources à l’AIB qui assurent que plusieurs terroristes ont déjà été neutralisés. En effet le lundi 26 Septembre le convoi de ravitaillement de la ville de Djibo a été pris à partie par des hommes armés . L’état-major des armées n’a pas fourni de bilan mais parle de « dégâts humains et matériels ». Selon une source sécuritaire, au moins dix soldats ont été tués et une trentaine de blessés dont un civil. Ce convoi de ravitaillement des populations était escorté par une unité du 14e régiment interarmes. C’est au niveau de la commune de Gaskindé, à une vingtaine de kilomètres de Djibo (Soum) que l’attaque a eu lieu. « C’est une embuscade tendue par des terroristes », selon une source sécuritaire, sans autre précision. « Un nombre important de terroristes, opérant à pieds et à moto a ciblé l’avant et l’arrière du convoi avec une grande puissance de feu », souligne une autre source. Selon l’état-major, l’attaque a malheureusement causé des « dégâts humains et matériels ». Plusieurs camions transportant les vivres ont été détruits durant l’attaque, précise notre source. Des renforts ont été déployés sur place pour apporter assistance aux victimes et sécuriser la zone. Le 5 septembre dernier, un bus d’un précèdent convoi de ravitaillement, avait explosé suite à l’activation d’un engin explosif à distance. Cette attaque avait causé la mort de 35 personnes et fait de nombreux blessés, sur le même axe routier. Burkina Faso

Tuy : La mairie de Boni incendiée par des hommes armés

Houndé/ Tuy

La mairie de Boni à une quinzaine de kilomètres de Houndé (Tuy), a été incendiée par des hommes armés qui auraient également enlevé un professionnel de la santé, appris l’AIB. Selon nos sources des hommes armés ont fait irruption dans le village de Boni dans la nuit de lundi à mardi vers 22h et ont incendié les locaux de la mairie provoquant d’énormes dégâts matériels. Un professionnel de la santé dont on est sans nouvelles dans le village, aurait été enlevé par les agresseurs au cours de leurs opérations, selon plusieurs sources locales. En rappel La brigade de gendarmerie de Houndé ( Tuy ) a été attaquée par des hommes armés dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 août 2022, a appris l’Agence d’information du Burkina (AIB).La gendarmerie de Houndé a été prise pour cible par des hommes armés vers 00 heure dans la nuit de jeudi à vendredi.Des tirs ont duré jusqu’à 1 heure passée selon nos sources de l’AIBLes informations reçues pour l’heure , font état de dégâts matériels enregistrés. Les autorités burkinabè n’ont pas encore réagi à cette attaque qui est intervenue quelques heures après l’annonce de la réorganisation de l’armée burkinabè afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. En juillet dernier « des individus armés ont attaqué les populations civiles de Bourasso, une localité située près de Dédougou », chef-lieu de la province du Mouhoun, a indiqué une source sécuritaire. « On dénombrait une quinzaine de victimes (mortes), des hommes, femmes et enfants, selon un bilan provisoire », a ajouté cette source. Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à un cycle d’attaques armées attribuées aux groupes armés terroristes dans plusieurs de ses régions. Ces attaques ont fait à ce jour de nombreuses victimes militaires et civiles et des milliers de déplacés internes. Après le Sahel, le Nord, Centre-Nord, l’Est, des attaques sont constatées dans la Boucle du Mouhoun, l’Ouest et le Sud-Ouest, entre autres. Agence d’information du Burkina

