Le Burkina Faso qui est le deuxième producteur mondial d’amandes de karité, a vu ses exportations passées de 52,7 à 61,8 millions de dollars américains en trois ans, selon un rapport de la Banque africaine de développement (BAD).
«Les revenus des exportations de la filière (karité) sont passés de 52,7 millions de dollars américains en 2016 à 61,8 millions de dollars américains en 2019», indique une fiche de la BAD transmise mercredi à l’AIB.
Selon la même source, le Projet d’appui au développement intégré de la filière karité pour l’autonomisation économique des femmes (PADIFK), mis en œuvre entre 2016 et 2019 au Burkina Faso, a favorisé cette croissance.
Le pays exporte du beurre principalement vers la France, le Ghana, la Malaisie, les Pays-Bas et l’Allemagne et des amandes en grande partie, vers le Danemark, le Ghana, le Togo et l’Inde.
Les produits cosmétiques sont surtout envoyés au Togo, en France et aux États-Unis.
Le Burkina Faso est le deuxième producteur mondial d’amandes de karité derrière le Nigéria avec une production annuelle de 450 000 à 600 000 tonnes.
D’après la BAD, Le PADIFK, financé à hauteur de 993 000 dollars par un don du Fonds d’assistance au secteur privé africain (FAPA), avait pour objectif d’organiser, de structurer en organisations faîtières et d’accompagner le développement d’au moins 100 organisations réparties le long de la chaîne de valeur du karité au Burkina Faso.
Au total, ce sont 150 000 membres des organisations qui ont bénéficié du PADIFK en 2019, dont 90% de femmes et de jeunes filles.
Le projet a aussi permis en 2019, de délivrer des récépissés aux différents maillons, à savoir la production (collecte et production des amandes), la transformation (savon, beurre de karité et d’autres produits dérivés), la distribution/commercialisation (vente des amandes, et produits cosmétiques à base du beurre de karité, exportation) et l’interprofession (la faîtière).
Agence d’information du Burkina