Création d’une société de réassurance et réorganisation du secteur cinématographique

Le Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé le Conseil des ministres ce mercredi. Ce conseil a adopté d’importantes mesures pour l’économie et la culture du Burkina Faso. Selon le ministre d’État, Jean Emmanuel Ouedraogo, ces décisions visent à renforcer des secteurs clés , d’où la Création d’une société de réassurance, pour le développement du pays.

Création d’une société de réassurance au Burkina Faso

Le Conseil des ministres a approuvé deux décrets au titre du ministère de l’Économie et des Finances. Le premier décret concerne l’institution d’une cession légale, et le second prévoit la création d’une société de réassurance. Le Burkina Faso, bien qu’occupant la 4e place au sein de la Conférence interafricaine des marchés d’assurance, ne dispose pas encore d’une société de réassurance.

Cette société d’économie mixte sera opérationnelle dès 2025. L’État détiendra 51% des parts, tandis que les sociétés d’assurances locales en posséderont 49%. Selon le ministre Aboubakar Nacanabo, cette société permettra de limiter la sortie des devises et d’améliorer l’organisation du marché des assurances. La cession légale prévue dans le premier décret facilitera la supervision des activités de réassurance par l’État.

Réorganisation du cinéma et de l’audiovisuel

Dans le domaine de la culture, un projet de loi a été adopté pour réorganiser l’industrie cinématographique et audiovisuelle du Burkina Faso. Cette réforme vise à corriger les lacunes de la loi actuelle et à adapter le secteur aux nouveaux défis. Parmi les principales insuffisances relevées, il y avait un manque de réglementation dans les salles de diffusion et une absence de cadre juridique pour les nouvelles formes d’exploitation numérique.

Ce projet de loi innove en passant d’une simple loi d’orientation à une loi d’organisation. Il introduit des mesures spécifiques pour protéger le patrimoine cinématographique, créer des mécanismes de financement adaptés, et réguler l’ensemble de l’écosystème de l’image animée. Selon Jean Emmanuel Ouedraogo, ce projet permet de faire du cinéma un secteur créateur d’emplois et un levier d’éducation et de sensibilisation.

Un secteur du cinéma en pleine mutation

Avec cette nouvelle loi, l’objectif est de faire du cinéma burkinabè un acteur majeur, tant sur le plan économique que culturel. Les professionnels du secteur verront leurs conditions d’exercice mieux définies, et des sanctions administratives et pénales seront instituées pour garantir la bonne marche de l’industrie. Cette réforme vise également à encourager l’innovation, tout en assurant une protection optimale des œuvres locales.

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