Burkina Faso: Les excuses de Laurence Ilboudo née Marchal au corps enseignant

Les excuses de Madame Hélène Marie Laurence ILBOUDO née MARCHAL, Ministre de la Femme, de la Solidarité nationale, de la Famille et de l’Action humanitaire, au corps enseignant.

« Le jeudi 31 janvier 2019, j’effectuais une visite des sites d’accueil des déplacés basés à Barsalogho et à Foubé. Lors d’un entretien à Barsalogho, j’ai porté à la connaissance des Hommes de média les dispositions prises par le Gouvernement pour faire face aux réalités sur les différents sites d’accueil.

A la question de savoir ce qui est prévu pour les enfants scolarisables sur les deux sites, j’affirmais la volonté du gouvernement à trouver des solutions efficaces en vue de permettre à nos enfants de continuer leur apprentissage et à leurs enseignants de les accompagner.
Assurément, cela nécessite l’instauration d’un dispositif rassurant, inspirant la quiétude et la tranquillité dans les zones dites ‘’ à risque ‘’. Ce dispositif sécuritaire, je pense, pourrait être renforcé par l’accompagnement de notre sens de patriotisme. C’est en substance le message que j’ai voulu véhiculer aux Hommes de presse.

Chères enseignantes, chers enseignants, j’ose comprendre que mes propos ont été extirpés de leur contexte. Je ne pourrais en aucune manière mûrir l’idée de vous offenser, encore moins de saper votre moral.
Je reste convaincue que l’instruction demeure une puissante arme de lutte contre de nombreux maux, notamment le terrorisme et l’extrémisme violent. Au regard des réactions suscitées par mes propos, j’en déduis que je n’ai pas été comprise et j’en suis navrée. Aussi, voudrais-je saluer l’approche de monsieur Traoré Abdoulaye Fundjé, conseiller Pédagogique au MENA qui m’a fait part de ses inquiétudes sur ma page Facebook. Le ton et l’approche y étaient.

Du fond du cœur, recevez la profonde sympathie et l’admiration, dont j’ai toujours fait montre, pour ce métier combien noble. Je vous rassure que le Gouvernement prend des dispositions pour qu’il y ait la sécurité afin que les populations et le corps enseignant puissent travailler paisiblement sans être inquiétés. Notons-le, cette sérénité doit aussi venir de notre solidarité et de notre envie de construire ensemble.

Je reste donc disposée et déterminée à déployer tous les efforts pour vous soutenir dans les limites des possibilités de mon département.

Soyons ensembles, soyons forts !

Que Dieu vous bénisse !
Qu’il bénisse le Burkina Faso ! »

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