Une semaine après le Coup d’état manqué au Bénin, le climat politique reste tendu et marqué par des arrestations sensibles. Dimanche matin, Chabi Yayi, fils de l’ancien président et opposant Thomas Boni Yayi, a été interpellé à son domicile. Selon plusieurs sources proches de la famille, aucune communication officielle n’a, pour l’instant, précisé les raisons exactes de cette arrestation.
Dans le contexte du Coup d’état manqué au Bénin, l’arrestation de Chabi Yayi soulève de nombreuses interrogations. En effet, ses proches affirment ne pas connaître les chefs d’accusation retenus contre lui. Toutefois, ils ignorent également si cette interpellation est directement liée aux événements du 7 décembre. Par conséquent, l’entourage du détenu appelle les autorités à plus de transparence.
Membre du parti Les Démocrates, principale formation de l’opposition, Chabi Yayi évolue dans un environnement politique déjà sous pression. Cependant, son père, Thomas Boni Yayi, avait publiquement condamné la tentative de putsch deux jours après les faits. Cette prise de position visait à clarifier son rejet de toute prise de pouvoir par la force.
Coup d’état manqué au Bénin : une série d’interpellations politiques
Depuis le Coup d’état manqué au Bénin, plusieurs figures ont été arrêtées par les autorités. Parmi elles figure Candide Azannaï, ancien ministre de la Défense et acteur majeur de l’opposition. Selon les autorités, il a été placé en garde à vue pour complot contre l’autorité de l’État et incitation à la rébellion.
Parallèlement, le gouvernement béninois a émis un mandat d’arrêt international contre l’activiste panafricaniste Kemi Seba. Celui-ci est accusé d’incitation à la rébellion après avoir publiquement soutenu la tentative de coup d’État. Dans une vidéo diffusée en ligne, il a défié les autorités, affirmant avoir pris des précautions pour éviter son arrestation.
Alors que le Coup d’état manqué au Bénin continue d’alimenter le débat national, plusieurs suspects demeurent en fuite. Parmi eux figure le lieutenant-colonel Pascal Tigri, présenté comme le chef présumé du putsch avorté. Cette situation entretient l’incertitude au sein de l’opinion publique.
Ainsi, malgré les arrestations déjà enregistrées, l’enquête se poursuit dans un climat politique et sécuritaire tendu. De plus, les citoyens attendent des clarifications officielles sur les responsabilités et les suites judiciaires. Dans ce contexte, le Coup d’état manqué au Bénin reste un événement majeur aux conséquences encore évolutives.





















