L'Affaire Stade du 4 août continue de faire la une au Burkina Faso. Lors de la première session de jugement du pôle Économique et Financier (ECOFI) en novembre et décembre 2024, quatre personnes ont été mises en examen pour fraude à la commande publique. Parmi elles, l’ancien ministre des Sports Dominique Nana et son directeur des marchés publics, Abdoul Ajusso, se trouvent au cœur de cette affaire complexe.
Affaire Stade du 4 août : Découverte des irrégularités
Dans le cadre de l’Affaire Stade du 4 août, les investigations menées avec l’appui de l’Autorité Supérieure de Contrôle d’État et de Lutte contre la Corruption (ASCE-LC) ont révélé des irrégularités significatives dans l’attribution du marché de réhabilitation du stade. Les entreprises SIFA SA, AL MOUNIA et TRUVA INSAAT ont été impliquées dans ces manipulations, suscitant des suspicions de surfacturation et de conflit d’intérêt. « Les irrégularités découvertes compromettent l’intégrité du projet et l’utilisation transparente des fonds publics », a déclaré Blaise Bazié, Procureur du Faso.
Affaire Stade du 4 août : Condamnations et sanctions
Lors de la conférence de presse du vendredi 10 janvier 2025, Blaise Bazié a résumé les actions entreprises jusqu’à présent. Quatre personnes, dont Dominique Nana et Abdoul Ajusso, ont été mises en examen pour fraude à la commande publique et faux en écriture. Ces sanctions visent à dissuader toute tentative de corruption et à restaurer la confiance dans les institutions publiques.
Prochaines étapes de l’enquête
L’Affaire n’est pas encore close. L’instruction est en cours et pourrait impliquer d’autres personnes.
En conclusion, Cette affaire souligne la détermination des autorités burkinabè à combattre la corruption et à assurer une gestion transparente des fonds publics. Les actions menées par le pôle ECOFI et le soutien de l’ASCE-LC sont essentiels pour renforcer la gouvernance et prévenir de futures malversations financières. Cette affaire sert d’exemple pour d’autres investigations similaires, démontrant l’engagement ferme du Burkina Faso envers la transparence et l’intégrité.