Le café Cappuccino a rouvert ses portes un an après les attaques terroristes de Ouagadougou du 15 janvier 2016 au cours de laquelle 30 personnes avaient été tuées.
La face du restaurant, qui avait détruit et incendié, a fait peau neuve. Tout comme l’intérieur où tout a entièrement été remplacé .
Les mesures de sécurité ont été renforcées, a souligné M. Santomenna. « Du point de vue sécuritaire, on a travaillé avec les pompiers de Paris. On a des vitres blindées sur tout l’extérieur, on a 16 points de contrôle. On a un réseau d’incendie intérieur, un réseau de renouvellement d’air. On aurait construit un établissement à Paris, à Rome ou à Milan, on serait dans les mêmes normes».
Cette réouverture «est une résistance que je dois à ma famille, mes enfants et à tous ceux qui sont partis. S’ils sont partis dans cet établissement, je leur doit un minimum de continuité », a poursuivi M. Santomenna, qui a perdu 4 membres de sa famille, (sa femme, son fils, sa belle-sœur et sa belle mère) lors de l’attaque.