La coopération multilatérale entre le Burkina Faso et l’Union européenne s’est renforcée vendredi 5 décembre 2025 à Ouagadougou. Une délégation gouvernementale conduite par le ministre des Affaires étrangères, SEM Karamoko Jean Marie Traoré, a échangé avec des représentants européens pour faire le point sur les projets en cours. L’objectif principal était d’évaluer le niveau de réalisation des engagements pris par l’Union européenne et de vérifier leur alignement avec les priorités nationales. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du Plan d’Action pour la Stabilisation et le Développement (PA-SD) 2021-2025, qui fixe les orientations pour renforcer la résilience et le développement inclusif du pays.
Selon le ministre des Affaires étrangères, le partenariat a déjà produit des résultats tangibles dans plusieurs secteurs. La coopération multilatérale a permis de soutenir des initiatives en matière de gouvernance, de développement humain et de résilience communautaire. Les ministres présents ont rappelé que ces actions renforcent la stabilité nationale et offrent une meilleure protection des populations vulnérables. Par conséquent, ce cadre de dialogue illustre la volonté des deux parties de transformer des ambitions communes en actions concrètes et durables.
Coopération multilatérale et sécurité nationale
La sécurité demeure un enjeu central de la coopération multilatérale entre le Burkina Faso et ses partenaires européens. Les discussions ont porté sur la sécurisation du territoire, la restauration de l’autorité de l’État et le renforcement de la résilience des communautés fragilisées. Le ministre de la Sécurité, Commissaire Divisionnaire de Police Mahamadou Sana, a souligné que la collaboration vise à améliorer la lutte contre le terrorisme et les réseaux criminels. Les participants ont également abordé la coopération en matière migratoire, en soulignant la nécessité de concilier efficacité et respect des droits humains.
L’ambassadeur de l’Union européenne, Philippe Bronchain, a réaffirmé la volonté de l’Union de travailler dans un partenariat gagnant-gagnant. Cette approche montre que la coopération multilatérale peut dépasser les simples échanges diplomatiques pour produire des résultats concrets, favorisant la stabilité et la prospérité dans une région en proie à de multiples défis sécuritaires.
Perspectives de développement
Outre la sécurité, la coopération multilatérale se concentre sur le développement économique et social du Burkina Faso. Les ministres ont insisté sur l’importance d’investir dans des projets structurants afin de stimuler la croissance et de renforcer l’efficacité des politiques publiques. La concertation a aussi permis d’identifier des divergences pour tracer de nouvelles perspectives de collaboration, en tenant compte des principes d’égalité, de respect mutuel et de défense des valeurs humaines.
Enfin, ce dialogue confirme que la coopération multilatérale entre Ouagadougou et Bruxelles s’inscrit dans une logique de partenariat durable. Elle repose sur la transparence, la confiance et l’efficacité, des critères essentiels pour transformer les ambitions partagées en projets concrets. Ainsi, cette initiative illustre parfaitement comment la diplomatie collaborative peut soutenir la résilience, la sécurité et le développement socio-économique du Burkina Faso.





















