Burkina : l’ex parti au pouvoir accuse le nouveau régime d’avoir conduit le pays dans le marasme

Le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), parti de l’ex président Blaise Compaoré, a accusé dimanche, le gouvernement de Roch Kaboré, d’avoir conduit le Burkina ''dans un marasme économique, politique et socio-culturel'', après une année de gouvernance.

''Une année d’exercice de pouvoir (du MPP, ndlr), nous permet de dire aujourd’hui que les hésitations et les tâtonnements ont conduit le Burkina Faso dans un marasme économique, politique et socioculturel'', a déclaré le président par intérim du CDP, Achille Tabsoba lors de l’ouverture d’une session du Bureau politique national.

"Malgré des annonces démagogiques d’une relance économique  illusionnaire à travers un plan de développement laconique (PNDES, ndlr), il nous semble que le Burkina souffre encore'', a-t-il ajouté.

''Cette situation est imputable aux hésitations et aux tâtonnements du pouvoir, du MPP (Mouvement du peuple pour le progrès)'', a-t-il indiqué, estimant qu’après un an de gestion du pouvoir d’Etat, le pays souffre de ''manque de ressources'', de ''désengagement au travail'' et de ''démotivation des travailleurs''.

Selon lui, ''la fronde sociale, (…) est devenue la constante et non plus l’exceptionnel'', regrettant ''le mécontentement et la baisse extraordinaire et inquiétante du pouvoir d’achat'' des populations.

M. Tapsoba a souligné que les burkinabè ressentent ''la trahison et sentent la désillusion'' car selon lui, aucune des promesses du MPP et sa coalition pendant la campagne électorale, n’a vu l’ombre d’une réalisation.

Et d’ajouter que le ''CDP devenu parti d’opposition voudrait assurer et rassurer le peuple Burkinabè de son engagement pour poursuivre la lutte pour le développement économique et social du pays''.

''Si ceux qui pensaient faire mieux que nous n’arrivent pas à faire autant que nous, mieux vaut qu’ils nous laissent faire encore quelque chose'', a-t-il conseillé.

Tombé en disgrâce après la chute de Blaise Compaoré, l’ex parti au pouvoir a rejoint l’opposition politique, au sein de laquelle elle prône avec des partis membres de l’ex majorité politique, la réconciliation nationale.

Agence d'information du Burkina

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