La Nasa veut dévier la trajectoire d’un astéroïde

La Nasa

Dans la nuit de lundi à mardi, le grand public pourra découvrir en direct ce test grandeur nature inédit, piloté par la Nasa, destiné à prévenir un potentiel futur impact avec notre planète. Après dix mois de voyage, la sonde Dart doit frapper l’astéroïde Dimorphos à 23H14 GMT lundi, à une vitesse de plus de 20.000 km/h. Cette mission doit permettre à la Terre de mieux se préparer face à une éventuelle menace future. Il ne s’agit pas de détruire l’astéroïde, qui ne représente aucun danger pour la Terre, mais de le pousser légèrement, selon la technique dite de l’impact cinétique. Dans les faits, Dimorphos est le satellite d’un plus gros astéroïde, Didymos (780 mètres de diamètre), dont il fait le tour en 11 heures et 55 minutes. Le but est de réduire l’orbite de Dimorphos autour de Didymos d’approximativement dix minutes. Ce changement pourra être mesuré par des télescopes depuis la Terre, en observant la variation de l’éclat lorsque le petit astéroïde passe devant le gros. Le scénario rappelle forcément le film d’action avec Bruce Willis : un astéroïde s’apprête à percuter la Terre. Mais dans la vraie vie, faute de pouvoir y envoyer une équipe de choc le détruire, on se prépare à procéder autrement si jamais la situation venait à se produire. Ça n’a l’air de rien, mais en cas de succès, ce serait la première fois que l’humanité modifie la trajectoire d’un corps céleste. La manœuvre est sans danger pour la Terre, rappelle Tom Statler : « Au contraire, elle sera riche d’enseignements pour la protéger en cas de menace de collision avec un astéroïde à l’avenir. » Près de 30.000 astéroïdes de toutes tailles ont été catalogués dans les environs de la Terre (on les appelle des géocroiseurs, c’est-à-dire que leur orbite croise celle de notre planète). Quelque 3000 nouveaux sont trouvés chaque année. Ceux d’un kilomètre et plus ont quasiment tous été repérés, selon les scientifiques. Mais ils estiment n’avoir connaissance que de 40% des astéroïdes mesurant 140 mètres et plus – ceux capables de dévaster une région entière. Très peu d’entre eux sont considérés comme potentiellement dangereux, et aucun ne l’est sur les 100 prochaines années. Mais « je garantis que si vous attendez assez longtemps, il y aura un objet », a mis en garde Thomas Zurbuchen, chef scientifique de la Nasa. D’où la nécessité de se préparer, au mieux, à une telle éventualité.

Bam : Après la tuerie de mercredi, deux personnes tuées samedi à Zimtanga

Bam

Deux personnes qui sont revenues chercher leurs affaires après la tuerie de mercredi, ont été tuées samedi dans le village de Konkin Moogo ( Bam ) par des hommes armés. Au moins deux personnes ressortissants de Bayen- Foulgo et de sexe masculin ont été exécutées à l’arme banche samedi par des hommes armés à Konkin Moogo, un village voisin de Bayen-Foulgo sur l’axe Zimtanga Kongoussi.Selon les témoignages reçus par l’AIB, les deux personnes sont réparties de Kongoussi chercher leurs effets à Bayen-Foulgo après la tuerie des 14 personnes le 20 septembre 2022 et qui avait occasionné le départ massif des populations vers le chef-lieu Kongoussi. Les corps allongés aux abords de la route , ont été aperçus par une dame qui a eu la vie sauve grâce à son statut de femme. La première victime a la soixantaine et le second, un rastaman, la trentaine bien sonnée.«J’ai été arrêtée par deux personnes armées qui sont sorties des champs. Ils ont retiré ma charrette et mon âne et m’ont dit de partir en ajoutant que j’ai eu la vie sauve parce que je suis femme. À quelques mètres, j’ai pu apercevoir deux corps sans vie (…) et tous les deux sont des ressortissants du village de Bayen Foulgo», a expliqué la dame. L’information a été confirmée par une autorité administrative compétente et une source sécuritaire.Le 20 septembre 2022, 14 personnes ont été tuées par des hommes armés surgis des champs.Depuis ce jour, un flux massif de la population des villages de Zimtanga et de Kongoussi fait de nouveau, de nombreux déplacés internes au chef lieu de la province.À ce propos, certaines informations qui circulent depuis samedi matin dans la ville de Kongoussi faisant cas de menace d’hommes armés à Bam-Village « ne sont pas avérées », a confié une source bien introduite du village à l’AIB. «Nous avons aussi appris comme vous que notre village est menacé de déguerpir sans délai. Mais nous ne savons pas d’où est partie cette information parce que personne du village n’a confirmé cela» a relaté notre source, avant de préciser que “c’est vrai que certains habitants ont commencé à partir à cause de l’incident de Komsilga sinon Bam- village n’est pas encore menacé. Agence d’information du Burkina

