L’Afrique du Sud fait face à une deuxième vague ont annoncé mercredi soir les autorités.
L’Afrique du Sud a enregistré 6 709 nouveaux cas sur pour la seule journée de mercredi ainsi que 135 morts dans les dernières 24 heures.
Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, n’a pas caché son inquiétude. Cela fait dix jours que le nombre de nouvelles contaminations était en forte hausse, laissant présager cette deuxième vague, notamment dans le sud du pays, dans la région du Cap, mais également le sud-est, et la région de Pretoria et Johannesburg.
Contrairement à la première vaque, ce sont surtout les adolescents qui sont touchés, principalement les 15-19 ans.
C’est la fin de l’année scolaire en Afrique du Sud, le début des vacances d’été, et il y a beaucoup de fêtes.
Ce qui, pour le ministre de la Santé, explique cette hausse de cas parmi cette tranche. « Les infections circulent rapidement » met en garde le ministre, « les adolescents étant très mobiles et majoritairement asymptomatiques ».
Pour l’instant, il n’est pas question d’un nouveau confinement, mais les autorités appellent chacun à être responsable durant les fêtes de Noël.
« Nous sommes beaucoup plus équipés aujourd’hui pour tester la population que nous l’étions lors de la première vague. À l’époque, nous avons ciblé nos tests de dépistage sur une certaine catégorie de la population. Et cela a probablement biaisé les résultats, explique le professeur Shabir Madhi, de l’université de Wits-Watersrand.
Mais la principale raison de cette résurgence notamment chez les jeunes vient de la fermeture des écoles. À cette occasion de nombreuses fêtes sont organisées par les lycéens, les étudiants, notamment sur le sud, sur la côte, où ils partent en vacances. C’est vraiment ce qui est arrivé notamment autours du Cap. En plus les jeunes sont beaucoup plus téméraires et insouciants face aux risques. Je pense qu’ils ne comprennent pas que même s’ils ne sont pas sérieusement malades, ils peuvent quand même être infectés et surtout être vecteurs du virus. »
Lors de la première vague, en mars/avril, un confinement très sévère avait été imposé pendant plus de deux mois, avec une fermeture totale des écoles, des commerces, des frontières et une interdiction de sortir de chez soi. Aujourd’hui le pays n’en est pas là, néanmoins le gouvernement a imposé de nouvelles restrictions la semaine dernière, notamment un couvre-feu.
Mais les médecins s’inquiètent de l’évolution de l’épidémie et craignent que les mesures en place ne soient pas suffisantes pour enrayer cette deuxième vague. Près de 22 574 personnes sont mortes en Afrique du Sud du Covid-19 depuis le début de la pandémie.
RFI
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