Lassina Zerbo : les quatre grands piliers de l’action gouvernementale

Lassina Zerbo

« Comme vous le savez, les efforts de développement entrepris par notre pays ont été ralentis par une situation sécuritaire extrêmement préoccupante en 2021. Dr Lassina Zerbo Ainsi, le changement de paradigme prôné par le Président du Faso, en lien avec le contexte dans lequel nous nous trouvons aujourd’hui, nous impose un réexamen des priorités de notre pays. Pour ce faire, les quatre (4) grands piliers de l’action gouvernementale s’articulent comme suit : – Le retour de la paix, de la sécurité et la consolidation de la résilience ; – Le retour des Personnes Déplacées Internes dans leur localité d’origine ; – La réconciliation nationale ; – La lutte contre corruption et l’enrichissement illicite. » Lassina Zerbo A propos de la sécurité « Pour avancer rapidement dans la sécurisation du territoire, mon Gouvernement engagera diligemment, des mesures d’ordre à la fois stratégique et opérationnel pour renforcer l’efficacité de l’action militaire sur le terrain, améliorer la collaboration entre les Renseignements, les FDS, les VDP et les populations, proposer des prises en charge psychologique de nos FDS. Sur le Plan stratégique, le Gouvernement vous proposera la relecture des textes relatifs à l’emploi des VDP pour une meilleure structuration et une mobilisation efficiente des ressources, afin qu’ils contribuent plus efficacement à la lutte contre le terrorisme. Le Gouvernement procèdera également à l’établissement de partenariats stratégiques et va poursuivre la réorganisation du dispositif de sécurité national afin d’aboutir à un meilleur maillage sécuritaire du territoire. » Lassina ZERBO Le renforcement des effectifs, des moyens logistiques et matériels des FDS : «Sur le plan opérationnel, dans la dynamique des réaménagements entrepris par le Président du Faso, le gouvernement travaillera au renforcement des effectifs, des moyens logistiques et matériels des FDS dans le cadre de l’opérationnalisation de la Stratégie de défense nationale et de ses instruments de mise en œuvre compris dans la loi de programmation militaire 2018-2022. A ce titre, il s’agira de générer des capacités opérationnelles supplémentaires, de renforcer notre capacité d’adaptation aux terrains. Nous inscrivons aussi comme priorité dans cette lutte, la nécessité de rompre la dynamique de psychose entretenue aussi bien par les terroristes que par des relais opportunistes. Si le ressenti d’un certain sentiment d’insécurité peut être légitime dans ce contexte, il reste que nous devons faire en sorte que chacun de nos compatriotes comprenne et mesure sa responsabilité dans la diffusion, le partage d’informations erronées, qui en fin de compte, font l’affaire des ennemis qui nous attaquent et démobilisent nos propres forces. En soutien à cette lutte contre le terrorisme, le ministre en charge des finances proposera dans les meilleurs délais au Conseil des ministres, le mécanisme de contribution de nos concitoyens pour répondre à l’appel lancé par le Chef de l’Etat le 25 novembre 2021 à toutes les filles et fils du Burkina Faso de consentir à l’effort de guerre. » Lassina ZERBO. « Concrètement, le Gouvernement injectera à terme, 20 milliards et 447 millions de francs CFA dans le Plan d’actions de renforcement de la résilience des populations de l’axe Djibo-Pobé-Mengao. Près de 58 milliards FCFA ont été déjà mobilisés pour financer le Plan de résilience et de stabilisation de l’axe Ouaga-Kaya-Dori, plan dans lequel l’Etat et ses partenaires investiront, au total, 205 milliards de FCFA. Au plan national, mon équipe Gouvernementale prendra les mesures nécessaires à la mise en œuvre rapide de la Stratégie nationale de la Cohésion sociale (SNCS) et de la Stratégie nationale de prévention de l’extrémisme violent (SNPREV) pour l’exécution desquelles l’Etat a déjà mobilisé 11,2 milliards FCFA et injectera à terme dans la mise en œuvre des premiers plans d’actions au moins 16 milliards de FCFA. » Lassina ZERBO

Le CFOP rejoint le dialogue politique.

