Diary Sow est en vie et elle va bien. Cette étudiante sénégalaise, élève de classe préparatoire au prestigieux lycée parisien Louis-Le-Grand, avait disparu depuis le 4 janvier dernier. Elle n'avait pas repris les cours après les vacances de Noël.
Les autorités françaises avaient même ouvert une « enquête pour disparition inquiétante ». La jeune femme âgée de 20 ans a contacté ses proches. Il s'agissait bien d'une fugue.
« Bonjour tonton. Je tiens à préciser que je t’écris aussi librement que je suis partie. J’ai laissé assez d’indices derrière moi pour qu’on sache que je partais de mon plein gré. Je ne me cache pas. Je ne fuis pas. Considère cela comme une sorte de répit salutaire dans ma vie. »
Diary Sow a écrit à son parrain, le ministre de l'Eau et de l'assainissement du Sénégal qui - avec son accord et celui de sa famille - a publié sur son compte Twitter ce jeudi soir de larges extraits des messages qu'elle lui a envoyés ces derniers jours.
La jeune fille affirme ne pas avoir subi de pression, ne pas avoir craqué à cause de la classe préparatoire ou du confinement. « Mon départ n'est pas un aveu de faiblesse », insiste l'étudiante que tout le monde décrit comme brillante et studieuse.
« Il ne s’agit ni de surmenage, ni de folie, ni de désir de liberté », écrit encore Diary Sow qui dit juste qu'elle n'a pas eu le choix, qu'elle avait besoin d'une « petite pause pour retrouver ses esprits » et qu'elle ne pensait pas que tant de gens s'inquièteraint pour elle.
Son parrain ne précise pas où se trouve la jeune Sénégalaise actuellement, ni ce qu'elle fait. Il conclut simplement cette longue série de tweets par un message de remerciements à ceux qui se sont mobilisées pour qu'on la retrouve.
RFI