Burkina Faso : sept morts dans une attaque contre un convoi d’une société minière

Burkina Faso

Au moins sept personnes ont été tuées vendredi, dans une attaque perpétrée par des individus armés non identifiés contre un convoi de ravitaillement de la société minière de Boungou, située dans l’Est du Burkina Faso, a-t-on appris de sources concordantes. Un convoi de la mine de Boungou (exploitée par la société minière canadienne Semafo) a été attaqué dans la zone de Nadiabondi (Est) à une vingtaine de kilomètres de la mine. On dénombre au moins 7 morts, des chauffeurs pour la plupart », a rapporté le journal régional « Gulmu.info ». « Le convoi était en stationnement dans la zone de Nadiabondi et pris pour cible par plusieurs hommes armés. Au bilan : 06 conducteurs tués sur place et 01 blessé qui succombera », a précisé pour sa part la plateforme de suivi des attaques terroristes « Sahel Security ». Jointe au téléphone par l’Agence Anadolu, une source au sein de la Chambre des mines du Burkina Faso a confirmé cette attaque. Les autorités burkinabè n’ont pas encore réagi. En novembre 2019, l’attaque d’un convoi d’autocars de la même compagnie minière canadienne avait fait au moins 37 morts et 60 blessés, selon les autorités. Cette société canadienne propriétaire de deux mines au Burkina Faso (la mine Boungou dans l’Est et celle de Mana dans l’ouest) avait déjà enregistré deux attaques en 2018. Le secteur minier, fort de 17 mines en exploitation, est confronté aux défis sécuritaires imposés par les groupes armés terroristes, a contraint au moins trois sociétés à fermer alors que d’autres fonctionnent à minima. Depuis 2015, le Burkina Faso est en proie à des attaques terroristes qui ont fait de nombreuses victimes et plus de 1,9 million de déplacés internes. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le poste de gendarmerie de Houndé (Ouest) a été la cible d’une attaque perpétrée par des hommes armés non identifiés sans faire de victimes, selon des sources sécuritaires jointes par l’Agence Anadolu. Dans un décret publié jeudi, le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, a annoncé la création du 26e régiment d’infanterie commando (RIC), qui sera basé dans la garnison de Boromo, situé dans la province des Balé (ouest) et la délocalisation de quatre corps de troupe dans des zones sous la menace terroriste afin de renforcer les opérations militaires. Source : AA

Houndé : La gendarmerie attaquée par des hommes armés

Houndé/ Tuy

La brigade de gendarmerie de Houndé a été attaquée par des hommes armés dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 août 2022, a appris l’Agence d’information du Burkina (AIB).La gendarmerie de Houndé a été prise pour cible par des hommes armés vers 00 heure dans la nuit de jeudi à vendredi.Des tirs ont duré jusqu’à 1 heure passée selon nos sources de l’AIBLes informations reçues pour l’heure , font état de dégâts matériels enregistrés. Les autorités burkinabè n’ont pas encore réagi à cette attaque qui est intervenue quelques heures après l’annonce de la réorganisation de l’armée burkinabè afin de renforcer la lutte contre le terrorisme. En juillet dernier « des individus armés ont attaqué les populations civiles de Bourasso, une localité située près de Dédougou », chef-lieu de la province du Mouhoun, a indiqué une source sécuritaire. « On dénombrait une quinzaine de victimes (mortes), des hommes, femmes et enfants, selon un bilan provisoire », a ajouté cette source. Le Burkina Faso est confronté depuis 2015 à un cycle d’attaques armées attribuées aux groupes armés terroristes dans plusieurs de ses régions. Ces attaques ont fait à ce jour de nombreuses victimes militaires et civiles et des milliers de déplacés internes. Après le Sahel, le Nord, Centre-Nord, l’Est, des attaques sont constatées dans la Boucle du Mouhoun, l’Ouest et le Sud-Ouest, entre autres. n rappel, jusque-là considérée comme une zone relativement calme, la province du Tuy devient de plus en plus la cible des HANI. Cette même année, elle a enregistré l’attaque du poste forestier de Békuy le 21 février dernier et plus récemment celle du poste forestier de Founzan dans la nuit du 18 au 19 juin dernier. Le Commissariat de police de Béréba et le poste forestier de Koumbia dans la province du Tuy ont été attaqués par des hommes armés non identifiés (HANI) dans la nuit du mardi 28 au mercredi 29 juin 2022, selon l’Agence d’information du Burkina (AIB). Agence d’information du Burkina

