L’attaque de l’hôpital Soroka par des missiles iraniens ce jeudi matin marque une nouvelle escalade dans le conflit opposant Téhéran et Tel-Aviv. Au moins 47 personnes ont été blessées à travers Israël, dont trois grièvement, selon le dernier bilan officiel. L’hôpital de Beersheva, situé dans le sud du pays, a été directement touché.

Un acte qualifié de « crime de guerre »

L’attaque de l’hôpital Soroka a choqué aussi bien les citoyens que les responsables politiques israéliens. Cet établissement, connu pour soigner des soldats blessés à Gaza, a été sévèrement endommagé. Le ministère des Affaires étrangères israélien a confirmé qu’un missile avait percuté l’hôpital dans la nuit du 13 au 14 juin, provoquant d’importants dégâts matériels.

L’ambassadeur d’Israël en France affirme que « des civils ont été visés délibérément ». Cette accusation est appuyée par Sharren Haskel, vice-ministre israélienne des Affaires étrangères, qui dénonce un acte « criminel ». Selon elle, l’Iran aurait délibérément visé un hôpital civil, ce qui constitue un crime de guerre. L’attaque de l’hôpital Soroka pourrait ainsi marquer un tournant dans la guerre en cours.

Cible militaire ou site civil ?

Selon l’agence iranienne Irna, l’attaque de l’hôpital Soroka visait en réalité un quartier général de l’armée israélienne et un centre de renseignement situés à proximité de l’hôpital. Toutefois, Israël n’a pas confirmé cette version. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a dénoncé une agression contre une population civile et promis une riposte ferme : « Nous exigerons le prix fort des tyrans de Téhéran ».

Ce jeudi matin, plusieurs explosions ont également été signalées à Tel-Aviv, Jérusalem et Holon. Le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, rapporte que 47 personnes ont été blessées, dont trois grièvement. Notons que Certaines victimes ont été blessées en tentant de se réfugier dans des zones sécurisées.

Attaque de l’hôpital Soroka : quelles suites pour le conflit régional ?

L’attaque de l’hôpital Soroka intervient dans un contexte déjà tendu depuis l’attaque israélienne sur Téhéran le 13 juin. En effet Les frappes de jeudi sont les plus puissantes entendues à Jérusalem depuis le début de cette guerre. Les images diffusées sur les réseaux sociaux montrent des immeubles endommagés et des civils paniqués dans plusieurs grandes villes.

En ciblant un hôpital régional, l’Iran a provoqué une onde de choc au sein de la communauté internationale. Cette action relance les débats sur le respect du droit humanitaire dans les conflits armés. Le gouvernement israélien appelle désormais la communauté internationale à condamner fermement cette attaque.

Les prochains jours seront décisifs. L’attaque de l’hôpital Soroka pourrait pousser Israël à renforcer son offensive contre l’Iran, avec le risque d’un embrasement régional. Pour les populations civiles, l’inquiétude grandit.