Dans la soirée du 13 novembre, plusieurs attaques simultanées ont eu lieu dans la capitale et à ses abords. Des attaques revendiquées par l’État islamique qui ont coûté la vie à près de 130 personnes.
Selon le dernier bilan dressé par le procureur de Paris, les attaques terroristes ont causé 129 morts et 352 blessés. Parmi ces blessés, 99 sont dans une situation “d’urgence absolue”. C’est au Bataclan que les morts sont les plus nombreux, après une prise d’otage qui a duré plusieurs heures dans la nuit du 13 au 14 novembre. Au total, 89 personnes ont été tuées avec "de très nombreux blessés" lors de la plus sanglante attaque, celle du Bataclan.
Il y a eu hier au total sept attaques coordonnées, menées par trois équipes de djihadistes, selon une communication de François Molins, le procureur de Paris, en fin de journée. Parmi eux, un Français a été "formellement identifié" via ses empreintes capilaires. Ce dernier est un individu "né 21 novembre 1985 à Courcouronnes" selon le procureur, et habitant à Chartres rapporte la presse. Il est connu des services de police pour "8 condamnations entre 2004 et 2010" pour des affaires de droit commun, mais il n'a jamais été incarcéré. Il faisait l'objet d'une "fiche S" en 2010 pour radicalisation, mais n'avait jusqu'à présent jamais été impliqué dans une affaire de terrorisme.
Le djihadiste français qui faisait partie du groupe de terroristes s'appelle Ismael M. L'homme, dont le nom a été révélé par le Point et qui correspond au descriptif livré par le procureur de Paris, avait déjà été mentionné par France Info dans la journée. C'est un doigt sectionné lors de l'explosion de la ceinture d'explosif du kamikaze qui aurait permis son identification selon la radio. Le kamikaze était un ami d'Amedy Coulibaly, l'auteur de l'attentat contre l'Hyper Cacher de la Porte de Vincennes en janvier, selon Valérie Crova, grand reporter à France Culture.