Le CFOP

Le 9 novembre 2021, les partis politiques membres du cadre de concertation, réunis autour du chef de file de l’opposition politique (CFOP) avaient, après un triste constat de la grave dégradation de la sécurité avec en prime un désespoir généralisé au sein des masses populaires, invité le président Rock Marc Christian KABORE à prendre des mesures idoines et fortes pour maîtriser la situation dans un délai d’un mois. A l’expiration du délai imparti, le constat sur le terrain pour le seul mois, reste encore plus sombre. – 241 FDS tombés dont 54 rien qu’à Inata ;- Au moins 70 VDP tombés dont 42 à Titao ;- Plus de 32 FDS blessés ; – Plus de 40 personnes enlevées ou portées disparues ; – Des écoles et des commissariats fermés ; – Des Contrôles de CNIB par les terroristes sur les axes routiers ; – Des interceptions de camions destinés à ravitailler les populations en vivres et en carburant ; – Des racketages dans certaines localités ; – Des implantations de drapeau noir dans certains commissariats. Au regard du monitoring ci-dessus, nous pouvons affirmer que le Burkina a enregistré en moins de deux (02) mois une recrudescence des attaques terroristes, avec son corollaire de massacres, de populations traumatisées, déplacées, assoiffées, affamées et parquées dans des espaces inappropriés. Des villes et villages vidés, des écoles fermées … Ces drames ont été perpétrés sans réactions appropriées et efficaces, ce qui a fini par précipiter notre nation dans une situation infernale inacceptable. L’attaque d’Inata est venue subitement nous rappeler de graves dysfonctionnements inimaginables dans un pays censé être en guerre contre le mal terroriste depuis plus de six années. Dans l’optique de ne pas en rajouter au désespoir du peuple et d’avoir une juste appréciation des moyens mis en œuvre par le gouvernement dans la lutte contre le terrorisme et la mal gouvernance, le cadre de concertation de l’opposition, réuni en ses séances des 10 et 22 décembre 2021, s’est engagé à rencontrer les institutions suivantes : – le ministère des armées et des anciens combattants;- le ministère de l’administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité ;- le ministère de l’économie, des finances et du plan; – le ministère du développement industriel, du commerce, de l’artisanat et des petites et moyennes entreprises ; – le ministère de l’éducation nationale de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales; – le ministère du genre, de la solidarité nationale, de la famille et de l’action humanitaire ; – le REN LAC ; – l’ASCE- LC ; – Free Afrik. Par ailleurs, une sortie de terrain sera organisée en vue d’apporter un soutien moral et matériel aux déplacés internes et toucher du doigt leur réalité. La province du Sanmatenga a été désignée en vue de la sortie du CFOP. Suite à la suspension de sa participation aux instances gouvernementales, notamment le Conseil National d’Orientation et de Suivi ( CNOS) mis en place pour la réconciliation nationale, le Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique, le cadre de concertation de l’opposition et le Chef de File de l’Opposition (CFOP) ont été approchés par les autorités religieuses et coutumières, le Ministre d’Etat en charge de la Réconciliation Nationale ,et le Médiateur du Faso pour solliciter la levée de la suspension. En considération de la qualité et de l’insistance des requérants et dans le but de donner plus de chance au processus de réconciliation nationale, le cadre de concertation de l’opposition politique, réuni en sa séance du 5 janvier 2022 a décidé de lever la suspension de sa participation au Conseil National d’Orientation et de Suivi et au Comité de Suivi et de la mise en œuvre des recommandations du dialogue politique. Toutefois, le CFOP garde pour priorité la recherche urgente de la paix et la sécurité réclamées par les populations meurtries. Le CFOP prend acte de la nomination de Mr Zerbo Lassina au poste de Premier Ministre et la composition du Gouvernement resserré. Il les jugera sur leur capacité à relever les multiples défis auxquels le pays fait face. Au demeurant, le CFOP appelle les populations soucieuses de l’avenir de notre pays, à rester à l’écoute de tout mot d’ordre, qui interviendra en fonction de l’évolution de la situation nationale, après une évaluation objective et précise de la situation sécuritaire notamment. Enfin, le cadre de concertation réuni autour du chef de file de l’opposition politique Eddie Komboïgo réitère ses vœux de bonne et heureuse année 2022 au peuple Burkinabé. Que l’année 2022 soit une année de paix, de stabilité et de cohésion pour le Burkina Faso. Que Dieu bénisse le Burkina Faso !Le CFOPEddie Komboïgo

