Les partis politiques ont proposé mardi au ministre en charge de l’Administration territoriale Simon Compaoré, d’organiser les élections municipales soit en mai soit en septembre. M. Compaoré a promis de soumettre ces avis mercredi en Conseil des ministres.
A l’issue de la rencontre mardi après-midi qu’il a eue avec les partis politiques sur la date des élections municipales, le ministre Simon Compaoré a indiqué que deux hypothèses se dégageaient. Il y a ceux qui proposent d’aller aux élections au mois de mai pour respecter les délais comme le stipule le code électoral.
«Entre deux élections s’il y a un délai qui ne dépasse pas six mois on peut garder les mêmes dispositifs notamment au niveau des démembrements de la Commission électorale nationale Indépendante(CENI) et au niveau du fichier électoral», a rappelé le ministre.
Au-delà de ce délai, a-t-il poursuivi, il faudra revisiter le fichier électoral et recomposer la CENI.
On rappelle que des élections couplées présidentielle et législatives ont eu lieu le 29 novembre dernier. D’autres formations politiques qui ont proposé le mois de septembre, estiment que le délai de mai est «très court pour organiser des élections transparentes et crédibles», a ajouté Simon Compaoré. Le ministre en charge de l’Administration territoriale a promis soumettre de ces avis demain mercredi en conseil des ministres pour décision.
Les conseils municipaux, actuellement dirigés par des présidents de délégations spéciales, avaient été dissous en novembre 2014, à la suite de l’insurrection populaire ayant chassé le président Blaise Compaoré du pouvoir.
