Dix bandits qui ont spolié en mi-décembre des commerçants à hauteur de 100 millions de FCFA, ont voulu dissipé leur forfait en s’octroyant très rapidement des motos, a appris l’AIB vendredi, lors de la présentation de ces délinquants au commissariat de police de Nongr-Maason.
«Suite à un braquage perpétré dans la zone commerciale de Dapoya dans un dépôt de matériaux de construction le 10 décembre 2015, les investigations ont permis de mettre aux arrêts dix membres d’un gang spécialisé dans les vols à main armée», a déclaré le commissaire de police Mahama Kaboré, lors d’un point de presse. Selon M. Kaboré, les enquêtes ont également permis de saisir six armes à feu, douze engins à deux roues, deux véhicules et une somme de plus de 19 millions de FCFA. Il a souligné que les engins sont la conversion d’un butin de 100 millions de FCFA, qu’ils se sont accaparés le 10 décembre 2015 des mains d’un groupe de commerçants. «Le braquage a eu lieu le 10 décembre 2015 et les engins ont été payés le 12 décembre, c’est ce que les recherches ont permis de recouper», a expliqué le commissaire.
Selon une victime interrogée par l’AIB, les 100 millions de FCFA qui devaient être répartis entre plusieurs vendeurs de bétail, avaient été retirés d’une banque de la place le 10 décembre. Ces commerçants, tirant leçon de plusieurs braquages, avaient cédé leur bétail au Ghana sans prendre de l’argent en espèces comme à l’accoutumée. C’est au moment du partage dans une boutique au marché de Sankar Yaaré le 10 décembre 2015 vers 17h, que les malfrats se sont manifestés, a poursuivi notre interlocuteur.
«Leur mode opératoire consistait à identifier leur cible et au lieu indiqué dans la soirée, ils tiennent tous les occupants des enceintes par effet de surprise à l’aide des armes et passent à l’acte. Les téléphones sont par la suite retirés et à la fin de leur opération les victimes sont enfermées à clés», a expliqué le conférencier. Deux membres du groupe sont toujours en cavale. Les forces de sécurité ont à nouveau demandé l’accompagnement des populations pour traquer ceux qui troublent la quiétude des honnêtes citoyens.
Agence d’Information du Burkina
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