Coronavirus au Burkina : 1391 cas actifs à la date du 05 Janvier

Coronavirus au Burkina

A la date du 05 janvier 2022, la situation de la maladie à Coronavirus au Burkina Faso se présente comme suit : 803 échantillons analysés dont 64 tests de diagnostic rapide (TDR) répartis en : – 643 tests de dépistages pour voyage ; – 54 tests de cas suspects ; – 104 tests de cas contacts ; – 01 test d’agent de première ligne ; – 01 test d’hémodialysé. Nombre de nouveaux cas confirmés : 196 (145 à Ouagadougou, 23 à Bobo-Dioulasso, 04 à Sindou, 01 à Banfora, 06 à Dandé, 01 à Boromo, 05 à Kaya, 01 à Dori, 01 à Gorom-Gorom, 02 à Réo, 01 à Léo, 01 à Koudougou et 05 à Tenkodogo) ; Nombre de guérisons : 54, total des guérisons, 17350 ; Nombre de décès : 00, total des décès, 333 ; Nombre de cas actifs : 1391 ; Nombre de cas confirmés depuis le 09 mars 2020 : 19 074 dont 7101 femmes et 11973 hommes. Nombre de personnes vaccinées contre la COVID-19 : 1 161 484 Le gouvernement exhorte les populations au respect des mesures barrières pour se protéger et protéger les autres de la maladie à coronavirus (COVID-19). Le ministère burkinabè de la Santé a annoncé la présence du nouveau variant de Covid-19 “Omicron” sur le territoire burkinabè. Ces cas ont été identifiés sur des échantillons de personnes résidentes au Burkina Faso dont les prélèvements ont été analysés au niveau du Centre MURAZ de Bobo-Dioulasso (Ouest), a précisé le ministère dans un communiqué. ” Ce variant est préoccupant du fait de la rapidité de sa propagation”, a souligné le ministère en charge de la Santé assurant que des dispositions ont été prises pour le renforcement de la surveillance épidémiologique à tous les niveaux du système de santé. “Compte tenu de la vitesse de propagation de ce nouveau variant les populations sont invitées à l’observation stricte des mesures barrières édictées par le ministère en charge de la Santé surtout à l’approche des fêtes de fin d’années”, souligne le communiqué. Coronavirus au Burkina

