Les Forces combattantes du Burkina Faso ont mené, durant le mois de février 2025 , une série d’opérations coordonnées avec les unités terrestres et aériennes, infligeant de lourdes pertes aux groupes armés terroristes. Ces actions ont permis de neutraliser de nombreux assaillants et de récupérer un important arsenal militaire selon nos confrères de l’AIB. L’opération « Tourbillon » , lancée par le 20e Bataillon d’Intervention Rapide (BIR) à Gayérie le 28 février , a marqué un tournant décisif.
Après des combats acharnés, les soldats ont repris une position clé, malgré des tentatives de renforts ennemis rapidement annihilées par des frappes aériennes. Ce type d’opération rappelle les actions offensives menées au Mali en 2020 contre les groupes djihadistes dans le Liptako-Gourma.
Les Forces combattantes marquent des victoires décisives sur plusieurs fronts
Les actions offensives se multiplient dans plusieurs régions du pays. Le 25 février , les vecteurs aériens ont intercepté une colonne ennemie à Bango, Ouahigouya , anéantissant les assaillants avec précision.
À Sollé , le même jour, une riposte vigoureuse a forcé les terroristes à battre en retraite. L’opération à Tin-Akoff le 23 février a également été marquante, avec des bombardements précis qui ont désorganisé les groupes ennemis. Ces victoires successives renforcent le moral des troupes et démontrent la détermination des forces burkinabè à restaurer l’intégrité territoriale. Cette stratégie rappelle celle des forces tchadiennes lors de la lutte contre Boko Haram dans le bassin du Lac Tchad en 2015.
Une lutte complexe contre des ennemis dispersés
Malgré ces victoires, les défis restent nombreux. Les groupes armés adoptent des tactiques de guérilla, multipliant les attaques surprises et les incursions. Les opérations menées à Diouroum, Fonguen et Dargo entre le 9 et le 14 février témoignent de l’efficacité des unités terrestres et aériennes dans la lutte contre ces menaces asymétriques.
Les drones de combat et les frappes aériennes ciblées se sont révélés particulièrement efficaces pour neutraliser les tentatives de fuite des assaillants. Le défi pour les forces burkinabè reste néanmoins d’assurer un contrôle durable des zones libérées tout en consolidant les acquis sur le terrain.