Les taximen ont eu droit à une visite des locaux du CNT . Organiser par Le Centre pour la qualité du droit et la justice, cette visite leur a permis de s’imprégner du rôle du député dans la société. Occasion pour ces derniers d’exposer les difficultés liées à leur métier dont l’insécurité et l’interdiction pour eux d’utiliser le gaz butane comme carburant.
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Cette visite est l’occasion pour eux de poser leurs préoccupations au 3e vice-président du CNT, Fernand Sanou. Ils ont ainsi évoqué, entre autres, l’insécurité grandissante à Ouaga dont ils sont parfois victimes et la décision du gouvernement d’interdire l’utilisation du gaz butane à des fins autres que la consommation. Pour le second point, ils reconnaissent utiliser le gaz comme carburant tout en n’ignorant pas le danger et justifient cela par le coût élevé de l’essence : « C’est la cherté du carburant qui nous amène à utiliser le gaz. Mais nous savons que cela n’est pas bien », confie Emmanuel Nacoulma, président de la Fédération nationale des syndicats de taximen. Pour lui, la solution à ce problème passe nécessairement par la baisse du coût de l’essence et aussi le renouvellement du parc automobile : «Le baril est actuellement à 45 dollars donc on devrait acheter le litre à 275 F comme en 1998. Ainsi si le coût du carburant baisse à moins de 500F, plus aucun taximan ne circulera avec du gaz. En plus depuis 1959, c’est en 1998 soit 39 ans plus tard que le parc a été renouvelé avec seulement 20 véhicules. En Côte d’Ivoire voisine, le parc des taxis a été renouvelé avec 1 000 véhicules ».Le 3e vice-président du CNT a dit avoir pris bonne note de leurs doléances et a promis de les transmettre à qui de droit.