Omicron: pour l’OMS, il pourrait générer des variants plus dangereux

Omicron

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré qu’elle était optimiste que la pandémie de coronavirus serait vaincue en 2022. – Omicron- Selon le patron de l’OMS, Dr Tedros Adhanom Ghebreyesu, la maladie sera vaincue si les pays cessent « le nationalisme étroit et la thésaurisation des vaccins » . Alors que le variant Omicron de la Covid-19 continue de se propager dans le monde, l’agence des Nations Unies pour la santé a déclaré mardi qu’il était crucial de faire davantage pour aider tous les pays à recevoir le plus rapidement possible les vaccins contre le coronavirus qui peuvent sauver la vie. « Dans le contexte d’un brassage social intense, d’un recours limité à des mesures de santé publique éprouvées, d’une couverture vaccinale limitée à l’échelle mondiale… ce sont là des conditions qui permettront à n’importe quel variant, à n’importe quel virus, de prospérer », a déclaré la Dre Maria Van Kerkhove à la radio BBC, ajoutant « Omicron profite de cela, et Delta aussi ». La multiplication des cas d’Omicron dans le monde pourrait accroître le risque d’apparition d’un nouveau variant plus dangereux du Covid-19 , a averti mardi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).  Bien que le variant se propage comme une traînée de poudre dans le monde, il semble moins pathogène que ce que l’on craignait initialement et a fait naître l’espoir que la pandémie pourrait être surmontée.  Mais Catherine Smallwood, une responsable des situations d’urgence à l’OMS, a indiqué que la montée en flèche des taux d’infection pourrait avoir l’effet inverse.  Cela fait deux ans que le coronavirus a été détecté pour la première fois par l’OMS en Chine. Des mois plus tard, il s’est propagé dans le monde entier et s’est transformé en pandémie. Au moment de mettre sous presse, les cas mondiaux de Covid s’élèvent désormais à 287 millions, tandis que près de 5,5 millions de personnes sont décédées.

Niger: 200 kg de cocaïne saisit dans la voiture d’un maire

Niger

Un maire et son chauffeur ont été arrêtés dans un désert du nord du Niger avec plus de 200 kg de cocaïne dans leur véhicule, selon la police. Les deux suspects, qui n’ont pas été nommés, auraient transporté la drogue vers la Libye après que celle-ci a été introduite clandestinement dans le pays depuis le Mali. L’agence nigérienne de lutte contre la drogue indique qu’il s’agit de la plus grande quantité de cocaïne saisie dans ce pays d’Afrique de l’Ouest. La contrebande de drogue et les saisies de la police sont de plus en plus fréquentes dans la région. L’Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS) du Niger a déclaré mercredi que la police avait eu connaissance du transport d’une grande quantité de cocaïne à travers le pays en direction de la Libye et qu’elle avait suivi la piste. « [L’enquête] a conduit à la saisie, le 2 janvier, de 199 briques de cocaïne – d’un poids total de 214 kg – dans un véhicule appartenant à la mairie de Fachi », a expliqué la porte-parole de l’OCRTIS, Nana Aichatou Ousmane Bako. Le véhicule avait quitté Fachi et se dirigeait vers la Libye, dans la ville de Dirkou, lorsqu’il a été arrêté dimanche. « C’est la première fois que notre pays saisit une telle quantité de cocaïne », a précisé Mme Bako, ajoutant que la drogue était destinée à l’Europe, où sa valeur de revente est estimée à environ 19 millions de dollars soit plus de 11 milliard FCFA. Le maire et son chauffeur ont été emmenés à Niamey, la capitale du Niger, pour être interrogés.

