Burkina: ce que nous vivons est le legs de la transition !

les différentes turpitudes que vives les burkinabes ne laissent personnes indifférents. en effet les supputations vont bon train. ce qui du reste à inspirer une tribune d'un internaute que nous vous proposons.



A l’heure actuelle, l’armée doit éviter des supputations et ne livrer que des informations sures, exactes et irréfutables. Il y a trop de fixation sur les généraux Diendéré et Bassolé alors que tout le monde sait qu’en dehors de l’épineuse équation du RSP, il y a bien de motifs de rivalité et règlement de compte au sein de l’armée.

Notre grande muette a couvé trop de patates chaudes sous Blaise Compaoré que la Transition n’a pas pu refroidir. Pis, le saut de Yacouba Isaac ZIDA de Lieutenant-Colonel à Général de division, l’armée est profondément divisée entre les pro et les anti de cette promotion insultante et susceptible de pérenniser l’indiscipline au sein de l’institution militaire. Que les Burkinabè se rendent à l’évidence : l’astuce que le Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac ZIDA a usé pour défier le CEMGA, Général de division, Nabéré Honoré Traoré, pour parvenir à s’imposer comme Chef d’Etat puis Premier ministre est de loin un acte d’indiscipline.

S’il a réussi dans son manège personnel, c’est à cause de la puissance de feu dont du RSP dont il était le chef de corps adjoint et grâce à la myopie des OSC notamment le Balai citoyen. Pour parvenir à ses fins, Zida s’est joué des Burkinabè, de ses anciens camarades d’armes et des militaires qui l’ont soutenu. C’est une administration publique désemparée, un secteur public en tourmente, des FDS déboussolés et une société burkinabè en déliquescence que le rusé Zida a légué au régime de Roch. Le deal qui a été passé entre les principaux responsables de la Transition et le MPP se révèle ainsi un marché de dupe. Le prétendu putsch des 16 et 17 septembre n’en est vraiment pas un. C’est une grogne très osée (prise d’otages de l’exécutif) devant laquelle la résistance populaire a poussé le RSP à s’inscrire dans la voie d’un coup d’Etat que le Général Diendéré, lui-même, savait perdu d’avance. Si cet homme très prudent et très intelligent a pris le risque d’assumer une telle forfaiture, les raisons peuvent être cachées dans la déroute que vit aujourd’hui les nouvelles autorités et la populations.

La Transition n’a pas réussi sa mission de réconcilier le peuple. Pis, elle a opposé toutes les couches de la société et créé des ennemis extérieurs au pays. Le PM Zida fait aussi partie de ces officiers qui ont bâti leur fortune grâce à la délinquance transnationale nourrie par la rébellion ivoirienne en tandem avec Guillaume Soro et la libération des otages. Ce sont des deals foirés entre anciens bras droits qui empestent aujourd’hui l’air du Burkina Faso. Après la chute de Blaise Compaoré, les insurgés par naïveté ont confié les rênes du pays à des pestiférés emmenés par le Lieutenant-Colonel Zida. Le Burkina Faso est aujourd’hui pris en otage par des règlements de compte sans fin dus à une trahison sans nom.

Les responsables des OSC mus par l’argent facile qui ont cautionné l’usurpation de l’après-Blaise par un haut gradé du RSP se doivent de répondre devant cette bouillabaise. Souvenez-vous, Zida lui même dit avoir contacté Kafando dès le 1er novembre 2014. Le simulacre de désignation du PF de la Transition n’a été qu’une farce voire un jeu biaisé. L’audit du CNT et de l’administration va révéler de pires griefs. Le pouvoir de Roch a vraiment du pain sur la planche.

un internaute




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