Affaire Clinique saint Jéremie: le père du bébé contredit la clinique

A la suite du droit de réponse de la clinique Saint-Jérémie le père du Bébé répond à nouveau à la clinique Saint Jeremie




 

Droit de réponse suite à votre droit de réponse
Dr Sigué, ne vous ridiculisez pas s’il vous plait !
S’il y a manque de professionnalisme, c’est bel et bien dans votre clinique, et non à Sidwaya qui n’a fait que publier l’opinion d’un citoyen. Vous avez eu aussi l’outrecuidance d’intenter un procès contre le journal Le Quotidien, paru dans votre journal familial Le Pays. Voici mes réponses face à vos contre-vérités.
1. Prise en charge adéquate ?
Vous m’avez informé que mon épouse avait le paludisme sans même faire le moindre examen pour le prouver. Vous lui avez donnée une dizaine de poche de sérum à la première hospitalisation, et pire, le sérum passait hors veine, ce qui a enflé son bras. Pendant son hospitalisation en vue de la césarienne, elle a encore reçue une dizaine de poches de sérum. Avez-vous pu la guérir de son « paludisme » ? Malheureusement non. Rendez-vous dans un CSPS pour voir combien de paludéens sont traités avec succès par jour.
2. Risques
Je vous autorise à enfreindre au secret professionnel et à citer les risques auxquels était exposée mon épouse. Oui, les consultations prénatales ont été faites dans un CSPS, mais, des échographies qu’elle a faites, même chez vous n’ont rien révélé d’anormal. Les échographies sont toujours disponibles.
3. Pur mensonge
« L’équipe de garde a administré régulièrement les soins aux patients et n’a jamais été interpellée par une quelconque dégradation de l’état de santé de Madame SCIAN ou de son nouveau-né au cours de la nuit » (cf votre droit de réponse). Cette affirmation relève d’une mauvaise foi. Heureusement que l’on peut retracer les appels vers votre pédiatre Dr Sylvie Ouédraogo, depuis le soir du 23 août à la matinée du 24 août. Ma belle-mère en est témoin. Elle a veillé toute la nuit et a passé son temps à interpeller l’infirmier de garde.
4. Expliquez-nous pourquoi bébé est mort
« A la visite du matin à 09h30 le nouveau-né venait d’être alimenté et était dans les bras de sa grand-mère ». Oui, le nouveau-né était bien portant. Pourquoi est-il mort ? Expliquez-nous s’il vous plait. En plus, après le décès mon fils, la clinique a été désertée par tous les médecins et infirmiers, même vous, sauf un infirmier qui est resté caché dans un bureau.
5. Contact avec Dr Sigué
Oui bien sûr, j’ai le numéro de Dr Sigué et je l’ai appelé 3 fois. Une première fois pour lui signaler que ma femme continuait à rejeter tout ce qu’elle consommait après la première hospitalisation du 18 au 20 aout. La deuxième fois, le 22 août, pour signaler que son état ne s’était pas amélioré. Il m’a dit de la ramener à la clinique. Il est venu promptement pour nous retenir pour la césarienne. Une troisième fois pour demander l’heure de la césarienne qui a été donnée vaguement. Mais après cela, il nous a abandonnés à nous-mêmes. Aucune visite pour s’enquérir de l’état de bébé et de sa mère, et ce, pendant les 8 jours passés dans la clinique.
6. Factures impayées ?
(Rires). La première hospitalisation du 18 au 20 a couté 200 000F. Mon assurance a pris en charge 90% du montant, je me suis acquitté des 20 000F. Nous avons réclamé la 2 ème facture le 26 aout, jour où mon épouse a été libérée, mais la facture était toujours au niveau de l’assurance selon le médecin qui était de garde ce jour. A chaque fois que madame est venue pour ses pansements, nous avons demandé la facture, mais vous avez toujours répété que ce n’était pas prêt. D’ailleurs, mon assurance a pris en charge la césarienne à hauteur de 350 000F. Nous ne pouvons pas continuer à réclamer la facture comme si l’argent nous revenait. Bref, nous sommes prêts à payer, nous attendons votre facture. En clair, vous-vous tirez de cette « affaire » avec au moins 550 000F. Nous avons « acheté la mort » de notre bébé avec une telle somme ! Oh my God ! Dans un CSPS, nous n’aurions rien payé.
7. Pourquoi des photos ?
Une image vaut mille mots, dit l’adage. Le matériel médical est exposé derrière le bâtiment il y a longtemps. Vous nous avez mis dans une salle où nous avions une vue directe de l’insalubrité par la fenêtre. Et même si c’est du matériel en instance d’être jeté, il y a des poubelles spéciales pour cela. Le temps que vous prendrez pour enlever les déchets, les eaux de pluies conduiront les virus et maladies dans la cour de la clinique et toute personne qui y entre peut être affectée. Mon objectif n’est pas de nuire, mais de sauver des vies. Les photos ont été prise le 27 août quand madame est revenue à 4h30 à cause des douleurs atroces au bas-ventre. Nous vous avons attendu pendant 11 heures de temps de 4h30 à 16h. Evidemment, je disposais de temps pour faire œuvre utile.
8. Cacoethes scribendi « Soumis à un urgent besoin d'écrire »
J’ai longtemps travaillé (et je le fais toujours) pour l’amélioration des services publics, en matière de santé, d’eau potable et d’assainissement au Burkina Faso. Le fait que le pire m’arrive dans une clinique m’a plus que révolté. Mais j’ai eu la Force de Dieu pour pardonner. Pardonner ne veut pas dire que j’ignore le Droit. Pardonner ne veut pas dire non plus se taire pour que d’autres subissent le même sort. Voilà pourquoi j’ai passé plusieurs nuits blanches parce que j’étais dans le besoin urgent de témoigner par l’écrit pour changer les choses. Si vous souhaitez que l’affaire aille auprès des instances judiciaires, soit !

SCIAN Windpanga Noël Pierre

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Un commentaire

  1. Ce Monsieur bien vrai qu’étant sous le choc d’avoir perdu son enfant semble ignorer tout du Burkina!
    J’ai comme l’impression qu’il rêve!
    Ou c’est de la Comédie????
    Cette classe de nouveaux bourgeois qui devenu subitement riche croient que leur argent suffit à les sauver de la mort à tel point qu’ils refusent de reconnaitre les efforts (non estimable) fourni par les agents de santé pour les soigner.

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