Le Premier ministre australien a annoncé dimanche 7 février la libération de l'Australienne, kidnappée avec son mari médecin mi-janvier au Burkina Faso par des jihadistes liés à Al-Qaïda.
"Je confirme que notre ministre des Affaires étrangères Julie Bishop (...) a parlé à Mme Elliott il y a peu de temps", a déclaré Malcolm Turnbull qui a "remercié le gouvernement du Niger et le gouvernement du Burkina Faso, où les Elliott vivaient lorsqu'ils ont été enlevés".
Ouagadougou confirme
Au même moment à Ouagadougou le chef de la diplomatie Alpha Barry a indiqué à l'AFP que Mme Elliott "a été libérée samedi 6 février, elle est arrivée sans problème au Niger." L'ex-otage a été reçue par le président nigérien Mahamoudou Issoufou. Le gouvernement du Burkina Faso a ajouté que d'après ses informations, son époux, Arthur Kenneth Elliott, était en vie et en bonne santé. D'autres négociations vont être menées en vue de sa libération. "Nous ferons tout pour le sortir", a promis Alpha Barry. Le ministre a indiqué qu'"aucune rançon n'a été payée ni de conditions posées" par les ravisseurs avant la libération de cette otage.
En rappel Le couple a été enlevé à Djibo (à la frontière avec le Mali et le Niger) dans la nuit du 15 au 16 janvier lors d'une action apparemment coordonnée. Cette nuit-là, des attaques terroristes contre le café-restaurant Cappuccino, les hôtels Splendid et Yibi et un bar à Ouagadougou avaient fait 30 morts et 71 blessés. Dans la journée du 15 janvier, une attaque terroriste contre des gendarmes à Tin-Akoff dans le nord du pays avait fait deux morts.
Originaire de Perth, Arthur Kenneth Elliott et son épouse Jocelyn, tous deux octogénaires, vivaient au Burkina Faso depuis 1972 et étaient engagés dans des opérations humanitaires en faveur des populations de la province du Soum et celles des pays voisins du Mali et du Niger. L'enlèvement a été revendiqué par Ansar Dine, un groupe jihadiste de l'ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, allié d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
avec RTL
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