Banwa : Impossible d’évacuer les effets des fonctionnaires en fuite

Banwa

Des hommes armés ont interdit aux transporteurs dans les Banwa d’évacuer les effets des fonctionnaires qui ont pris la fuite depuis un mois, après plusieurs attaques terroristes contre la ville. A visages découverts, des hommes armés revêtus de treillis font régulièrement la police à Solenzo, mettant en garde les populations de ne pas collaborer avec les FDS sous peine de se voir ôter la vie. Ils ont intercepté ces derniers jours à deux reprises, des cars qui transportaient des effets de policiers. Selon nos sources, les terroristes ont retiré des pistolets dans ces bagages avant de les brûler devant les passagers. Puis interdiction a été faite aux chauffeurs de ne plus transporter les effets des fonctionnaires qui ont fui la ville. Ironie du sort, les hommes sans loi ne décolèrent pas contre les agents de santé dont l’absence n’a pas permis de sauver plusieurs de leurs camarades malades. Le 23 septembre 2022, la circonscription d’éducation de base de Kouka à 43 km de Solenzo, a été incendiée par des hommes armés. Les agresseurs ont aussi fouillé les maisons qui abritaient le préfet et les FDS de cette commune. En rappel le bitumage de la route Koundougou- Solenzo ( Banwa ), a été stoppé par les incendies des camions de l’entreprise TSR/GTI par des terroristes. Cela a rendu la voix impraticable, surtout au niveau du tronçon Kroumani-Kôdala. Après la furie des hommes armés sur son matériel dans les Banwa, l’entreprise TSR/GTI, a procédé le dimanche 11 septembre 2022 au retrait de ses engins restants. Ainsi l’axe Kroumani-Kôdala qui était en entretien est devenu un enfer pour les usagers de la route Koundougou-Solenzo. En effet le lundi 12 septembre 2022 plusieurs véhicules se sont embourbés dans cette partie de la route. Des camions chargés de boissons, de céréales ainsi que des cars de transport en commun ont eu du mal à se frayer un passage. Le dernier véhicule à s’en sortir, est resté embourbé de 10h30mn à 16h. Avec Agence d’information du Burkina

Burkina Faso : un hélicoptère de l’armée mitraille une citerne de carburant

Burkina Faso

Un hélicoptère de l’armée du Burkina Faso a tiré tôt samedi à Lah, sur une citerne de carburant, détournée la veille par des hommes armés. Les frères qui ont pris les armes ont intercepté le vendredi 23 septembre 2022, un camion citerne sur l’axe Toma-Tougan, entre les villages de Saran et de Siéna. Armés jusqu’aux dents sur deux motos zarzar (Aloba) et se remorquant deux par deux, ils ont intercepté la citerne à la sortie de Siéna en allant vers Tougan. Deux sont montés avec le chauffeur et l’ont obligé à faire demi-tour. La citerne sous escorte a traversé les villages de Siéna, Biba et a pris l’embranchement Biba, Lah, Goin. Selon les sources locales, la citerne de couleur grise ravitaillant habituellement la station GCI OIL de Toma située sur le rond-point Gué PARE Issa, est tombée en panne à Lah au niveau du dernier cassis (dos d’âne), à l’entrée du village aux environs de 17H40mn. Rapidement un grand groupe d’environ une soixantaine sont venus sécuriser le butin. Nos frères qui ont pris les armes auraient passé toute la nuit à vider la citerne en panne à l’aide de jérricanes et de fûts sur des tricycles. Toutes les vannes ont été ouverte sauf une. Le samedi 24 septembre 2022 aux environs de 15h, un hélicoptère de l’armée burkinabè a fait une frappe chirurgicale sur le véhicule, mettant le trouille aux habitants de Lah et Biba. Pour l’instant, l’AIB ignore si ce bombardement a fait des victimes au sol. Agence d’information du Burkina Burkina Faso

Banwa : Le tronçon Kroumani-Kôdala, un enfer pour les usagers

Banwa

Le bitumage de la route Koundougou- Solenzo ( Banwa ), stoppé par les incendies des camions de l’entreprise TSR/GTI par des terroristes, a rendu la voix impraticable, surtout au niveau du tronçon Kroumani-Kôdala. Après la furie des hommes armés sur son matériel dans les Banwa, l’entreprise TSR/GTI, a procédé le dimanche 11 septembre 2022 au retrait de ses engins restants. Ainsi l’axe Kroumani-Kôdala qui était en entretien est devenu un enfer pour les usagers de la route Koundougou-Solenzo. En effet le lundi 12 septembre 2022 plusieurs véhicules se sont embourbés dans cette partie de la route. Des camions chargés de boissons, de céréales ainsi que des cars de transport en commun ont eu du mal à se frayer un passage. Le dernier véhicule à s’en sortir, est resté embourbé de 10h30mn à 16h. La solidarité des chauffeurs, des passagers et aussi des riverains à permis aux véhicules de pouvoir continuer leur route, y compris les tricycles et les grosses motos, quoique interdit de circulation dans cette partie de la province des Banwa, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme. En rappel, la province des Banwa est tombée aux mains de groupes armés, après plusieurs violentes attaques précédées du départ de toutes les autorités locales et des Forces de défense et de sécurité. Agence d’information du Burkina