Conseil des Ministres : compte rendu du mercredi 05 Janvier 2022

Conseil des Ministres

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 05 janvier 2022,en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 45 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, procédé à des nominations, entendu des communications orales et autorisé des missions à l’étranger. I. DELIBERATIONS I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU PLAN Le Conseil des Ministres a adopté trois (03) rapports. Le premier rapport est relatif à un décret portant modalités de mise en place d’un contrôle interne dans les projets et programmes de développement. Le service de contrôle interne a été mis en place par le Gouvernement burkinabè par décret n°2011-881/PRES/PM/MEF du 08 novembre 2011, suite aux irrégularités administratives et financières constatées dans la gestion des projets et programmes de développement. Après plusieurs années de mise en œuvre dudit décret, ces irrégularités demeurent. Il s’agit : – de la persistance d’irrégularités administratives et financières relevées dans les rapports des corps de contrôles de l’Etat et des missions d’audits ; – de l’accroissement des dépenses inéligibles induisant des remboursements supportés par le budget de l’Etat. Ce décret vise entre autres, à définir le profil du contrôleur interne, ses missions, son mode de désignation, ses responsabilités en cas de manquement et les avantages liés à sa fonction. L’adoption de ce décret permettra à notre pays de renforcer l’exercice du contrôle interne au sein des projets et programmes de développement et d’être en phase avec le nouveau cadre harmonisé des finances publiques applicables dans l’espace UEMOA. Le deuxième rapport concerne un projet de loi relatif à l’activité d’affacturage au Burkina Faso. L’affacturage couramment appelé factoring, est une technique de gestion financière qui consiste, pour une entreprise, à confier dans le cadre d’un contrat la gestion de ses créances clients à une société financière appelée affactureur ou factor. Ce projet de loi vise à organiser l’activité d’affacturage et à favoriser son développement dans notre pays en tant qu’offre de financement adaptée aux problèmes de trésorerie des entreprises, en particulier les Petites et moyennes entreprises (PME). Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée nationale. Le troisième rapport est relatif à un décret portant fixation de la rémunération et des indemnités servies aux membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), à ceux de ses démembrements et à son personnel technique et administratif. L’adoption de ce décret vise à actualiser la situation salariale du personnel de la CENI et à harmoniser les indemnités journalières de session, en lien étroit avec celles servies aux autres acteurs institutionnels intervenant régulièrement dans le processus électora l.I.2. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE Le Conseil des Ministres a adopté un rapport relatif à six (06) décrets d’application de la loi n°013-2019/AN du 30 avril 2019 portant code de l’aviation civile au Burkina Faso. Il s’agit : – du décret portant règlementation des services aériens ;- du décret portant assistance en escale sur les aéroports ; – du décret portant conditions et modalités de création, de mise en service, d’utilisation et de contrôle des aérodromes ; – du décret portant servitudes aéronautiques ; – du décret portant règlementation de la circulation aérienne ; – du décret portant redevances aéronautiques et extra-aéronautiques. L’adoption de ces décrets permet à notre pays d’harmoniser et d’adapter le nouveau code de l’aviation à l’évolution et aux exigences du domaine de l’aviation civile. II. COMMUNICATIONS ORALES II.1. Le ministre de l’Administration territoriale, de la décentralisation et de la sécurité a fait au Conseil des Ministres le point de sa visite d’amitié et de travail à Ankara en République de Turquie du 20 au 23 décembre 2021. Cette visite entre dans le cadre de la diversification de la coopération en matière de sécurité, de partage d’expériences dans la lutte contre le terrorisme et de formations (spécialisation, perfectionnement) en matière de sécurité entre le Burkina Faso et la République de Turquie. II.2. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil des Ministres le point de la rentrée scolaire 2021-2022 dans les zones à défi sécuritaire. A la date du 31 décembre 2021, la situation se présente comme suit : – 3 280 établissements scolaires fermés correspondant à un taux de 13,09% des structures scolaires. Cette situation impacte 511 221 élèves et 14 901 enseignants ; – 205 établissements scolaires ouverts à nouveau. Cette situation concerne 39 812 élèves et 1 099 enseignants ; – 25 établissements délocalisés ; – 135 981 élèves dont les parents sont des Personnes déplacées internes (PDI) ont été réinscrits dans 3 673 établissements à travers le pays. II.3. Le ministre de la Santé, de l’hygiène publique et du bien-être a fait au Conseil des Ministres le point de l’évolution de la situation de la maladie à coronavirus (COVID-19) au Burkina Faso dans la période du 27 décembre 2021 au 02 janvier 2022. Il ressort que, 1 005 nouveaux cas confirmés de patients atteints de la COVID-19 et 15 décès ont été enregistrés au cours cette période dans notre pays. Le Burkina Faso connaît donc une explosion de nouveaux cas de contamination. Le Conseil des Ministres a instruit le ministre chargé de la Santé de renforcer la sensibilisation de la population sur le respect des mesures barrières et de reprendre la présentation du point quotidien de l’évolution de la COVID-19 dans notre pays. III. NOMINATIONSIII. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES A. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMININISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE – Madame Marie Denise SEBGO, Mle 57 727 X, Contrôleur général de police, est nommé Chargé de Missions ; – Monsieur Bonsdawendé Armiyaho ZONGO, Mle 227 556 E, Commissaire principal de police, est nommé Chargé de Missions ; Monsieur Jean Bosco KIENOU, Mle 25 763 U, Inspecteur général de … Lire la suite

