Le lundi 21 novembre 2016, le chef suprême des Bobo-mandarê, et ses pairs venus d’autres localités de l’Ouest, ont auditionné Boukary Kaboré dit Le Lion. Sur son intention d’installer des Koglwéogo à l’Ouest.
Makognandougou, c’est le village que Boukary Kaboré dit le lion, ne devrait pas franchir dans sa volonté de mise en place des Koglwéogo. Informé de ce que Boukary Kaboré aurait installé des Koglwéogo dans ce village, sa Majesté Sidiki Sanou, chef de canton des Bobo-mandarê l’a convoqué à Bobo.
Le chef de canton de Guena (le Bendja-tin de Kourion), celui des Peulh, le chef de canton de Karaborola, des représentants d’autres chefs de l’Ouest ont assisté à la rencontre. Le message, réaffirmé à Boukary Kaboré dit Le Lion était clair. Refus catégorique de l’Ouest pour l’implantation des Koglwéogo.
Sa Majesté Sidiki Sanou, chef suprême des Bobo-mandarê et ses pairs des autres localités de l’Ouest ne connaissent que les forces de défense et de sécurité et nationales pour assurer la sécurité des personnes et des biens. En outre, les Dozos sont les seules forces de défense traditionnelles reconnues à l’Ouest.
Toute autre force traditionnelle n’est pas conforme aux us et coutumes. C’est pourquoi, ils ont insisté auprès du Lion que les Koglwéogo ne sont pas les bienvenus dans la zone Ouest. Seuls les Dozos peuvent jouer le rôle de sécurité aux côtés des forces loyalistes dans cette partie du pays. Aussi, ont-ils invité Boukary Kaboré à privilégier l’intérêt commun plutôt que de s’entêter à installer des Koglwéogo dans des villages malgré l’opposition des chefs locaux