Ceci est un écrit de nos confrères du journal le quotidien après un écrit paru dans la rubrique « Confidences du Week-end » du numéro 6185 du lundi 19 septembre 2016 du journal « Le Pays » intitulé « Le Quotidien » aurait été attaqué en justice pour diffamation. Lisez plutôt
Un acharnement honteux !
C’est avec étonnement que nous avons appris, à travers un article publié dans la rubrique « Confidences du Week-end » du numéro 6185 du lundi 19 septembre 2016 du journal « Le Pays » que « Le Quotidien » aurait été attaqué en justice pour diffamation. En effet, jusqu’au moment où nous mettions sous presse le numéro que vous tenez entre vos mains, aucune convocation ni notification n’est parvenue au Directeur de Publication, encore moins à un autre journaliste ou agent de l’administration.
Pire, l’article en question qui est en réalité une déclaration signée et illustrée de monsieur Noël Pierre Windpanga Scian (voir notre édition N°1751 du jeudi 15 septembre 2016), communicateur et journaliste de profession, est à la fois un coup de gueule et un appel d’un homme profondément meurtri qui voudrait voir les choses changer positivement pour le bonheur des patients de la clinique mentionnée. Car, l’erreur fait partie de la nature humaine.
Grande est encore plus notre stupéfaction quand nous apprenions, sans qu'aucune notification d’une institution habilitée n’ait été reçue, que notre journal, respectueux des lois, de l’éthique et de la déontologie journalistiques, aurait été mis en cause. Une affirmation purement mensongère, avancée à dessein.
D’ailleurs, « Le Quotidien », depuis sa création en février 2010, s’est donné pour mission d’être auprès de tous Burkinabè, d’aider et de donner la parole à nos compatriotes sans distinction de classes sociales, de religions, de sexes ni d’opinions politiques. Et cette mission, nous continuons de la remplir avec le plus grand professionnalisme, dans le strict respect du cahier des charges. D’ailleurs, dans notre livraison N°1754 du lundi 19 septembre 2016, nous avons publié, comme l’exigent les textes, le droit de réponse de la Clinique Saint Jérémie et de son premier responsable, Dr Daouda Sigué.
Un acharnement !
Cela est d’autant plus étonnant que « Le Quotidien » n’est pas le seul journal à avoir fait écho de l’écrit de monsieur Noël Pierre Windpanga Scian. En effet, le quotidien d’Etat Sidwaya dans son numéro 8246 du vendredi 16 au dimanche 18 septembre 2016 et sur son site www.sidwaya.bf titrait : « Son bébé décédé, le père dénonce une “négligence criminelle“ ».
Pareil pour le quotidien en ligne Ouaga24.com qui a publié le même article sous le titre : « Ouagadougou: la clinique Saint-Jérémie accusée d’avoir tué un bébé ». Il convient de rappeler que les deux confrères ont publié ladite déclaration dans son intégralité avec les mêmes images fournies par l’auteur de l’écrit.
La question légitime est donc la suivante ! Pourquoi seulement Le Quotidien et à quel dessein ? Mais, la suite nous permettra de mieux cerner cette affaire. En effet, dans le cadre d’un dossier sur le premier anniversaire du Putsch du RSP, nous avions initié un micro-trottoir sur les personnes victimes des abus du RSP. Ayant été informé de la mésaventure du DG des Editions Le Pays qui avait été violenté par des militaires de ce régiment, l’un des stagiaires du journal s’est rendu, le jeudi 15 septembre dernier, jour de la parution de l’article, chez nos confrères. A l’entrée, elle déclina son identité et fut conduite au secrétariat. Là, elle déclina une nouvelle fois son identité et fut annoncée au Directeur général des Editions Le Pays. Une fois dans le bureau, il lui demanda à nouveau de se présenter. Elle s’exécuta. Mais, alors qu’elle s’approchait du bureau, il lui dit d’un ton agressif, a rapporté la stagiaire en ces termes : « Ne t’assois pas : » avant d’engager cette conversation aux allures d’interrogatoire ! Voici la teneur des échanges.
DG : « As-tu vu le journal du jour ? »
Stagiaire : « Oui ! »
Il prit ensuite le journal, l’ouvrit à la page indiqué et dit : « C’est un article compromettant pour la famille Sigué. Désolé, mais je ne peux pas vous accorder d’interview au regard du papier que vous avez publié. Désolé je ne peux. Va le dire à ton responsable ».
Voilà qui est clair ! C’est une affaire de famille. Et quiconque oserait s’attaquer à l’un des membres de cette famille devrait en subir les conséquences fusse-t-il dans le vrai. Cet échange montre clairement l’intention de notre très cher confrère pour qui nous avons beaucoup d’estime. Mais, en tant que journaliste, notre rôle n’est-il pas de travailler dans l’intérêt général, en défendant le faible, et surtout rapportant des faits avérés? C’est regrettable de voir ce métier que nous aimons tant être détourné de sa mission et mis au service de la défense d’intérêts personnels, voire être transformé en arme de règlement de comptes. Avec toute sa bonne foi, Le Quotidien n’a pas décidé de publier cette déclaration dans l’intention « de nuire à tout point de vue » comme mentionné dans « Confidences du week-end », encore moins à une quelconque famille.
Le Quotidien, le journal qui a le plus accompagné Le pays ces dernières années
Pour preuve, à l’occasion du rappel à Dieu de l’épouse de l’actuel DG des Editions Le Pays en août 2014, le premier responsable du journal Le Quotidien était aux côtés de son homologue durant la levée du corps à l’église jusqu’au cimetière de Gounghin pour réconforter ce dernier. Ce fut également le cas en décembre 2015 suite à la disparition de l’épouse du Fondateur des Editions Le Pays. En plus d’avoir été physiquement présent aux obsèques, le Directeur de Publication du journal Le Quotidien avait alors ordonné de publier, au nom de la confraternité et du devoir social de son medium, des communiqués nécrologiques en pleine page et 2 pages pleines sur les 2 inhumations à titre gracieux. Par ailleurs, lors de l’affaire opposant le journal Le Pays au fonctionnaire du HCR dans laquelle affaire ce denier réclamait un peu plus du milliard, Le Quotidien avait été appelé à l’aide. Confraternellement, nous avons joué notre rôle, et même fait plus en étant aux côtés de nos confrères dans ces moments difficiles. Il en est de même pour toutes autres activités culturelles, ludiques ou sociales organisées par les Editions Le Pays. La dernière en date est la dédicace du dernier livre du Fondateur du journal intitulé « Medias et Gouvernance : Le sel ou le poison ». Dans cette confusion générale, on est en droit de se demander si c’est la famille Sigué ou le journal Le Pays qui veut ester Le Quotidien en justice. Cela, d’autant plus que le journal n’a pas à faire de lien entre des personnes eussent-elles le même patronyme. De toute façon, comme nous le mentionnions plus haut, le journal est dans son rôle, en conformité avec sa mission : celle de défendre la vérité, quoi qu’il en coûte !
C’est notre engagement, notre crédo !