Burkina / Education: 3280 établissements scolaires fermés

Burkina / Education

3280 établissements scolaires ( Burkina / Education) sont fermés, soit 13,09% de l’ensemble des structures éducatives de notre pays. L’information est rapporté par le porte parole du Gouvernement à sa sortie du conseil des Ministres. Il y a des motifs d’inquiétudes et ça concerne 511 221 élèves et 14901 enseignants », a déclaré mercredi Alkassoum Maïga, porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres. Le système éducatif Burkinabè est de plus en plus affecté par la crise sécuritaire. « Nous sommes à 3280 établissements scolaires fermés (…) cela représente 13,09% de l’ensemble des structures éducatives de notre pays. Il y a des motifs d’inquiétudes et ça concerne 511 221 élèves et 14901 enseignants », a déclaré Alkassoum Maïga, porte-parole du gouvernement, à l’issue du conseil des ministres de ce jour. Le ministre de l’Education nationale, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales a fait au Conseil le point de la rentrée scolaire 2021-2022 dans les zones à défi sécuritaire. A la date du 31 décembre 2021, la situation se présente comme suit : – 3 280 établissements scolaires fermés correspondant à un taux de 13,09% des structures scolaires. Cette situation impacte 511 221 élèves et 14 901 enseignants ; – 205 établissements scolaires ouverts à nouveau. Cette situation concerne 39 812 élèves et 1 099 enseignants ; – 25 établissements délocalisés ; – 135 981 élèves dont les parents sont des Personnes déplacées internes (PDI) ont été réinscrits dans 3 673 établissements à travers le pays. Burkina / Education

Droits humains: le rapport 2019-2020 remis au Président du Faso

Droits humains

Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu ce matin, le rapport 2019-2020 sur la situation nationale des droits humains. Remis par le président de la Commission nationale des Droits humains (CNDH), Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano, ce rapport a été établi sur un certain nombre de thématiques en lien avec les attributions, le mandat de promotion et de protection des droits humains, mais surtout en lien avec le contexte national. Selon le président de la CNDH, il ressort que la situation est globalement préoccupante en matière de droits humains. « La crise sécuritaire a eu un impact très considérable sur la jouissance des libertés, mais aussi porté atteinte à un certain nombre de droits tels que le droit à la vie, à l’intégrité physique et morale des populations, et entrainé aussi un disfonctionnement des services », a déclaré Kalifa Yemboado Rodrigue Namoano avant d’ajouter que la situation a « freiné l’accès des populations de certaines localités aux services sociaux de base ». La situation sanitaire notamment la COVID-19, l’exploitation minière en termes d’impact sur l’environnement et sur les communautés, la situation des personnes déplacées internes, ont aussi eu un impact sur la jouissance des droits humains. Aussi, une soixantaine de recommandations ont été formulées dans ce rapport, à partir des thématiques qui ont été traitées. Des recommandations ont également été faites sur les droits catégoriels, avec des mesures à prendre pour permettre aux personnes vivant avec un handicap, aux enfants et aux femmes, de jouir pleinement de leurs droits. Direction de la communication de la présidence du Faso

