Le moins qu'on puisse dire c'est que l'affaire fait grand bruit en ce moment au Burkina. En effet De jeunes garçons parlant mooré (une des langues nationales du Burkina), français, et voulant se « faire la passe » sur une jeune fille à moitié nue, couchée en plein air, filmée et qui n’est visiblement pas consentante a fait le tour des réseaux sociaux .
Si on en croit l'enquête de notre consœur Amélie Gué sur son blog Les faits se sont déroulés dans une maison abandonnée à Ouaga 2000, les garçons qu’on aperçoit viennent d’un lycée situé dans le quartier patte d’oie de Ouagadougou.
Les différentes familles, celle de la fille et celles du groupe de garçons, ont opté pour des pourparlers chez un « chef » dans l’optique de trouver un règlement à l’amiable.
le Procureur du Faso s'est auto saisit de l’affaire et ne l'entend pas de cette oreille. « Nous ne sommes pas concernés par le règlement à l’amiable ». « Les auteurs vont répondre de leurs actes » annonce Maiza Sérémé selon les propos rapporté par notre consœur.
Les jeunes garçons au nombre de trois fréquente un lycée à la patte d'oie. Un élève de la classe de 4e et les deux autres, en classe de 3e. L’administration aurait eu l’information (vers fin janvier) mais n’aurait obtenu d’éléments qui attestent les faits. Les élèves continuaient donc à suivre normalement les cours, jusqu'à ce jeudi 15 février. Date choisie par des frères de la fille qui auraient décidé d’en découdre avec les garçons et débarquent à l’ecole de ces derniers. Les fautifs échappent à un lynchage et sont confiés à la brigade de gendarmerie de Kosyam.
Les trois garçons sont à la gendarmerie de Paspanga
le Procureur s’est saisi de l’affaire et les trois élèves sont à la gendarmerie de Paspanga. Si l’affaire fait en ce moment l’actualité, la vidéo et les faits dateraient eux de plus d’un mois.
Aux dernières nouvelles également, une équipe de l’association des femmes juristes qui s’est rendu ce soir dans un autre établissement, cette fois, celui de la fille, a constaté à travers une affiche au tableau, que cette dernière a été expulsée de l’école. « Par mesure de protection », pour éviter des regards sur elle, aurait eu comme explication le surveillant général de l’école pour qui il est plutôt question de « porno ». L’équipe apprendra qu’avec le consentement des parents, il est prévu au niveau de l’école, de lui faire changer d’établissement.
Lire aussi
Affaire lycéenne violée : les trois agresseurs ont étés identifiés ( Ministère de la femme)