Le 11 juin 2025, le Procureur du Faso près le Tribunal de grande instance Ouaga 1 a fait une annonce préoccupante. Vingt-deux citoyens burkinabè ont été rapatriés du Ghana. Ils étaient victimes d’une arnaque QNET, un système pyramidal dissimulé derrière de fausses promesses.
De fausses opportunités au piège organisé
Ces Burkinabè avaient quitté leur pays avec l’espoir d’un emploi ou d’un contrat sportif. Une fois sur place, ils ont été contraints à participer à l’arnaque , un réseau bien structuré.
Grâce à une étroite collaboration avec Interpol Accra, ils ont pu être localisés et rapatriés. L’enquête a révélé que certains d’entre eux étaient en réalité les organisateurs du réseau. Cette arnaque QNET ciblait principalement les jeunes en quête d’une vie meilleure.
Des auteurs identifiés et incarcérés
Parmi les 22 personnes rapatriées, neuf sont accusées d’être à la tête du réseau. Les noms de Ido Seydou, Zoungrana Yousouf, Deme Lassina, Kombasséré Abdoul Fatahou et Ginko Akim sont cités comme les meneurs.
Ils sont soupçonnés d’avoir séquestré les victimes et de les avoir forcées à soutirer de l’argent à leurs proches. Ces individus, impliqués dans l’arnaque QNET, sont sous mandat de dépôt depuis le 5 juin 2025. Leur procès est prévu pour le 17 juin 2025.
Un phénomène qui menace aussi le Burkina Faso
Le préjudice financier total dépasse les 33 millions de francs CFA. Ce chiffre montre l’ampleur de l’arnaque QNET et ses conséquences économiques pour les familles concernées.
Les autorités burkinabè appellent la population à la vigilance. Elles insistent : toute offre trop belle cache souvent un piège. L’arnaque QNET ne touche pas uniquement l’extérieur ; elle est déjà présente au Burkina Faso.