Le syndicat national des travailleurs de l’Action sociale (SYNSTAS) a appelé ses membres à observer un arrêt de travail du 7 au 8 décembre, pour exiger la satisfaction de leur plate-forme revendicative minimale.
«Nous portons à votre connaissance que nos organisations syndicales appellent les travailleurs et travailleuses du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille à observer un arrêt de travail de 48 h sur toute l’étendue du territoire national», lit-on dans le préavis de grève du SYNSTAS, adressé le 15 novembre au président Roch Kaboré.
Les revendications contenues dans le préavis de grève, sont entre autres «l’annulation des nominations de complaisance, l’application des conclusions du comité interministériel chargé d’examiner la question de la reconstitution de la carrière du personnel des ex-garderies populaires, le rétablissement de l’indemnité spéciale d’accueil et de permanence et l’adoption d’un statut particulier».
En rappel, les revendications sociales se sont ravivées au Burkina Faso, depuis des avantages jugés colossaux, accordés aux magistrats en avril dernier.
Le président Roch Kaboré qui est arrivé aux affaires en novembre 2015, à la suite d’une violente crise socio-politique, a invité en fin octobre 2016, ses concitoyens «à la retenue», le temps d’opérer «des réformes en profondeur» pour résoudre les «problèmes structurels».
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