Réconciliation nationale :2022 marquera véritablement le début

Réconciliation nationale

L’avènement du nouvel an 2022 m’offre une agréable occasion pour présenter à toutes les filles et tous les fils du Burkina, mes vœux les plus chers de Paix, de Santé, de Succès, de Bonheur, de Prospérité, de Réconciliation nationale et de Cohésion sociale. En début d’année, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, a décidé de faire de ses questions, une priorité de son mandat actuel. Tout au long de l’année 2021, fidèle à la mission que lui a confiée le Président du Faso, le Ministère de la Réconciliation nationale et de la Cohésions sociale a, sous l’autorité de leurs Excellences Monsieur le Président du Faso et Monsieur le Premier ministre, conduit le processus qui doit aboutir bientôt à la tenue du Forum National de Réconciliation. Je rends un hommage vibrant à tous les acteurs de notre vie nationale, artisans de la paix et de la réconciliation qui, à des degrés divers, ont accompagné le Ministère dans l’accomplissement de sa mission et dans la conduite de toutes les initiatives entreprises à ce jour. Face aux multiples problèmes que vit actuellement notre pays, la Réconciliation nationale et la Cohésion sociale sont plus que jamais nécessaires. Le Forum National de la Réconciliation qui s’annonce sera le cadre fédérateur de toutes les intelligences de notre pays, qui s’associeront pour tracer le chemin d’une Réconciliation sincère et véritable. Il marquera véritablement, le début de la Réconciliation nationale. Le Ministère a besoin du concours de tous, pour faire de ce Forum un sucés éclatant au bénéfice de la Nation toute entière. Je forme le vœu que l’année 2022, qui s’ouvre sur de nouvelles perspectives d’avenir pour chacun d’entre nous et pour notre pays tout entier, soit une année de Réconciliation nationale au Burkina Faso. Qu’elle nous apporte Réussite et Succès face aux défis de la Paix, mais aussi de la Santé, du Succès, du Bonheur et de la Prospérité. Très Bonne et très Heureuse Année 2022 à toutes et à tous ! Dr Zéphirin DIABRE, Ministre d’Etat auprès du Président du Faso, chargé de la Réconciliation nationale et de la Cohésions sociale

Code de la route : 42 personnes ont été déférées.

Code de la route

Ces dernières années, nous avons constaté une augmentation substantielle du nombre d’accidents de la circulation dans notre ressort territorial. ( Code de la route) Ces accidents occasionnent de plus en plus des conséquences dommageables telles que des dégradations de biens, des blessures diverses et pire encore, des pertes en vies humaines. Dans la majorité de ces cas d’accidents de la circulation, la cause provient de l’inobservation du code de la route, de la négligence ou de l’inattention des usagers de la route. Ceci dénote d’une amplification de l’incivisme en matière de la circulation routière. A titre illustratif, courant l’année 2020, les services de la Police Nationale ont constaté dans la ville de Ouagadougou douze mille cinq cent onze (12511) cas d’accidents de la circulation ayant occasionné mille trois cent vingt-cinq (1325) blessés graves, trois mille huit cent quatre-vingt-onze (3891) blessés légers et deux cent quatorze (214) décès. Du premier Janvier au 30 Septembre de l’année 2021, dans la même ville on dénombre dix mille neuf cent soixante et trois (10963) cas d’accidents de la circulation ayant occasionné quatre mille deux cent trente-cinq (4235) blessés et cent quatre-vingt-dix-sept (197) décès. Face à l’ampleur du problème, mon parquet est résolument engagé dans la poursuite avec fermeté de toutes les violations graves du code de la route. C’est pourquoi, j’ai instruit depuis un certain temps que les personnes dont les fautes sont avérées dans ces cas d’accidents soient poursuivies par la procédure de flagrance. Ainsi, du premier Janvier au 28 Décembre 2021, quarante-deux (42) personnes ont été déférées et poursuivies suivant la procédure de flagrant délit pour diverses infractions en lien avec le non-respect du code de la route. Ces personnes, après avoir été placées sous mandat de dépôt, ont fait l’objet de condamnation allant de peines d’amende à des peines d’emprisonnement ferme. En cette fin d’année, c’est le lieu pour moi de lancer un appel à tous les usagers de la route afin que ceux-ci, quelle que soit la circonstance, fassent preuve de civisme en matière de circulation routière, en respectant scrupuleusement les prescriptions du code de la route, notamment celles relatives à la vitesse et à la priorité de passage. En tout état de cause, je veillerai à ce que tous les auteurs ou complices de violations du code de la route de mon ressort territorial répondent de leurs faits devant les juridictions pénales compétentes. Fait à Ouagadougou, le 30 Décembre 2021Le Procureur du Faso