La coalition de syndicats contre la vie chère et la corruption (CCVC ) a tenu une conférence de presse ce 12 avril 2016. A cette occasion elle a exigée le départ des troupes étrangères au Burkina, déplorée l’incapacité de l’Etat à assurer a sécurité de tous les citoyens sur l’ensemble du territoire national, dont la résultante est la montée en puissance des groupes d’auto-défense.
Les questions de justices comme il fallait s'y attendre était au cœur de cette rencontre avec la presse. En effet selon la Coalition aucune lumière n’a été faite ni sur les dossiers des martyrs de l’insurrection, ni sur celui des victimes du coup d’Etat du 15 décembre 2015, ni sur les dossiers antérieurs de crimes de sang et de crimes économiques. Pour la CCVC, l’on assiste à des libérations tous azimuts sans la moindre explication. « A une telle allure, il est à craindre que les auteurs de crimes de sang et de crimes économiques n’échappent définitivement à la justice et n’en viennent à narguer le peuple pour leurs hauts faits de criminalité impunie », a-t-il expliqué.
La présence des troupes étrangères, notamment celles françaises en territoire burkinabè,est un autre sujet abordée par la Coalition. « Ces forces françaises installées au Burkina se sont malheureusement déjà illustrées par des actes répréhensibles . En témoigne l’accusation d’attouchements contre elles il y a à peu près un an de cela sur des fillettes. Et ceux-là qui ont été à l’origine de cet acte ont été purement et simplement rapatriés vers la France sans autre forme de procès », souligne le président de la CCVC. Ces personnes-là sont généralement intégralement protégées par la justice française. Que ce soit au Cameroun, en Centrafrique, au Burkina, lorsque les actes répréhensibles sont posés par ces soldats, c’est en France que ça se règle », continue Zougmoré.
En outre la CGTB-B annonce une assemblée générale pour le vendredi 15 Avril dans l’après midi à la Bourse du travail . A l’issue de cette rencontre, tous devraient être situés sur la marche à suivre dans les jours a venir.