Un coup d'État a renversé le régime d'Ali Bongo Ondimba au Gabon, dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 août 2023. Le Comité de transition et de restauration des institutions (CTRI), une junte militaire, a pris le pouvoir.
Dans un communiqué, le CTRI a annoncé que l'ancien président est "gardé en résidence surveillée". Aussi Le même communiqué dit qu'il est "entouré de sa famille et de ses médecins".
Dans une vidéo diffusée par Libération, Ali Bongo exhorte ses partisans à « faire du bruit ». En effet, un journaliste de Jeune Afrique a relayé la vidéo sur X (anciennement Twitter). L'on peut voir Ali Bongo depuis un salon, probablement au sein de sa résidence surveillée.
« Je suis arrêté par des gens ici, moi et ma famille, mon fils est ailleurs, ma femme est ailleurs et moi, je suis assigné à résidence. ... ne suis pas sûr de ce qui se passe. Je vous demande de faire du bruit. Merci. », déclare le président sortant gabonais.
Les putschistes ont également annoncé l'arrestation de plusieurs collaborateurs de l'ancien président. Les chefs d'accusations sont graves, notamment "haute trahison contre les institutions de l'État, détournement massif des deniers publics, malversations financières internationales en bande organisée, falsification de la signature du président, trafic de stupéfiants et corruption active".
Le CTRI a indiqué qu'une enquête est ouverte par les autorités compétentes. En effet les coupables répondront de leurs actes selon le junte.
La communauté internationale a condamné le coup d'État et appelé à un retour à l'ordre constitutionnel. Ainsi La France, l'Union européenne et les États-Unis ont demandé la libération d'Ali Bongo Ondimba.
