Le directeur général, la directrice commerciale et le directeur technique doivent rendre compte selon la structure de Luc Marius Ibriga .
la responsabilité de toutes ces irrégularités reposent sur l’ancien Directeur général de la SONATUR, sur la directrice commerciale qui, en raison de la non mise en place effective des deux commissions d’attribution et de retrait, procède toute seule à la proposition des parcelles, à la notification des frais et au retrait des parcelles, et enfin, sur le directeur technique, pour la fusion/morcellement des parcelles, sans respect des dispositions édictées par le code de l’urbanisme.
L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption révèle dans ses missions d’investigations que sur 07 allégations, 06 sont avérées, sauf celle située en face de la salle de conférence de Ouaga 2000. 352 parcelles ont fait l’objet de retrait, et 327 ont été réattribuées. Par ailleurs, sans procéder à la levée officielle de suspension de vente de parcelles prise le 20 janvier 2015, la SONATUR a toujours effectué des ventes au profit de certaines institutions et de certains privilégiés. L’ASCE-LC estime aussi qu’en référence aux textes régissant les attributions et ventes de parcelles par la SONATUR, la quasi-totalité des parcelles attribuées doivent être retirées pour non-respect des délais de paiement.
L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption, pour sa part, recommande donc qu’au vu de la mauvaise gestion des attributions et vente des parcelles, que celles-ci soient suspendues, en vue d’un audit approfondi de la gestion des ventes de parcelles, et la définition de critères clairs d’attribution.