Le colonel Mamady Doumbouya visé par une plainte en France

Le colonel Mamady Doumbouya

Le colonel Mamady Doumbouya, chef de la junte et de l’Etat en Guinée, est visé par une plainte déposée jeudi à Paris pour « complicité de torture » et « d’homicides volontaires » par les opposants du Front national de défense de la constitution (FNDC). Dans le dossier, le président Doumbouya est accusé de complicité d’homicides volontaires et complicité de torture suite à la répression des manifestations contre la junte, en juillet et août derniers, qui avaient fait plusieurs morts. Les plaignants sont le FNDC, une coalition d’opposition composée de partis, de syndicats et d’organisations de la société civile, ainsi que les familles de trois personnes « tuées par balle » dans des manifestations antipouvoir et d’une décédée en détention, entre fin juillet et mi-août . Les auteurs de cette plainte justifient leur choix de saisir la justice française par la confiance qu’ils placent en cette juridiction, se montrant sceptique quant à son aboutissement si elle était déposée en Guinée.  «Il y a eu des plaintes déposées ici au tribunal, mais jusqu’à présent, il n’y a pas eu de suite», témoigne un membre de la famille des victimes. Pour Me Vincent Brengarth, Mamadi Doumbouya a eu un rôle central dans la répression des manifestations qui avait fait au moins huit morts. « En tant que personne à l’origine du coup d’État en Guinée, et surtout étant aujourd’hui à la tête du Comité national du rassemblement pour le développement, c’est d’avoir occupé un rôle central dans la répression de différentes manifestations. Nous dénonçons également des faits de torture qui s’inscrivent, là encore, dans un cadre concerté directement en lien avec les juntes militaires », souligne-t-il. « La gravité des exactions commises par la junte militaire dirigée par Mamady Doumbouya contre la société civile en Guinée ne peut rester impunie », ont souligné les avocats français des plaignants, Mes William Bourdon et Vincent Brengarth, sollicités par l’AFP. Le colonel Mamady Doumbouya, qui a renversé le président Condé en septembre 2021 et s’est depuis fait investir président, s’est engagé à remettre le pouvoir à des civils élus dans un délai de trois ans. La junte au pouvoir a décrété le 6 août la dissolution du FNDC, qui avait orchestré de 2019 à 2021 des mois démobilisation contre un troisième mandat présidentiel d’Alpha Condé et qui a organisé encore mois de mobilisation contre un troisième mandat présidentiel d’Alpha Condé, et qui a organisé encore ces dernières semaines des manifestations anti junte.

Rock Marc Kaboré est de retour à Ouagadougou

Rock Marc Kaboré

L’ancien Président du Burkina Faso Rock Marc Kaboré, autorisé à se rendre à l’extérieur pour des soins, a regagné ce jeudi 08 septembre Ouagadougou. Il séjournait depuis le 06 Septembre à Abidjan . L’information est rapporté par notre confrère Serges Daniel. Rock Marc Kaboré revient d’Abu Dabi où il était pour des soins. « L’ex-président du Burkina Faso connaît quelques ennuis de santé et avait manifesté le désir de se rendre aux Émirats Arabes Unis pour sa prise en charge ».  » Très frais » selon un témoin qui l’a rencontré, cité par notre confrère , Rock Kaboré n’aurait pas dit « adieu » à la politique, et écoutera le peuple » . L’ancien président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré avait été autorisé à quitter le pays pour « raison médicale », sa première sortie à l’étranger depuis qu’il a été renversé par des militaires du MPSR en janvier dernier. L’agence d’information du Burkina (AIB, officielle) a expliqué que la question a été évoquée avec les autorités burkinabè qui, « soucieuses de l’état de santé de l’ancien président, ont facilité l’organisation du voyage ». « Le gouvernement burkinabè a été très diligent dans le traitement des formalités administratives nécessaires pour ce déplacement, afin de permettre à l’ancien président de bénéficier dans les meilleurs délais d’une prise en charge plus adéquate », a-t-elle ajouté. En outre, le gouvernement a saisi les autorités émiraties pour que des facilités soient également accordées à Kaboré lors de son séjour médical dans le pays, selon toujours l’AIB. Accusé de ne pas avoir su endiguer la violence jihadiste qui mine le Burkina Faso depuis 2015, l’ancien président Kaboré, 65 ans, a été renversé le 24 janvier par une junte militaire conduite par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, aujourd’hui président de transition. Image d’illustration.