Elève de son état, C.A. a été appelé à la barre le lundi 16 avril 2018, pour répondre des faits de vol de numéraires et d’un téléphone portable.

Le 2 mars 2018, C.A. au détour d’une promenade, pénètre dans l’enceinte d’une gare. Tandis que les clients sont occupés qui, à acheter son ticket, qui à emprunter leur car, le jeune homme se dirige vers la mosquée, non pour prier mais pour voler.

Profondément endormie, la victime se fait soutirer son téléphone portable et son sac. Peu après, elle se réveille et alerte toute la gare. Les uns le consolent les autres le plaignent. Cynique, C.A. n’hésite pas à réconforter sa victime. Celle-ci dit avoir perdu un portable et la somme de 109 500 F CFA.

A la barre, C.A. a avancé un autre montant. Selon lui, la victime n’avait sur elle que 9000 F CFA et un téléphone portable. Pour le procureur, une chose est sûre, le prévenu a fait montre d’une conduite criminelle prononcée. «De plus, l’endroit où a eu lieu le vol est chargé de symbolisme.

Comment peut-on avoir l’outrecuidance de commettre une basse besogne dans une mosquée ? ». Estimant, les faits graves, le procureur a requis une peine de prison de 36 mois fermes à l’encontre de l’indélicat élève. Au terme de ce réquisitoire, C.A. s’est mis à genoux et a imploré la grâce du tribunal. «J’ai remis le téléphone à la victime. Je suis père d’un enfant, etc.», s’est-il lamenté.

Ses larmes, à peine séchées, la cour lui a infligé une peine d’emprisonnement de 18 mois ferme et l’a condamné aux dépens.

Sidwaya