Le président du Faso dissout le Groupement central des armées

armée Burkina Faso/ Le président du Faso

Plusieurs décrets portant signés par le président du Faso, notamment, dissolution du Groupement central des armées (GCA), délocalisation de corps de troupe et création du 26ème Régiment d’infanterie commando qui sera basé à Boromo signé entre le 12 et le 18 août ont été rendus publics ce 25 août 2022. On découvre ainsi que les corps de troupe relevant du GCA dissout sont délocalisés au sein de l’État-major général des armées et de l’armée de terre. Quant au texte portant délocalisation de corps de troupe, il affecte le 10ème Régiment de commandement d’appui et de soutien (RCAS) dans le Bam, le Bataillon du Train dans le Ganzourgou, le Bataillon des Transmissions stratégiques des armées dans le Bazèga, et le Bataillon du génie militaire dans le Boulkiemdé. Il donne  jusquau 15 octobre aux différentes formations militaires pour rejoindre leurs nouvelles affectations. Un autre décret porte nomination d’un commandant de la Brigade de veille et de défense patriotique en la personne du colonel Boukaré Zoungrana. Ces mouvements interviennent après que le gouvernement de Transition ait annoncé une restructuration des forces armées nationales et de nouvelles acquisitions d’équipements militaires. Aussi, plusieurs voix au sein de l’opinion nationale appelaient également la hiérarchie militaire à se rendre sur le terrain des opérations. Le président du Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba a dans un décret, décidé de la création du 26e régiment d’infanterie Commando à Boromo, dans le contexte de la lutte contre le terrorisme. Le gouvernement a débuté la mise en œuvre du repositionnement des forces armées nationales dans la sécurisation du territoire. C’est dans cadre que la ville de Boromo va abriter le 26e Régiment d’infanterie Commando (26e RIC). Ce régiment, selon le décret présidentiel, est un corps de troupe crée au sein des forces armées nationales. Il est placé sous l’autorité du chef d’État- major de l’armée de terre. Ce décret vient aussi en réponse aux multiples appels de l’opinion nationale qui demande des mesures sécuritaires fortes de la route nationale 1et les forêts des deux Balé où depuis quelques temps des hommes armés de signalent dans les provinces des Balé et du Tuy. Sidwaya.info

Le gouverneur Bassinga ordonne la fermeture de la route Boromo-Pâ

Le gouverneur

Devant le niveau toujours élevé des eaux aux environs de Pâ, après la sortie vendredi, de son lit, de la rivière « Le Grand Balé », le gouverneur Babo Pierre Bassinga a ordonné ce dimanche nuit, la fermeture de la route Boromo-Pâ sur la nationale 1 reliant Ouagadougou à Bobo Dioulasso. Le gouverneur de la région de la Boucle du Mouhoun accompagné d’une forte délégation d’autorités régionales et des autorités provinciales des Balé ont pu constater cet après-midi du 21 août 2022, l’ampleur de l’eau ayant submergé la nationale n1 à quelques kilomètres de la ville de Pâ. A la sortie d’une réunion d’urgence ce dimanche soir , le gouverneur a décidé de la fermeture du trafic routier aux usagers de la entre les villes de Boromo et de Pâ sur la nationale numéro 1. Cette décision fait suite au constat du niveau de l’eau qui n’a pas enregistré de baisse depuis la nuit d’hier samedi. Le long fil d’usagers en attente de traverser la zone submergée a été contraint par les forces de sécurité à faire demi-tour sur les villes de Pâ et de Boromo pour y passer la nuit. Par ailleurs le gouverneur invite les usagers voulant relier les villes de Bobo-Dioulasso et de Ouagadougou à emprunter si besoin, le trajet Ouagadougou-Koudougou-Dédougou- Bobo dioulasso ou Bobo Dioulasso- Dédougou-Koudougou-Ouagadougou, selon leur provenance. Agence d’information du Burkina